Le plus beau métier du monde
Par Kozlika le dimanche 27 novembre 2005, 08:28 - Lien permanent
J'ai grandi dans une cité HLM à Ivry-sur-Seine. On ne disait pas de nous qu'on était du neuf-quatre mais qu'on habitait une banlieue rouge. Et le fait est que si ce n'était pas le cas de ma cité à moi, il y avait beaucoup de cités en briques rouges, ça oui. Et il y avait des tas de trucs sympas là-bas.
Par exemple, il y a les voisins qu'on croise dans la cité et que Maman appelle « camarades ». C'est formidable d'avoir plein de camarades comme ça, elle doit bien s'amuser pendant ses réunions, maman. Et tous les dimanches matin, il y en a deux qui sonnent à toutes les portes et proposent l'Huma Dimanche, des croissants et Pif Gaget. Et on achète les trois, et Maman en profite pour parler avec ses copains.
(Enfin ça c'était au début, parce qu'après elle a quitté leur bande à cause d'un truc qui s'était passé vachement loin et après tintin, plus de Pif, plus de croissants et pourtant les autres gens de l'immeuble, même les pas-camarades, ils y avaient droit. C'est quand même pas juste je trouve parce je comprends bien que les autres ils prennent ça mal, moi aussi s'il y en avait un qui quittait notre bande je ne lui causerais plus mais moi qui n'ai jamais été une camarade ils pourraient me donner le Pif Gadget et vendre des croissants juste pour moi, sans la part de Maman par exemple. Mais je n'ose pas le dire parce qu'ils ont l'air vraiment fâchés.)
La Personne la Plus Importante de toute la cité, mais alors vraiment importante, celle que tout le monde respecte et lui parle poliment, c'est La Gardienne. Je la vois tous les jours parce que comme j'égarais souvent mes clés, Maman a décidé que je les déposerais en allant à l'école et les récupérerais en rentrant. Elle a une loge avec un comptoir et un grand panneau où sont accrochées plein de clés et une table avec tous les colis qui ne rentrent pas dans la boîte aux lettres ; si elle voulait elle pourrait entrer chez tout le monde ! Et puis surtout elle a deux grands portraits affichés au mur. Quand elle est derrière son comptoir c'est comme si les messieurs qui sont là nous surveillaient aussi pour qu'on ne lui manque pas de respect. Celui avec la moustache il s'appelle Joseph, c'est un type formidable qui faisait gaffe à ce que tous les gens de son pays aient à manger et soient bien élevés, c'est pour ça qu'on l'appelle aussi Petit Père. L'autre c'est Maurice, il est mort il n'y a pas longtemps et tout le monde était très triste ici, mais elle a gardé sa photo parce que le nouveau il n'est pas si bien.
Quand je vais chercher ma clé, il y a toujours plein de gens qui sont là. Ils lui laissent des papiers qu'elle pose sur son comptoir et qu'elle me tend avec les clés (« tiens donne-sa à ta mère, ça lui remettra les idées en place »), et c'est elle qui garde l'argent des croissants aussi, et elle vend l'Huma Dimanche même en semaine ; ça doit être pour ça que ses sapins de Noël sont toujours super beaux. Je n'ai pas vu sa machine à écrire mais elle doit être dans son appartement je pense parce que je sais qu'elle est secrétaire de cellule. Elle sait vraiment faire plein de trucs.
Elle nous suveille quand on joue dehors, qu'on ne jette pas de papiers par terre, qu'on ne marche pas sur les pelouses, tout ça. Et on fait gaffe parce que si on fait des bêtises elle nous dispute et après elle dispute nos parents et après nos parents nous disputent aussi, ça fait des tas d'histoires.
