... je crois bien que vous n'arriverez pas à ouvrir le pop-up. J'essaie de résoudre ça vous avez bien de la chance que j'ai trouvé la solution mais franchement ça serait peut-être l'occasion pour vous de vous munir d'un navigateur conforme aux standards, hmm ? Par exemple, Firefox : pas besoin de plus d'une minute pour l'installer et la tranquillité assurée. On a déjà dû vous le dire IE est truffé de failles de sécurité.

Fin de l'évangélisation. Reparlons de musique. Dans mon juke-box donc, des trucs que vous connaissez sans doute et d'autres moins connus. Je vous en parle.

15 août 2004

Gabriel Bacquier - Lakmé, ton doux regard se voile (Lakmé)

C'est le moment où le brahmane commence à comprendre que sa fille, prêtresse de leur ordre religieux, est amoureuse. En lui, la jalousie du père et l'interdit religieux le dispute avec la tendresse. Extrait de la version où le rôle-titre est tenu par Joan Sutherland. De tous les Nilakantha, celui-ci est mon préféré. Outre que je suis fada du timbre de Bacquier, je trouve que l'équilibre des sentiments est parfait.

Mady Mesplé et Jaqueline Millet - Duo des fleurs (Lakmé)

Je ne suis pas super emballée par cette version de Lakmé, sauf en ce qui concerne ce duo.

Natalie Dessay - L'Air des clochettes (Lakmé)

Où va la jeune Indoue... le «tube» de Lakmé avec la plus grande interprète de tous les temps passés et à venir. En toute objectivité, cela va sans dire...

(voir aussi le billet sur Lakmé)

1er août 2004

Bon anniversaire à Pachapoune Dédicacée : Montserrat Caballe - D'amor sull'ali rosee (Verdi, Il Trovatore)

13 juillet 2004

Billie Holiday - Strange Fruit

Les arbres du Sud portent un fruit étrange / Du sang sur leurs feuilles et du sang sur leurs racines / Des corps noirs qui se balancent dans la brise du Sud / Un fruit étrange suspendu aux peupliers...

Luz Casals - Piensa en mi

Un peu de bon vieux pathos une fois de temps en temps ça ne peut pas faire de mal. Après tout ce n'est pas pour rien que j'aime l'opéra... et le violoncelle ;-)

Ileana Cotrubas et Sherril Milnes - Dite alla giovine (Verdi - La Traviata)

J'adore ce duo, dont je collectionne les versions. Violetta a abandonné sa vie de courtisane pour aller vivre le grand amour avec son Alfredo. Mais le père arrive et lui explique qu'elle condamne ainsi socialement toute la famille, y compris la petite soeur d'Alfredo dont les projets de mariage risquent de s'effondrer devant le scandale. Elle résiste, se révolte puis accepte. Et finalement elle se résoud à quitter Alfredo : "Dites à cette jeune fille, si pure et si belle, que je me sacrifie pour elle et que j'en mourrrai".

Un moral d'acier moi ce soir.

12 juillet 2004

Hei-Kyung Hong - O quante volte (Bellini, "I Capuletti e i Montecchi")

Je ne sais rien de cette interprète, découverte dans une compilation, sinon qu'elle chante cette romance de Juliette exactement comme je veux l'entendre.

Lucienne Delyle - Mon amant de Saint-Jean

Ah, là c'est quand même autre chose que par Patriiiiiiiiiiiiiiick, non ?

Anna Moffo - Bachiana brasileira n° 5 (Villa-Lobos)

Vocalise la plus diffusée de Villa-Lobos, ici chantée par Anna Moffo (j'ai créé pour mon blogue un thème à son honneur, voir le switcher). Une anecdote : un ami et moi parlions d'Anna Moffo et de l'effet très... particulier que créait sur nous cette voix que nous qualifiâmes de "plus sexy des sopranos", notamment lors de ses descentes de l'aigu vers le grave (il explique ça beaucoup mieux que moi), de sa beauté... Il nous fallut un moment pour nous rendre compte qu'à nous entendre on eût juré qu'il était hétéro et moi homo ;-) En tous cas nous sommes tous les deux amoureux d'elle, ça c'est sûr !

