Depuis quand «féministe» est-il devenu une insulte ?
Par Kozlika le lundi 30 août 2004, 21:32 - Lien permanent
Ça me travaille depuis trois quatre jours ce truc-là. (Quand je ne suis pas en train de me demander quelle idée saugrenue m’est venue de décider d’arrêter de fumer...) Le dernier contexte c’est une discussion sur les forums de MacBidouille mais j’entends ça de plus en plus souvent. Et par de jeunes femmes.
Souvent ça commence bien : elles aggripent un malapris qui fait des blagues douteuses (en l’occurrence, lors d’une discussion sur la pudeur, «Les femmes moches devraient être plus pudiques») ou un bon bougre plein de préjugés qui pense que la personne qui vient de l’aider techniquement est forcément de sexe masculin. Alors elles bougonnent, s’insurgent, tout très bien avec de bons arguments comme quand j’étais jeune... Et puis patatras ! il y a la dernière phrase : «Je dis ça, mais attention hein, j’suis pas féministe» (ou une variante). Récemment encore, une collègue qui protestait avec énergie contre la discrimination dans les nominations de cadres concluait de la même manière.
Pourquoi ? Pourquoi ces femmes se défendent-elles d’être féministes ? Comment ce terme est-il devenu péjoratif aux yeux même de celles qui en d’autres temps l’auraient revendiqué ? La réponse immédiate pourrait être : parce qu’une partie des féministes avaient un discours anti-hommes violent, ostracique, et que cela a fait repoussoir pour les générations suivantes.
Mouais... Je ne suis pas convaincue. Vous en connaissez beaucoup des gens qui depuis le 11 septembre 2002 réagissent contre des propos racistes en terminant leur phrase par «mais attention, hein, je ne suis pas antiraciste» ?
Essayons de sonder quelques pistes :
- globalement, être militant-e, ça ne se fait plus ; discutons calmement au coin du feu sans nous emporter ; on n’est plus féministe comme on ne fait plus de politique : on ne laisse pas dire n’importe quoi sur les femmes et on s’intéresse aux problèmes de société, voilà tout ;
- féministes = hystériques = mal baisées = gouines ; je ne suis pas féministe parce que j’aime les hommes ;
- le féminisme a déstabilisé les rapports hommes/femmes ; autant revenir au statu pro ante, au moins on y avait des repères ; alors allons-y, mais allons-y mollo.
C’était ma réflexion embrouillée du jour... Enfin moi, je dis ça je dis rien, hein, j’suis pas féministe.
Commentaires
Hé bé. (Té)
Ouh la. Déjà en manque???
espèce de féministe !!! j'en profite parce que tu n'as pas encore arrêté de fumer, normalement, tu n'es pas trop énervée... j'y étais sur ce sujet (la pudeur, c'est fascinant l'encre que cela fait couler, pire que les larmes le rimmel)...et je me souviens avoir écrit "le premier qui me traite de féministe, je l'allume total" (j'espère que tu auras noté la polysémie du verbe), et comme toi tu l'encenses (on devrait arriver à une évocation comique)...ben rassure-toi, Koz, je me sens féministe, pas militante, mais au quotidien...mes amies, toutes plus jolies, féminines, sexy (et oui, nous sommes loin des stéréotypes) les unes que les autres le sont toutes, chacune à leur manière...par contre, as-tu déjà croisé une femme "anti féministe, moi oui, cela fait bizarre" ...lorsqu'il y a eu l'émission sur arte "sur le clitoris, l'excision" et le cinéma érotique au féminin, j'ai regardé cela avec mon fiston de 16 ans ...lorsque l'on regarde le monde, et même tout près de chez nous, il y a encore bien des raisons d'être féministes.
bonjour kozlika
je te l'avais dit, ce n'est pas la bonne année pour arrêter la clope ;)
plus sérieusement, je ne comprends pas non plus ce truc de ne pas vouloir passer pour une féministe, quand les problèmes des femmes sont toujours là...
alors quoi, il n'y aurait plus d'inégalités ni d'injustices, plus de harcèlement ? la moitié de nos élus sont des femmes ? idem pour les patrons ? vos salaires sont égaux avec ceux des hommes ? tout va bien dans les familles où les tâches ménagères sont équitablement partagées ?
tu as sans doute raison sur le militantisme, c'est passé de mode, dommage, les militantes du MLF par exemple avaient fait du travail utile
et puis, si les problèmes n'ont pas été réglés, c'est bien justement parce qu'il n'y en avait pas assez, de ces féministes, et trop de potiches qui n'ont pas voulu changer...
quant à faire fuir les hommes avec des idées trop marquées, je ne crois pas, ça ne fait pas peur, une fille qui veut qu'on la considère, je trouve ça tout naturel de défendre ses droits, c'est plutôt de ne pas le faire qui est navrant, les potiches sont d'un chiant !
si j'étais une fille, je ne me laisserais pas faire, je crois bien que je serais plutôt hargneuse, et qu'en tout cas je n'aurais aucune honte de mener ce combat
pour conclure, je suis bien content d'étre un garçon :D
Salut, je tombe ici par hasard.