Je me souviens du jour où elle a disputé ma mère parce qu'elle laissait ma sœur aller dans les manifs à la Sorbonne. Elle disait que c'était bourgeois, et bourgeois, c'est mal. Mais Maman est vachement courageuse, elle lui a tenu tête, moi j'avais un peu peur qu'elle ne me donne plus les clés alors j'aurais bien aimé que Maman dise tout comme elle. En fait elle a continué à me donner les clés, je m'inquiétais pour rien, mais après cette histoire elle m'a dit que maintenant j'étais trop grande pour la tutoyer et que je devais lui dire « vous ». J'ai eu du mal au début.
Mais j'avais trouvé ma vocation. Les adultes vous demandent toujours ce que vous voulez faire quand vous serez grand. Et moi je savais : gardienne de HLM.
* * *
Je racontais ça l'autre jour à mon amie Lola à Toulouse alors que nous parlions des enfants qui aujourd'hui à cette même question évoquent bien plus souvent un statut qu'une profession (« libéral », « fonctionnaire », etc.). J'étais toute emprunte de nostalgie et je conclus en disant : « Rhalala, c'était quelqu'un Mme Lachèvre ! »
Hein ? Quoi ? Bon sang de bois, je n'avais jamais réalisé ! Madame Lachèvre !!
Commentaires
Ah ça ! "Madame Lachèvre" ! Si c'est pas du déterminisme ! Une seule possibilité pour ta retraite : le Larzac.
C'est mignon ^^
J'aime bien ta maman, elle ressemble beaucoup à la mienne... Et moi aussi je lisais Pif-Gadget !
Alors, avec la Kozlika de ton père, tu réussis à mettre ton père, ta mère et la gardienne dans un seul pseudo !whaou bravo !
J'ai les briques rouge par ma fenêtre, en fait, ce sont les anciens foyers SNCF, mais personne ne vient me proposer l'Huma :/ (on m'en a juste offert un la dernière fois au RER). Sinon, bah, le "neuf-quatre", j'y suis j'y reste, j'adore cette ville :)
Je lisais aussi "pif et gadget", et à vrai dire, à 6 ans, je savais que je voulais faire des robots, et à 8, ingénieur électrotechnique ; depuis, l'informatique a quelque peu évolué, d'où le changement de direction (minime, en réalité). Tout ça pour dire que l'enfance, je trouve ça trop nul, ce n'est pas moi qui pourrait écrire un tel témoignage ^^.
Arg, le nombre de fautes d'orthographes dans mon commentaire :s. C'est à cause de celles du billet, ça, ça m'a déconcentré... >_< * cherche une bonne excuse... *
Et moi aussi, mais bien plus tard et sans savoir, je lisais Pif Gadget, que j'achetais chez Mme Noël la buraliste qu'était pas causante. Mais nous, à notre époque, ils avaient inventé le lacet de chaussure qu'on enfile la clé de la porte dedans et qu'on fait un noeud, ça fait collier. Et en route pour l'aventure.
Mon Dieu ! Une banlieue rouge ! "Pif-Gadget", cet infâme suborneur de la jeunesse ! Iiiiiiik ! Des "camarades", avec des couteaux entre les dents et des miettes de pain noir dans la moustache ! Iiiiiiiiiiiiiiik ! Mes sels, vite...
Chez nous, nous avions formellement interdit Fripounet et Marisette à la petite Marie-Alexandrine-Variole, parce que c'était trop licencieux. Nous avons bien fait : elle est arrivée pure au mariage avec Philippe-Hautain, notre gendre adoré, et elle mène grande vie dans son domaine de 800 hectares. Elle s'entend à merveille avec les autres dames de la mission paroissiale, et elle passe ses journées à tricoter des pulls pour les petits enfants du Tiers-Monde (Luxembourg, Suisse, Liechtenstein...). Alors que je connais un fils d'ouvrier qui lisait "Pif" sur les bancs publics de Hellekettelberg. Maintenant, il est laid et sale. Na.