Martha Argerich et Mischa Maisky - Sonate pour arpeggione (Schubert)

A la demande générale d'Eric Atlan, le premier mouvement de ma version préférée de la Sonate pour arpeggione de Schubert. Fermez les yeux... vous y êtes ? ... Alors ?

11 juillet 2004

Shirley Bassey - Cry me a river

Ma version préférée de ce standard.

Anne Sylvestre et Bobby Lapointe - Depuis le temps

Je connaissais et appréciais déjà l'un et l'autre depuis longtemps quand j'ai découvert qu'ils avaient chanté ensemble. Cette chanson est vraiment très drôle. J'ai entendu une fois une version "live" : ils riaient tellement eux-mêmes qu'ils n'arrivaient pas à chanter :-)

Colette Magny - J'ai suivi beaucoup de chemins

Une voix incroyablemet "black". Vous fermez les yeux et vous êtes dans un bar enfumé des années 50 à New York. Peu médiatisée, sans doute en grande partie en raison de ses engagements politiques radicalement contestataires, elle n'a eu qu'un "tube" : Melocoton.

Beverly Sills - Sillsiana

Une très grande soprano qui ne se prend pas au sérieux et qui le prouve dans ce pot-pourri qu'elle chantait en bis de ses récitals. Bien peu de chanteuses sont capables d'une telle autodérision. Peut-être plus drôle pour ceux qui connaissent les airs dans leur version "normale" ? (le gars qui chante avec elle à la fin, c'est le pianiste !;-))

Gundula Janowitz - Ach, ich fühls (Mozart, la Flûte enchantée)

Cet air est celui que chante tristement Pamina quand elle croit que Tamino ne veut plus lui adresser la parole (en fait il est soumis à une épreuve par Sarastro). A mon goût le tempo est un peu trop lent mais c'est malgré tout mon interprète préférée pour cette aria.

Jacqueline Du Pré - Kol Nidrei (concerto pour violoncelle de Max Bruch)

Cette mélodie hébraïque composée pour la communauté juive de Liverpool en 1880 est ici interprétée par l'une de mes violoncellistes préférées, Jacqueline Du Pré. Atteinte d'une sclérose en plaques elle est malheureusement morte trop jeune mais tous ses enregistrements sont des trésors.

Natalie Dessay - Ruhe sanft (Mozart, Zaide)

Amatrice (mais peu connaisseuse) de musique classique, j'achetais régulièrement des mensuels consacrés à la musique, qui offraient (et offrent encore) à chaque numéro un CD d'extraits des disques nouvellement parus. C'est comme cela qu'entre deux autres pistes j'ai entendu pour la première fois Natalie Dessay dans cet air, que j'ai acheté le CD puis d'autres avec Natalie Dessay, puis une première intégrale d'opéra, puis pris un abonnement, participé à un forum, lancé un blog... enfin bref, c'est à cause de cet air que vous me trouvez là aujourd'hui !

Montserrat Caballe - D'amor sull'ali rosee (Verdi, Il Trovatore)

Cet extrait est un enregistrement pirate d'une représentation à Florence en 1968. Caballe n'est pas la plus formidable des actrices, elle ne respecte pas toujours la "bonne" façon d'interpréter un air mais quand on est capable de sortir des choses aussi merveilleuses on peut bien le lui pardonner. Ecoutez la note finale : c'en est presque inhumain de longueur de souffle et de douceur. Ces "piannissimi" sont sa marque de fabrique, personne ne l'égale sur ce terrain. Le public déchaîné (dont une bonne partie la découvre à l'occasion de cette représentation) vous prouve que je ne suis pas la seule de cet avis !


Note : il faudra aussi que je vous mette un extrait de Nicolas Bacchus, dont je viens de me rendre compte avec honte que je ne vous ai pas fait le compte rendu de son concert à l'Attirail. Le plus beau c'est que je voulais lui acheter un CD et que ça aussi j'ai oublié ! Il faut dire que moi le soir je ne suis vraiment pas opérationnelle. Qu'il me pardonne. En attendant, vous pouvez aller l'écouter sur son site.