La "réponse immédiate" ne me semble pas absurde. Certaines personnes (hommes comme femmes) n'ont gardé du féminisme que l'image d'un mouvement agressif. Les excès de certain(e)s féministes qui pensaient devoir demander des comportements sociaux parfaitement identiques et symétriques entre les hommes et les femmes ont probablement facilité la caricature du féminisme.
L'aspect Égalité des droits (civiques et sociaux) en est presque oublié. Ces jeunes femmes qui se défendent d'être féministe devraient se souvenir que le premier vote des femmes en France n'a pas 60 ans. Sans parler des salaires, en France, aujourd'hui : http://www.inegalites.org/article.php3?id_article=76 http://www.lexpress.fr/reussir/dossier/salaires/dossier.asp?ida=402722
Pour conclure, vive le féminisme, la petite différence, et ce blog sympa !
Féministe et féminine convaincue je me bats au quotidien pour assumer ce que je suis.
Besoin de personne pour changer une batterie auto ou la roue si elle est crevée mais je ne refuse pas le coup de main si on me le propose.
Se battre pour l'égalité de salaire, contre le voile, la muflerie de certains ou certaines et j'en passe ne me fait pas pour autant rejeter les hommes en bloque, d'autant plus que l'un sans l'autre promettrait de longues soirées d'hiver et d'été plutôt triste.
Je suis une femme est fière de l'être et je ne changerai ma place pour rien au monde.(tu as déjà vu un homme en talons aiguilles???)
C'est peut-être pour cela que parfois on me surnomme la Teigne. Ps / prends un cigarrette , un bon verre de vin et ne penses plus aux fausses féministes
Il me semble, Koz, que tu a mis le doigt, ou la main, sur la plaie. A l'époque où le femmes se sont dites feministe, homme et femmes n'avaient pas peur de vouloir s'investir. Prendre en main leur avenir. En un mot: MILITER. Ou que ce soit, dans une association, dans un syndicat ou dans un parti politique. Ce qui carractérise notre époque actuelle, c'est la volonté farouche de non prise de position. Un politiquement correct aseptisé et asexué. Comment veux tu qu'une femme accepte ses idées et positions femministes, quand autour de soit il est de bon ton de ne pas prendre de positions "subversives".
Le présent exige, ou on croit qu'il exige, que l'on doit être pour l'économie de marché (contrepèterie de société capitaliste) et le machisme.
Ok, je suis un ancien soixanthuitard retardé et idéaliste. Mais je pense qu'il faut à tout pris assumer ce que l'on est.
Deux choses me viennent à l'esprit.
Peut être que la personne rajoutant l'excuse "mais je ne suis pas feministe", a peur d'être rejetée pour ces idées, et donc tempère un peu ses précédents propos. Si c'est le cas, ce n'est pas si grave que ca, et ca ne remet pas du tout en cause son attachement à ses valeurs. Comment lui en vouloir d'être un poil sensible ?
Il y a deux fronts qui doivent s'equlibrer pour arriver à une stabilité : les anciennes moeurs doivent reculer, et les nouvelles s'installer. Dans un premier temps ca se fait en militant du coté féministe, et en contre argumentant du coté "traditionnaliste". Avec le temps, j'espere que tout le monde se sera accordé sur un principe satifaisant pour le bonheur de tous.