Tu n'es peut-être pas gardienne d'immeuble, mais tu es la gardienne de Dotclear. Et tu sais en faire des choses sur le clavier de tnon ordinateur. Tu surveilles si on ne fait pas trop de bêtises, tu nous grondes quand ça va pas bien et tu organise la vie de notre petite cité. J'aimerais pas qu'un jour, tu me trouves trop grande pour te dire tu, Mme Kozlika :-)
Je tiens d'abord à vous remercier tous, la perche était facile et pas un de vous pour me signaler que j'avais aussi réussi à devenir concierge, ça doit être parce que c'est week-end et que les emboîteurs sont en vadrouille ;-)
Bladsurb, oui, c'est ce que je me suis dit aussi : nom de glas mais où ai-je encore fourré mon libre-arbitre ? Pour la retraite dans le Larzac je passe mon tour. A 50.000 sous la tente c'était rigolo, toute seule ça me tente moins...
Jok3r merci :) Dis, je suis allée faire un tour sur ton blog, tu m'as l'air d'être un de ces vrais geeks qui ne portent que des t-shirts sales et mange de la pizza froide ? ;-)
Anitta : ouiiiiiii ! c'est ce que je me suis dit l'autre jour en lisant les bolchéviques chez toi :-D
Yves, je vais réfléchir, si ça se trouve encore plein d'autres découvertes à venir sur ce surnom/pseudo...
Palpat' au fait, jamais pensé à te demander : tu vas aux concerts-sandwichs d'Ivry ? Si ce n'est pas le cas, essaie d'y aller un jour (une fois par mois le midi), c'est une excellente idée mise en place par Philippe Boivin le directeur très actif du conservatoire.
Janu, oui mais toi tu es tout petit ! tes Pif Gadget n'étaient que de pâles copies des miens :) (La clé autour du cou j'ai eue aussi mais je l'enlevais pour la gym... et je l'ai oubliée plus d'une fois au vestiaire...)
Comtesse, vous commencez à vous laisser aller dans le choix des noms de vos enfants, votre anonymat va craquer ;-)
Akynou : hi hi, je songe du reste à faire mon choix pour les deux portraits au-dessus de mon comptoir. Des propositions ? ;-)
Toutes bolchéviques, et toutes mes copines : c'est mon Papy qui doit être content ! (pardon janu, d'estourbir un peu ta masculinité, mais le féminin semble l'emporter en nombre, hé hé !)
Mais j'ai peine à croire que la concierge s'appelait vraiment Madame Lachèvre...
Voilà d'où te vient cet amour pour les opéras de Verdi !!!
Je crois que l'on avait déjà évoqué rapidement la chose, et que ça se passe un vendredi, ce qui est donc foutu pour moi :/ (d'autant plus qu'à partir de janvier, je passe à deux heure d'aller-retour RER+métro+train, je ne pense pas trop que ça rentre dans la pause déjeuner -_-) ; finalement, quand on est trop jeune, on ne peut rien faire (surtout quand on n'est pas à Paris, dramatique), et quand on est trop vieux, bah, on bosse :'(. Moi, je suis nostalgique de ma retraite, tiens ^^
Grandi dans des HLM de brique rouge de la Porte d'Aubervilliers. Un des responsables de la cellule, de l'immeuble d'en face, passait le dimanche matin avec l'Huma Dimanche et "Le Journal de Pif" (ex "Vaillant", qui plus tard deviendra "Pif Gadget"). Me souviens encore de son nom. Quant à la la concierge, elle s'appelait… (et je jure sur le portrait de Georges que c'est vrai) Madame Lafleur !
J'aime beaucoup cette jolie note, elle me fait penser à une chanson de Renaud, au film "Rouge baiser", je le trouve tendre et jolie et pleine d'une vie qui, si elle n'est plus organisée autour des croissant et de Pif gadget, continue à exister autour des gardiennes d'immeubles dans les banlieues.
Merci, m'dame !
