Kozeries en dilettante - Gestalt de Stockholm - Commentairesblog garanti sans ligne éditoriale2023-01-17T09:43:12+01:00Kozlikaurn:md5:02d51f58e19e94f531318d9cff703b71DotclearGestalt de Stockholm - Dzanaurn:md5:e9973658a1a5940e59b0b4157d1fc8a02007-09-30T21:22:02+02:002007-09-30T20:22:02+02:00Dzana<p>C'est vrai, si on a souffert toute sa vie, et qu'on s'est identifié à cette souffrance, le jour où on se réveille sans cette souffrance on se demande : "mais je suis qui ?" C'est insupportable, mieux vaut continuer de souffrir...<br />
Tant mieux si ton ami a pu mettre un mot sur sa maladie ("mal à dire" comme disait un ami). Les psychiâtres ont tout un arsenal de vocabulaires et de techniques, mais tout ceci ne fait que détourner de la triste et simple réalité : nous sommes de pauvres petits être humains sumbermégés par cette société moderne, trop de mouvement, trop de bruit, trop de pollution psychique... dur de trouver l'amour, l'affection, et de se sentir exister un tant soi peu dans cette immense communauté. Les hommes tombent les uns après les autres, névroses, psychoses... Une vraie hécatombe des temps modernes. Arrêtons nous et soufflons un peu tant qu'il est encore temps.<br />
Tant qu'on arrive à penser sa souffrance, c'est qu'elle ne nous submerge pas, après tout quand on pleure trop on ne voit plus rien. Alors ne perdons pas espoir. J'espère que ton ami va se reconstruire à l'intérieur, doucement mais sûrement, c'est l'affaire de toute une vie... il en ressortira plus fort et plus épanoui.<br />
Pardon si j'ai dit n'importe quoi,<br />
Dzana</p>Gestalt de Stockholm - Mavieurn:md5:637527eb7f3e3d4a64976ad612fc2d812007-09-30T11:15:53+02:002007-09-30T10:15:53+02:00Mavie<p>Bonjour,<br />
Oui, effectivement, j'avais pris les hésitations sur le fond de ce qui était dit...tant ça me semble difficile de réaliser et de pouvoir écrire sur ce genre de paradoxe...:-)</p>Gestalt de Stockholm - Kozlikaurn:md5:2636b7bb5ff80d670be55b3d3aed55fd2007-09-29T21:33:28+02:002007-09-29T20:36:54+02:00Kozlika<p>Bonsoir Mavie. Mes hésitations ne concernent pas le fond, dont je suis convaincue, mais le comment-le-dire. (Mêmes hésitations qui me firent taire lors de la conversation dont je parle au début de ce billet.) Il y a cette part de nous qui a peur de nous désunir et qui maintient, à notre insu évidemment, un cordage aux amarres du port de l'angoisse*. Mais... on ne tient pas trop à le savoir ;)</p>
<p><em>*(Comment elle est ronflante ma phrase ? Méheu !)</em></p>Gestalt de Stockholm - Mavieurn:md5:eb853f9c96227ef25ce735d5bca087b92007-09-29T21:05:06+02:002007-09-29T20:05:06+02:00Mavie<p>J'ai trouvé ce billet si juste...<br /><br />
Quand au soulagement que tu dis avoir ressenti à nommer ton mal, c'était bien pour moi de le lire. J'ai autour de moi quelques personnes qu'une telle nomination a soulagé mais qui, depuis, s'appuient beaucoup sur les termes médicaux pour tout justifier...et s'excuser.<br /><br />