@kozlika: je suis partisan de la réponse immédiate. Je suis tellement écoeuré par certains propos de la plus connue des "féministes françaises" (rassurez-vous je ne dirais pas qu'il s'agit d'Isabelle Alonso) que finalement, oui. Le terme féministe prend à mes yeux une connotation agressive, fémino-macho, anti-hommes etc.. QUI N'EST PAS (et c'est dommage) sa signification première. Je pense qu'on joue sur les mots. Il y a le "feminisme" le vrai, celui qui a sa signification éthymologique, celui qui est louable car il y a encore beaucoup trop de femmes victimes de leur condition de femme. Et il y a le féminisme "à la Alonso" (de grâce si vous aimez I.Alonso pardonnez-moi mais certains de ses propos ont été à la limite de me faire vomir et il m'en faut beaucoup pour que je sois écoeuré), c'est-à-dire pinailler en disant "par défaut, le pronom personnel plurierl mixte c'est "ils" et c'est représentatif de notre société hautement machiste patati patata.." alors que son statut de chroniqueuse lui confère un salaire nettement au-dessus de la moyenne et lui donnerait presque le droit d'oeuvrer (au moins financièrement) dans des associations humanitaires pour femmes en détresse du style "Les Ami(e)s du Bus Des Femmes" (aide psychologique et matérielle aux prostituées parisiennes) ce qui à ma connaissance n'est pas le cas. Paroles, paroles, paroles..
@ST: bien trouvé et très drôle ;)
@L'Autruche: je suis tout à fait d'accord
@Laurence: j'ai déjà vu des hommes en talons-aiguilles :P
@ Zub: (concernant le politiquement correct et la non-prise de décision) je ne vois pas les choses sous cet angle mais ce que tu dis est assez intéressant ;)
J'allais oublier: tant qu'on m'allume et qu'on m'encense je veux bien "traiter" une femme de féministe :P (tant que çà reste de l'humour bon-enfant)
@Laurence : Tout comme Angrave, j'ai déjà vu des hommes en talons aiguilles... j'en connais même un qui ne porte que ça comme chaussures (sans pour autant être un travesti, drag queen ou autre) ;-) De même, je suis heureux de pouvoir mettre ma jupe quand le contexte le permet (bin oui, un homme en jupe (je dis bien jupe, pas kilt) c'est pas encore socialement acceptable partout... :-/ Tiens, faudrait que j'envisage de créer "l'homminisme"... on est brimé dans nos choix vestimentaires... révoltons-nous ! ;-) )
Attention j'ai rien contre les hommes en jupes, robes, tallons aiguilles ou autres, c'était juste pour rire. J'ai eu l'occasion d'en voir et j'ai trouvé cela très beau sans rien de choquant. La référence aux talons était une manière de dire que notre sociètè nous catalogue en fonction de ci ou de ça: Tu portes une robes tu fais parti du sexe dit faible pour être poli mon oeil pour pas dire autre chose. C'est facile
-"Tiens, faudrait que j'envisage de créer "l'homminisme"... on est brimé dans nos choix vestimentaires... révoltons-nous ! ;-) )"crées déjà une asso est tu seras étonné du nombre d'adhèrants, quand a être brimé si il n'y avait que sur ces points là se serait peu. J'ai le souvenir en 79 d'avoir postulé pour un poste : ouvrier en tournage fraisage .(boulot qui a l'époque me passionné) Cela m'a été refusée pour la simple raison que j'étais qu'une fille, alors de rage je suis devenue Animatrice socio-culturel. Mais a chaque fois que l'on me dit :mais tu es une fille tu peux pas faire, cela me prend la tête. Mais bon je suis catalogué dans la race des exentriques ou des teignes cela dépend.
Soyons clairs : ma remarque sur "l'homminisme" était uniquement une boutade... ;-) Et j'ai totalement conscience que ce que les femmes ont vécus et continuent à vivre n'a aucune commune mesure.
(Mais je dois avouer n'avoir toujours pas digéré le soir où je me suis fait injurié car je portais une jupe... surtout parce que l'amie avec qui j'étais ce soir-là s'est également fait insulté simplement parce qu'elle était avec moi :-/ Il y a vraiment des c**s sur cette planète.)
Oui mais cela tu n'y peux rien et moi non plus. Si tout les c..s volaient il y aurait des embouteillage dans le ciel
Tentons de répondre à la question sans tomber dans les remarques générales sur les difficultés d'évolution aéronautique de ceux qui manifestent une opinion différente.
Et écartons d'emblée la typologie des antiféministes que vous dressez (ramollissement généralisé, féministe = gouine, peur de la déstabilisation sexuelle). Je suis hostile au féminisme, le revendique, ce qui m'exclut de la première catégorie, n'ai rien contre les femmes au contraire, ce qui m'exclut de la deuxième, et n'ait aucun problème de rapport avec l'autre sexe. Ajoutons que je suis un homme mais cela ne devrait avoir aucune pertinence.
Pourquoi cette hostilité, qui est partagée par des membres du beau sexe ?
