Ça s'appelle Gandi
Par Kozlika le dimanche 26 juin 2005, 16:55 - Lien permanent
Vous savez ce qu'est un registar ? C'est un organisme s'occupant d'enregistrer l'achat d'un nom de domaine auprès de l'ICANN (Internet Corporation of Assigned Names and Numbers).
Gandi, registar français indépendant, est à vendre.
Maxime Ritter, Laurent Gloaguen, Olivier Meunier et Pep, puis beaucoup d'autres, en ont parlé sur leur blog.
Fondé par des pionniers de l'Internet particulièrement actifs dans ce qu'on pourrait appeler « l'Internet citoyen » – Laurent Chemla et Valentin Lacambre –, Gandi proposait des noms de domaines à un prix acceptable pour la majorité des internautes.
L'inscription de mon nom de domaine via ce registar faisait partie de mes projets, comme d'utiliser le plus possible des logiciels libres, chercher un hébergeur associatif, etc. J'ai signé la pétition.
Mise à jour du 27/6 : Une mise au point de Laurent Chemla
Commentaires
Moi aussi. J'essaierai de faire un billet demain
En même temps, les associés de GANDI ne vendent pas, que je sache, contraints ou forcés, ni le couteau sous la gorge. Ils se sont mis d'accord pour vendre la société qu'ils ont fondée, pour tout un tas de raison dont bon nombre échappent probablement aux conjectures, parfois fantaisistes, qu'on peut lire ça et là sur l'Internet. Ils ont atteint au moins un de leurs objectifs : jouer la baisse sur le marcher des noms de domaine. Pour cela, on peut leur être reconnaissants ; mais la vente n'y changera rien. Ils ont maintenant des concurrents encore moins cher qu'eux (et je parle bien de bureaux d'enregistrement honnêtes, pas de ceux qui enreregistrent les domaines en leur noms et en louent l'usage à leurs clients).
Pour l'instant eux seuls connaissent le nom du repreneur, et nul ne sait quel sera son projet, ni quelle direction il entend imprimer à la politique commerciale de GANDI. Pour l'instant, je préfère me garder du procès d'intention et du préjugé facile : en l'état actuel des choses rien ne permet d'affirmer que la politique de GANDI va changer radicalement. (D'ailleurs, en ce qui concerne les domaines existants, je ne vois pas bien comment le repreneur pourrait décider unilatéralement une modification substantielle du contrat qui le lie à ses clients). Et par ailleurs je ne me sens aucune légitimité pour exiger quoi que ce soit (et auprès de qui ?) dans une opération commerciale privée parfaitement légale et légitime.
Akynou, j'ai corrigé, tu avais mis ton pseudo de l'Hôtel, hu hu ;-)