Quand à cet inconfort qui te semble parfois presque rassurant, ça m'a fait penser à ce que dit la psychanalyse je crois sur les symptômes et que je résumerais par l'idée d'un obstacle qui pourrait aussi être bouclier, une limite mais aussi une aide. Je disgresse un peu sur quelque chose de théorique, ce sont les hésitations que tu marques à énoncer ton paradoxe qui m'y ont amené... Je connais peu de personnes (mais ici il y a aussi Gilda apparemment) qui le réalisent. De l'extérieur, c'est parfois plus simple, sans nier des difficultés, de réaliser combien elles nous facilitent parfois les choses.</p>Gestalt de Stockholm - gilda la fille de trop mais qui aimerait envisager de ne pas le resterurn:md5:eedaad880b62a77a973790556b89f76d2007-09-28T13:17:23+02:002007-09-28T12:17:23+02:00gilda la fille de trop mais qui aimerait envisager de ne pas le rester<p>Complètement d'autre part car concernant un état que j'aimerais (enfin) passager. Il se trouve qu'un de ces récents soirs j'ai passé un moment imprévu et formidable. Que j'étais enfin bien, en excellente compagnie, me sentant à ma place comme rarement ça me l'a fait, alors que très franchement j'ai joué (mais pas exprès) les pique-assiettes.<br />
Mais tout au long de la soirée, une personne me manquait et qui, présente, aurait sans aucun doute été conviée. Il était fou qu'au milieu même de ce bonheur son absence me pèse comme ça. Et je me suis réellement demandée si je n'étais pas dangereusement en train de me (re)construire autour du vide que sa disparition de ma vie m'a laissé, s'il n'était pas précisément en train de se consolider. Si mon intégrité (c'est ton terme et il convient) n'avait pas été à ce point entamée, que ma survie ne pouvait plus que s'organiser "en fonction de". Parce que se structurer autour d'une absence c'est quand même le faire en fonction de la personne concernée.<br />
Et je pourrais reprendre mots à mots ton dernier paragraphe en remplaçant "angoisses" par "chagrins" ou plus largement "souffrances".</p>
<p>Cela dit, être consciente du mécanisme n'offre pas de solution pour l'éviter. Savoir qu'on boîte n'empêche pas de trébucher (mais peut nous éviter d'avoir l'idée saugrenue de vouloir piquer un cent mètres, alors qu'on en est incapable).</p>
<p>merci une fois de plus pour un billet qui donne et aide à réfléchir et secoure à mettre les mots sur ce qui ne va pas comme ça pourrait.</p>Gestalt de Stockholm - gilda thalassémique légère mais bien gênée par cette particularitéurn:md5:4052a813c578e6526157f789744d7fb22007-09-28T13:04:57+02:002007-09-28T12:04:57+02:00gilda thalassémique légère mais bien gênée par cette particularité<p>Une de mes cousines italiennes, une de ses filles au moins, son père et feu-le mien, notre grand-mère paternelle probablement etc. (c'est héréditaire), souffre comme moi de cette fatigue permanente due à des globules mal foutus. Mais pas tous. Donc les médecins que nous pouvons consulter nous disent et ils n'ont pas tort ne vous plaignez pas ceux qui les ont tous peuvent en mourir, pas vous, reposez-vous bien (et je fais comment avec métro-boulot-marmots-dodo ?), voilà un peu de fer (qui dans mon cas n'aide pas), et nous devons vivre avec ça.<br />
Il se trouve qu'elle a souffert d'un cancer et qu'en sortie de chimiothérapie elle a eu droit à une période d'EPO comme ceux qui font du vélo. Elle relevait pourtant d'une pathologie et d'un traitement lourd, mais m'a dit Tu n'imagines pas comment c'est la vie avec un sang efficace, tu ne peux pas savoir, on n'est plus la même personne, je me reconnaissais pas, tout était si facile.</p>