Tout simplement parce que le féminisme d'aujourd'hui (je ne juge pas celui d'hier, je n'y ai pas été confronté) cumule les pires travers de la gauche et de la droite. Avouez que ça fait beaucoup.
A la gauche, il a emprunté le terrorisme intellectuel du "qui est contre moi est réactionnaire", en l'espèce soit mysogine, soit névrosé, soit impuissant, bref : ringard. Et cela s'applique même aux règles de la grammaire. Les mots ont un genre et non un sexe ? Peu importe, le mot sacré féminin est employé, les règles du Français seront jetées aux orties pour créer des beautés du genre "l'auteure du livre", la "procureure", ou les adhérent.e.s. Même Colette et Georges Sand ne se seraient pas permises.
A la droite, il a emprunté la croisade morale. Toute nudité ou allusion sexuelle à des fins autres qu'artistiques (et encore, l'art est surveillé) doit être condamné dans les termes les plus vifs, et si c'est par u ntribunal, c'est pas plus mal. Toute atteinte à la féminité est un crime. Et cette notion de l'atteinte est plutôt large.
Je comprends fort bien les femmes, elles sont nombreuses dans mon entourage, qu'il soit familial, personnel ou professionnel, qui, légitimement outrées des inégalités subsistant entre les sexes, et presque toujours en faveur du sexe masculin, soient elles même gonflées par des attitudes agressives et démagogiques, fut-ce "pour leur bien", et commises en leur nom par des personnes à qui elles n'ont rien demandé.
Je caricature ? Je soulève des préjugés ?
Mon aversion du féminisme, je n'ai pas peur du mot, est devenu définitif lors d'une audience d'assises, où je défendais une femme accusée d'avoir fait exciser sa fille. Deux associations féministes connues s'étaient constituées partie civile, représentées par des avocates fort réputées pour leur engagement féministe.
Ma cliente était une malienne, de 25 ans au jourdu procès. Elle même excisée dans son enfance, illettrée, ne parlant que très mal le français, elle a été mariée à 16 ans sans qu'on lui demande son avis à une personne ayant l'âge d'être son grand-père (63 ans au jour du procès).
Elle a fini par rejoindre son époux en France, qui lui a fait trois enfants en cinq ans à peine, venant s'ajouter aux cinq qu'il avait déjà eu avec la première épouse.
Elle ignorait totalement le fait que l'excision soit interdite en France. j'en suis encore convaincu. Elle a fait exciser sa première fille, je ne rentre pas dans les détails mais l'opération, si j'ose dire, est atroce.
Le médecin scolaire de la petite fille ayant découvert la chose, elle fait un signalement qui amène cette femme devant les assises (la mutilation aggravéee par le caractère d'ascendat de l'auteur sans e est un crime passible de 15 ans de réclusion criminelle. .
Les associations parties civiles vont sonner la charge contre l'excision, ce en quoi je ne peux que les approuver. Mais il leur fallait une condamnation non pas de l'excision, c'était acquis, mais de notre cliente. Un point essentiel du débat était : "savait elle que l'excision était interdite en France ?". Nul n'est censé ignorer la loi, bien sûr. Mais i lfaut comprendre cette présomption : si nul n'est censé l'ignorer, tout le monde n'est pas censé la connaitre. Le ministère public, qui doit apporter la preuve de laculpabilité, est dispensé d'apporter la preuve que l'accusée connaissait l'interdiction légale. Mais le code pénal précise quand même qu'il n'y a pas de crime sans intention de le commettre. cette intention criminelle suppose que l'accusée ait voulu atteindre un résultat qu'elle savait interdit par la loi (dol spécial). Faute de quoi, il fallait acquitter.
Et ces associations vont multiplier des arguments spécieux, parfois à la limite du racisme ("En Afrique, on ne répond jamais directement la vérité à une question" ; "L'information circule avec la coutume de l'arbre à palabre..."), pour enfoncer ma cliente et démontrer contre toute évidence que : 1 - ma cliente parlait français (c'était facile : quand elle ne comprend pas, elle souriait et faisait oui de la tête pour ne pas vexer la personne qui lui parle) ; 2 - Qu'elle savait que l'excision était interdite mais qu'elle l'a fait quand même, quitte à lui faire encourir du coup le maximum de la peine.
A mes yeux, elles se sont déshonorées, et je m'en suis pris vertement à elles. Je leur ai rappelé que ma cliente avait elle même été excisée, que c'est un crime qu'elle a subi, commis par ses propres parents, que la loi française reporte le point de départ de la prescription à la majorité dans ces cas, que ma cliente ayant 25 ans, le crime qu'elle a subi n'était donc pas prescrit, et que plutôt que d'être partie civile contre elle et la pousser vers la prison, ces associations devraient être à mes côtés, pour défendre une victime de ce contre quoi elles prétendent lutter : mutilation sexuelle, mariage forcé, polygamie et subordinatio nde la femme. Mais leur vision binaire du monde n'accepte pas ces subtilités : ce qui n'est pas avec moi est contre moi, c'est une complice d'excision avant d'être une excisée, peu importe le poids de la coutume, de son éducation, qu'elle n'ait jamais eu accès à la connaissance, peu importe que son amour pour sa fille soit incontestable et réciproque, la Cause du féminisme exigeait qu'elle fût condamnée.
Alors, je comprends et j'approuve les femmes qui se révoltent contre les inégalités de notre société, les réactions de beaufs qui se croient spirituels, et se refusent farouchement à être assimilées avec ces méthodes. Je ne les en respecterais que plus, si c'était seulement possible.
bonjour , je voudrait faire juste un remarque sur une inégaliter homme/femme qui m' a concerner recament , sauf que dans ce cas c' est l' homme qui est inpuissant .Je parle de l' avortement , u homme n' a pas LEGALEMENT voix au chapitre sur ce sujet qu' il le souhaite ou le refuse c' est la mere qui est seule juge , pourtant au final il on les meme responsabiliter ! Je ne parle meme pas des gardes conjointes qui ( je n' ai aps de chiffre alors je peut me planter ) sont rarement a l' avantage des hommes .
une autre remarque BCP plus puéril (dsl d' avance hein ) Les femme veulent l' egaliter , moi je suis d' accord , mais je veut qu' elle Flingue ce vieux dicton malgrer tt d' actualiter " l' homme propose , la femme dispose "...
Eolas > je ne néglige pas ton commentaire, j'y répondrai (réunion de famille...)
(Préambule : Eolas, ton préambule ne signifie pas que tu trouves que les propos de mes invités volent bas j’espère ?) ;-)
Que d’aucuns et d’aucunes rejettent le féminisme, quel que soit le nom qu’on lui donne, ne fait pas le moindre doute dans mon esprit et je serais bien naïve de m’en étonner, mais assez naïve pour le regretter cela dit ! Ma question initiale portait sur la perception péjorative qu’en avaient des femmes qui en d’autres temps auraient revendiqué ce terme. Dans le même fil, je ne dresse donc pas la typologie des antiféministes, mais cherche les raisons qui font à ces femmes renoncer à et même rejeter l’appellation féministe tout en défendant la cause des femmes.
Mais puisque tu parles de ton hotilité au féminisme, allons-y. Je partage pleinement l’opinion de ceux qui t’ont répondu sur le blog de Veuve Tarquine selon laquelle tu ne peux considérer le féminisme comme un bloc monolithique tant sa diversité est grande, tant dans les sujets de préoccupation que dans les moyens d’action. (Notons d’ailleurs que d’un bord à l’autre du féminisme on se dénie le droit de revendiquer le terme.)
(Juste en passant à part ça : tu as bien de la chance de n’avoir aucun problème avec l’autre sexe. Moi j’en ai. Et aussi avec ma mère. Le pauvre Freud se retournerait dans la tombe s’il t’entendait. ;-) )
Mais je ne vais pas éluder le sujet en en récusant les termes. Admettons donc pour les besoins du dialogue que LE féminisme existe.
La grammaire : cela te semble excessif... La psychanalyse aussi ? Les travaux de Lacan sont-ils à mettre à la poubelle ? Si l’on accorde aux mots – et à leur genre – une portée au-delà du sens premier, bien sûr que la grammaire a une importance ! Et qu’il n’existe pas de genre pour certains mots a une portée. Faut-il alors les inventer ? L’invention de ‘procureure’ donne-t-il un accès plus facile à la profession ? Ça se discute, comme dirait un féministe notoire...
Sur la “croisade” de certaines, c’est un cas classique de prétendue cause (le féminisme) qui sert de prétexte à d’autres causes (l’ordre moral) ; “féministe” me reste ici sacrément en travers de la gorge et c’est vraiment pour maintenir le dialogue que je ne hurle pas. Cela dit, c’est un peu comme l’histoire de la bannière évoquée chez Veuve Tarquine : un sein à l’air ça n’est pas bien grave, une femme à poil pour vendre de l’engrais à gazon c'est surtout stupide, un slogan à double sens (“elle aime être fouettée”) peut être drôle, mais quand ça devient systématique et matraqué à longueur de pub, ça finit par user les nerfs.