<p>Je veux bien croire. La fatigue je vis avec presque en permanence, depuis l'enfance et plus lourdement depuis la puberté. J'ai appris à faire avec, à ne jamais m'écouter à moins de tomber (sinon c'est simple : je passerais mes journées à somnoler sans pour autant me sentir mieux au réveil). Je ne serais pas la même personne si je n'étais pas née fatiguée, jamais je ne me serais laissée enfermer dans la vie que j'ai et qui a consisté à limiter les dégâts en permanence. Je serais probablement beaucoup plus dure et aggressive envers les autres, avec cette présomption qu'ont ceux en bonne santé quand le cerveau sait carburer. Probablement insupportable à mon entourage car vivant trop vite (déjà que là même en me traînant je ne supporte pas l'absence de densité). J'aurais sans doute aimé l'amour au lieu d'être trop raisonnable parce que d'énergie limitée, je ne serais pas une camée de lecture cette activité qui régale le cerveau tout en permettant au corps de rester allongé et presque immobile.<br />
Trop de choses qui en découlent ou en ont découlé seraient différentes, ma vie est constitué, s'est constituée autour de cette fragilité. Peut-être que je ne saurais même pas me comporter si je n'étais plus épuisée. C'est exactement ce que tu écris "Elles font partie de nous".</p>
<p>PS : Cela dit pour l'EPO si quelqu'un a un tuyau sans passer par la case cancer (j'aimerais éviter le plus longtemps possible) ou coureur cycliste pro (trop tard), j'aimerais quand même rudement bien essayer. Le temps par exemple de boucler trois manuscrits que mes souffrances mettent en souffrances. Au diable les effets secondaires, je ne tiens de toutes façons pas à m'attarder.</p>Gestalt de Stockholm - gildaurn:md5:51e6c80a58fb7ae28b87d11e4e4e96642007-09-28T12:44:37+02:002007-09-28T11:44:37+02:00gilda<p>C'est impressionnant comme ton billet recoupe exactement mes pensées du moment. J'y songeais très exactement mercredi soir.</p>
<p>Je vais essayer de structurer et de ne pas trop m'étaler. Peut-être en séparant les deux axes bien distincts qu'il y a(vait).</p>Gestalt de Stockholm - GMurn:md5:a882f6687a7f95e4466004b1e758ba652007-09-28T12:11:59+02:002007-09-28T11:11:59+02:00GM<p>Oh, cette peur tellement familière de ne plus être vraiment soi-même si on a plus ses (petites et grandes) névroses sous la main...</p>
<p>Ce qui est rassurant, c'est qu'aux moments où elles ne sont pas là, ces névroses, (occupées ailleurs, parties faire un tour, ou juste un peu assoupies), on ne le regrette pas trop ce soi névrosé, et on s'habitue vite à l'autre (celui de soi qui va bien, va mieux, au moins un peu)</p>
<p>(et puis de toute façon, pour le moments de manque, il suffit de se souvenir qu'une bonne névrose, une bonne angoisse, c'est comme un bon troll : un mot bien choisi, une phrase bien tournée, une madeleine bien sentie, et tout le monde reviens fissa faire son ouvrage ;-)</p>Gestalt de Stockholm - anitaurn:md5:3a73d94dd139d6a47c82f54e14cb6b742007-09-27T21:48:21+02:002007-09-27T20:53:56+02:00anita<p>plein de choses qui rebondissent dans ma tête, avec ce billet et celui de Sam sur le confort, envie de poursuivre la trace dans cette direction.</p>
<p>Vivre avec un soi imparfait, humain, comme un pull dont on aurait réussi à adoucir les coutures trop strictes, pas très beau mais faisant usage... A méditer</p>Gestalt de Stockholm - Kozlikaurn:md5:a37aeb552cfc2ef6dc17b31d4ccaf58f2007-09-27T21:39:51+02:002007-09-28T10:17:39+02:00Kozlika<p>H. de Crayancourt > ah uiche, j'ai l'impression que <a href="http://www.coquecigrue.net/index.php?author=22" rel="ugc">ça fait un moment</a> que tu es coincé là-bas...