Quant aux raisons qui ont rendu ton aversion définitive, elles touchent à bien d’autres domaines en sus de l’égalité entre les sexes ou de luttes féministes ; si tu as été choqué par les volontés de féministes de faire condamner ta cliente, je suis moi effarée de ce que certains défendent qu’il faille laisser faire au nom du respect des cultures, au nom de l’antiracisme.
Et cela n’a pas créé chez moi d’aversion définitive pour toutes les associations antiracistes, mais seulement pour celles qui défendaient ce point de vue.
Tu me diras : le mouvement antiraciste n’est pas un bloc monolithique... S’pas ?
Si je peux me permettre, je reviens 2 secondes sur la pub pour engrais "elle aime être fouettée". Je ne suis ni femme ni féministe, mais à une époque où la pub est morte (en terme d'inspiration s'entend), je trouve çà plutôt drôle. J'ai même la prétention de dire qu'objectivement, dans l'absolu, C'EST drôle. Ce qui ne l'est pas (et qui rend la pub pas drôle) c'est effectivement la répétition de ce genre d'humour délicat. Normal, toute répétition est énervante: les haricots verts c'est bon, mais matin midi et soir pendant 10 ans, je crois que peu de monde est prêt à relever le défi ;) Et c'est dommage parce qu'une pub qui vient titiller le petit côté taquin bien planqué (ou mal dissimulé :P) qui sommeille en nous, c'est plutôt sympa..
Et pour rebondir sur l'histoire des "anti" -> petite expérience personnelle: je suis un homme et je suis hétérosexuel, mais la vie m'a confié des amis qui pour une bonne partie d'entre eux sont homosexuels. Et naturellement, je milite avec eux pour le droit à ne pas être perçu comme des gens "différents" (j'ai une sainte horreur pour cet adjectif) voir pire -> "anormaux". Et quand je vois les actes puérils, sots et affligeants de la plus grande assoc' française de défense des droits de la communuaté gay-lesbienne (je ne dirais pas son nom mais çà commence par "act" et çà finit par "up"), on se dit qu'il mettre les bouchées doubles. Histoire que lorsqu'ils fassent reculer le schmilblick d'un pas, les autres aient avancé de 2.
Enfin c'est un autre débat.. mais pour dire que les actes et les dires de certaines personnes (physiques ou morales) qui se prétendent être représentants d'une cause X (féminisme, anti-racisme, droits homosexuels et caetera..) ne sont pas forcément à prendre comme paroles d'Evangile, et encore moins comme très représentatif des valeurs prétenduement défendues. Ce n'est qu'une parole, parmi toutes les autres.
Ca y est, j'ai fini ma tirade incompréhensible :P
c'est vrai, aujourd'hui toute prise de position fait peur, même celle-ci.
"c'est vrai, aujourd'hui toute prise de position fait peur"
Par mon biais un article de journal (Info haute-vienne et Info puy de dome) est paru sur le port de la jupe par l'homme (voir copie de l'article sur www.i-hej.com). Ce journal est distribué dans tous les foyers de ces départements. Au vu du nombre de personnes que je connais, j'espérais que quelques uns abordent le sujet, étant un sujet très peu courant. Et bien, même pas un seul ! Comme si cela était tabou. Comme si les gens avait peur de dire qu'ils sont "pour" de peur que les prégugés retombent sur eux, ou peur de dire qu'ils sont "contre" de peur de passer pour un "raciste" en quelques sortes.
Cet article a été publié à plus de 300 000 exemplaires et je n'ai eu qu'une seule réaction, et par mail d'une personne faisant des reportages.
Et dire que la différence entre un pantalon et une jupe n'est qu'une simple couture à l'entre-jambe !
Pour l'instant, seules 10 femmes ont répondu au sondage de mon site sur les jupes pour hommes. Alors n'hésitez pas à donner votre opinion en y participant. Merci d'avance.
Si "feministe" ne doit pas etre considérée comme une insulte, alors pourquoi "macho" en est il une ? (insulte ou péjoratif...c du pareille au même)
Les femmes se défendent d'être féministe au même titre que les hommes se défendent d'être macho. Les femmes n'aiment pas les macho au même titre que les hommes n'aiment pas les féministes.
Voilà, c pas bien compliqué à comprendre !!!