</p>Gestalt de Stockholm - Kozlikaurn:md5:629f894cdc09cbb10da5a97608ff6a712007-09-27T21:08:34+02:002007-09-27T20:08:34+02:00Kozlika<p>Agréable mais totalement inefficace pour ce qui nous occupe. Au mieux une jouissive diversion, ce qui est déjà fort précieux, mais le fonds de commerce du bestiau n'en sera pas modifié !</p>Gestalt de Stockholm - Victoireurn:md5:6316287ac17497f156dd65eea54006982007-09-27T20:56:28+02:002007-09-27T19:56:28+02:00Victoire<p>...Pas mal non plus :) :) !</p>Gestalt de Stockholm - brolurn:md5:9901c136cb9793acf831147d4916e3c52007-09-27T16:09:25+02:002007-09-27T15:09:25+02:00brol<p>Moi, je ne m'allonge qu'en galante compagnie...</p>Gestalt de Stockholm - Victoireurn:md5:4f24fa1754cff29782cb4da2b8ce155e2007-09-27T15:25:54+02:002007-09-27T14:25:54+02:00Victoire<p>L'angoisse fait partie de nous , ok , trop d'angoisse moi je dis stop ,<br />
le bon docteur Freud peut nous aider<br />
à vivre mieux ,<br />
vite un divan , un fauteuil , que sais je , évacuons le trop plein !</p>Gestalt de Stockholm - brigetounurn:md5:446ac960f9636d0810ec39634be0ef852007-09-27T15:15:57+02:002007-09-27T14:15:57+02:00brigetoun<p>bien sûr elles font partie de notre "moi", et leur absence crérait un petit vide, mais je veux croire que l'on s'habitue.<br />
Et chaque fois qu'elles reviennent on ne souhaite plus que leur disparition totale</p>Gestalt de Stockholm - brolurn:md5:23a545ca0d75e82c14f8122764c91dfe2007-09-27T14:45:55+02:002007-09-27T13:45:55+02:00brol<p>Moi, ma <a href="http://www.brol.info/dotclear/index.php?post/2005/10/14/23-aux-isoles-inquiets" hreflang="fr" rel="ugc">névrose</a> est commune et me rend bêtement agressif ce qui a pour conséquence de m'enferrer dans un cercle vicieux... C'est ballot ;-(</p>Gestalt de Stockholm - Fincasor Twillarteeurn:md5:4c1567dbf0495654e2eff02ee9f7c1a52007-09-27T14:18:13+02:002007-09-27T13:18:13+02:00Fincasor Twillartee<p>Du confort de l'inconfort…<br />
Mmm…<br />
Intéressant.<br />
trèèèès intéressant…<br />
Mais le slogan de feu le docteur Zarifian est bien plus drôle !</p>Gestalt de Stockholm - H. de Crayencoururn:md5:4bbf08494684407ccfeb6063f7bebb582007-09-27T14:07:54+02:002007-09-27T13:07:54+02:00H. de Crayencour<p>Oh la la Kozlika!!! Comme tes paroles font écho à mes propres réflexions actuelles...</p>
<p>Enfin ça va beaucoup mieux depuis que j'ai compris que nous étions tous coincés à Stockholm...</p>Gestalt de Stockholm - Kozlikaurn:md5:6cf2aa50bdcbba41e52c98dfcd30cb3c2007-09-27T13:55:28+02:002007-09-27T12:55:28+02:00Kozlika<p>Pep > aucune trace sur le web en tout cas (à part justement un forum où j'avais déjà parlé de cette plaque, uh uh)</p>Gestalt de Stockholm - Pepurn:md5:91ee8914c900cda3feebd6134601e27b2007-09-27T13:32:36+02:002007-09-27T12:32:36+02:00Pep<p><q>Soyez fous, nous ferons le reste</q></p>
<p>C'est excellent !<br />
Tu crois qu'ils ont déposé cette baseline quelque part ?</p>Gestalt de Stockholm - KAurn:md5:d1289dbed523152766723f8a4b89e9912007-09-27T13:17:02+02:002007-09-27T12:17:02+02:00KA<p>La douleur est souvent le seul moyen de se convaincre qu'on existe :<br />« j'ai mal. Là. Donc je suis vivant. »<br /><br />
Et c'est comme ça que la névrose s'installe, avec armes et bagages.</p>Gestalt de Stockholm - Kozlikaurn:md5:c80883e10d660e7d378ad85ea3262a442007-09-27T12:35:00+02:002007-09-27T11:35:00+02:00Kozlika<p>La peur. Que ça revienne.</p>Gestalt de Stockholm - Franckurn:md5:e45846994a9c07760bbaaf18b8d7aaee2007-09-27T11:58:11+02:002007-09-27T10:58:11+02:00Franck<p>Et que ressent-on lorsque les angoisses ne sont plus là ? Le vide ou le soulagement ?</p>