« Les femmes se défendent d'être féministe au même titre que les hommes se défendent d'être macho. »
Si j'ose dispenser un conseil céans, je suggérerais au commentateur ci-dessus de faire l'effort de lire un billet avant de le commenter.
Personnellement, je suis très fière de porter la bannière féministe, sans doute tout autant que l'intelligence de certains commentaires laisse deviner la profondeur du machisme dont ils sont empreints...
Personnellement je tiendrai avec joie l'autre côté de la banderolle :)
Je ne voie aucun rapport même lointain entre feministe et macho pour moi c'est m^me l'opposé le féminisme tel que je le concoi est pour le respect mutuel des hommes et des femmes, la libération des carcans culturels qui empêchent aux hommes et aux femmes d'être maitres de leur vie (marriages forcés, excisions,coutûmes qui entravent la communication homme femme, qui encourage la violence et le pouvoir de l'un sur l'autre...l'inégalité des salaires...) quel rapport donc avec le machisme qui consiste pour moi a considerer que la femme doit servir l'homme et lui obéir
Oui, toujours les mêmes raccourcis & autres préjugés à la noix. Mais où sont-elles, ces infâââmes féministes "anti-hommes" (pléonasme pour ertaon(e)s apparemment), lesquelles se baladent sécateur à la main ?! Personnellement, je n'en ai jamais vu de ma vie.
Des machos, en revanche, j'en croise tous les jours (que ceux-ci m'abreuvent de "chaaarmaante" ou de "tu suces") :o( & ils en font, des ravages, ceux-là. Le réaliste, faudrait peut-être stopper les généralités, non plus.
Le féminisme, à l'inverse de l'anti-racisme, demeure particulièrement "mal vu". Lorsque je "proclame" que je le suis, méfiance & autres réflexions dont vous cernez je pense le contenu fusent illico. NON, je ne suis pas une frustrée velue anti-hommes (dichotomie absurde), OUI, je sais bien qu'il y a des femmes qui sont pas cool aussi, heeeein (merci de m'apprendre al vie, entourage)... Là n'est pas la question.
Parfois, j'ai l'impression qu'une force invisible tend à nous remettre à notre place. Vous connaissez son nom ? ;o)
On peut aussi rencontrer des "femmes machos". Quand j'entends des filles ou des femmes dirent "un homme ne peut pas porter de jupe parce que c'est un homme !", çà me fait penser aux hommes machos qui disaient il y a moins d'un siècle "tu ne peux pas porter de pantalon car tu es une femme !".
Exact. Et c'est pour cela qu'il y a du boulot. Car il s'agit avant tout d'un SYSTEME via lequel toutes et tous ne sont pas forcément d'accord... Ou se vautrent à pieds joints(j'ai entendu encore hier ma voisine hurler à son choupinet "mais tue s un hooomme, tu DOIS te comporter en homme !!!!") :o/
et oui, c'est encore comme çà. Perso, mes filles jouent aussi bien aux petites voitures, au tracteur, ou au bricolage qu'à la poupée, à la dinette, etc, même si certains disent "mais c'est un jeu de garçon !".
Nous sommes tous largement les enfants du féminisme. Et personne ou trés peu ne songent à remettre les fruits du féminisme en cause.
Mais pour les hommes, de ma génération (les moins de 40 ans), le féminisme a été l'unique discours sur les relations hommes - femmes admissible. Un discours forcement biasé parceque d'abord (uniquement) préocuppé du sort des femmes.
C'est en train de changer, et c'est une trés bonne chose.
bon ben salu gang de féministe vous etre just der con dla vie la moi je suis en manke de .... loll mai thianna aussi alors je vous propose un marchélah bon samedi a 12h56 on se rencontre au plaza hotel a new yorkk mai ne vien pas avec kelkun paske simon lah jva faire ket chose ke tu vas regreter ma vieille ...... lol be bye !!!!!!!!!!!!!
Je suis si heureux de m:approcher d:un monde parfait cèst-à-dire mené par des femme...
ou est ma laisse
Poupou, on est au vingt-et-unième siècle, ôtez donc les toiles d'araignée sous lesquelles vous êtes enseveli, ça vous pourrit le teint.
http://hermaphrodite.fr/article315
Cet article est un début de réponse.Si tu as l'ouverture d'esprit necessaire pour le lire bien sur.
Nom bidon, mail bidon, on n'assume pas ce qu'on pense, #35 ?
De surcroît l'article que tu pointes est bourré de contre-vérités (le « naturel » de la domination chez l'homme et de la soumission chez la femme) quand ce ne sont pas des mensonges (les discours prêtés aux féministes). Sans parler de l'absence totale de réflexion sur l'industrie pornographique. Bref, tout cela ressemble à un bon gros justificatif barbotant dans des pseudo-postulats sociologiques ou psychologiques où l'affirmation péremptoire tient lieu de réflexion sans que jamais ces affirmations soient étayées par autre chose que les travaux de MM. Barducommerce et Marshmallow.
C'est un peu court, jeune homme. Dommage, le sujet aurait pu être intéressant. Le féminisme comme tout mouvement de contestation cherchant à remettre en cause des valeurs établies, a connu ses dérives. Mais ça n'est certes pas ce machin qui fera avancer le schmilblick.
"Une femme moderne s’imaginant égale en tous points à un homme ressemble au même chaton d’appartement s’imaginant aussi féroce qu’un lion en cage."
Il y a encore des gens pour écrire des choses comme cela! légèrement projectif, sans doute...
@ Anita : dans un autre style moins poétique, j'aurai tendance à dire "ptite bitte, va !" ;-)
Les trois personnes qui ont répondu à "Nom ou Pseudo" ont eu recours à des attaques personnelles.
On se demande vraiment pourquoi "féministe" est devenu une insulte.. ;)
LVB, un peu de mauvaise foi ne nuit pas au débat, mais point trop n'en faut.
LVB a raison. 3 personnes sur 3 c'est quand meme beaucoup, et c'est bien plus qu'un "peu de mauvaise foi" (1/3 peut etre, mais toutes??NON), c'est révelateur du trait de caractere d'une majorité de feministes que les gens normaux reprouvent.. Et c'est pour ce type de comportement que le mot feministe est devenu une insulte.
Le problème du féminisme actuellement c'est quil est trop souvent représenté par des féministes puritaines qui ont certains discours qui n'ont rien à voir avec la mixité et la parité homme-femme. Isabelle Alonso (la seule féministe sur le service public audiovisuel avec ses passages hebdommadaires), Marie-Victoire Louis, Suzanne Képès (décédée en 2003) et quelques autres ont toutes un discours conservateur et puritaniste et sont bien loin de représenter la majorité des femmes. Elles ne comprendront peut-être jamais que le féminisme doit s'additionner avec l'hominisme et non l'inverse sinon ça n'a pas de sens et ce n'est pas crédible.
NPNS bien que cette asso soit aussi critiquer est beaucoup plus ouvert au débat et n'est pas sectaire au point de vue de différentes opinions.
Christine Angot, Catherine Breillat, et Catherine Millet sont elles aussi féministes. Elles sont modernes et ont peu à voir avec les Chiennes de garde.
Je mettrai l'accent, comme Aurélien, sur la diversité DES féminismes.
Alors même si votre analyse dénonce bien cette tendance à se prévaloir d'"un" féminisme honteux, il faudrait quand même en finir avec LE féminisme. Ca ne veut rien dire.
Entre l'essentialisme de Fouque et le féminisme de Beauvoir il y a un monde tel qu'une même personne pourra se dire féministe et... antiféministe.
Bonjour,
je suis un homme avec femme et enfants et je porte des jupes de façon masculine.
Un homme peut porter des jupes tout en restant mec. Les femmes ont su nous montrer qu'elles savaient rester femmes tout en portant des pantalons, alors qu'elles ne pouvaient en porter il y a un siècle.
Que ce soit avec pantalon ou jupe, çà fera féminin ou masculin selon le style du pantalon ou de la jupe et en fonction des autres vêtements qui l'accompagnent.
Pour vous donner une idée de ce que je porte et des actions que je mène pour aider le retour de la jupe dans la garde-robe masculine, je vous invite à visiter mon site perso : http://www.jupeskirt.eu. On y trouve aussi les articles de médias
(papier et télévisé) dont j'ai fait l'objet, ceux que j'ai rédigés, mes anecdotes, des photos et des liens vers des sites de vente de jupes pour hommes.
Jupement votre
Jérôme
Kozlika, je ne savais pas que vous étiez féministe
Vraiment ? C’est donc que vous ne connaissez pas grand-chose de moi ;-)
Il y a trop d’hommes qui jugent préjugent méjugent grugent grabugent le féminisme là-dedans, et là comme partout, il n’y en a que pour eux. Ils ont même obtenu des congés “paternité” sans même les avoir demandés et ça c’est fort. Si les femmes étaient
des hommes, les problèmes seraient résolus depuis le temps des cavernes.