Madame Kozlika, pas de causticité de mauvais aloi sur les prénoms de mes enfants, je vous prie. Quant à l'anonymat que vous voulez m'imposer, je le rejette violemment. Chez les Hellekettelberg, on est fier de son nom et de son rang depuis Edmond L'Ancien (dit "L'Illuminé"), et on le revendique. Hellekettelberg un jour, grandeur d'âme toujours !
C'est vraiment très très joli. DE mon côté, mon père (de droite) ne voulait jamais m'acheter pif et m'achetait le journal de Mickey. Ma mère (de gauche) n'aimait pas Mickey et m'achetait en douce Pif en allant à l'école. Et hop, les bonnes semaines je me retrouvais avec deux hebdos! :)
Koz, c'est la plus belle définition de "banlieue rouge" que j'ai jamais lue je crois (où alors elle était incrustée en moi) ; j'ai toujours eu un faible pour les immeubles ou les maisons en briques alors que je n'y ai pas grandi et que je n'ai jamais été très réceptive de l'histoire des trois petits cochons (je pensais, en bonne fille d'immigré que le mieux devant le péril de la présence d'un loup dans les parages était non pas de se construire une maison mais de s'en aller à l'autre bout du monde). J'ai dû avoir dans une vie antérieure un chez-moi de briques où il faisait bon vivre. En attendant je vis désormais dans une banlieue orangée (la brique de notre immeuble n'est pas carrément rouge) ce qui à mes yeux représente sans doute un début de reconnaissance sociale. :-)
Beau portrait, assurément. Si tu veux bien j'y puiserai sans doute l'idée d'un billet très ultérieur (il me faudrait pour ça un jour "posé" et de bonne forme, donc ça risque d'être dans pas tout de suite, si tant est que)
A propos de la famille Hellekettelberg, je dirais que sur l'album de la comtesse, à mesure à mesure qu'apparaissent des visages familiaux, apparaissent des visages familiers.
Pff, tout ça pour frimer ... Et dire dans la même phrase que j'ai quelques suspicions sur notre aristocrate et quelque goût pour l'art de décaler les sons.
C'est vrai qu'avoir été élevé à Pif ou à Mickey, jusqu'à il y a pas si longtemps, signifiait quelquechose, quoique ... Moi, j'ai été élevé au Journal de Mickey (ce qui était assez paradoxal d'ailleurs vu le passé gauchisant familial). Mais bon, c'était des Mickey de prolo quand même, on les achetait d'occase dans les vide-greniers.
Samantdi > Et pourtant c'est bien vrai qu'elle s'appelait Mme Lachèvre notre gardienne, dingue non ? Dingue surtout que je n'ai jamais fait le rapprochement...
Palpatine > tu ne sèches jamais ? Je suis impressionnée ;-) J'ai bien fait d'autoriser ma fille à t'accompagner ce soir :)
Ka > Du coup tu me colles un doute, je me demande si ça s'appelait déjà Pif Gadget ou encore Le Journal de Pif vers 65-68 ?
Anne > Oui, je crois que tous les enfants de bolchéviques ont des souvenirs communs, d'Anitta à l'héroïne de Rouge B en passant par Monsieur KA ou Janu !
Chondre > Veinard, 2 revues !! Mickey était interdit de séjour chez moi - en fait je n'ai jamais aimé, ça ne me privait pas. Mickey cémal !
Gilda, pioche ma fille, pioche, faucille et marteau ! Je ne sais pas si banlieue-rouge briques-rouges est une association courante mais quant à moi, même aujourd'hui lorsqu'on parle de banlieue rouge voire simplement de communes dont le maire est au PC, c'est systématiquement cette image qui se présente à moi.
Labosonic > Elevé au Journal de Mickey, voilà bien où ça mène : à écouter des musiques de sauvages ! Ah elle est belle la France tiens !
Personnellement, je pense que Pif-Gadget est plus récent, moi je lisais Pif-Poche, qui se présentait comme un album carré épais en noir et blanc avec des BD de Pif le chien et Hercule le chat. Nous étions des bolcheviques de campagne, donc pas d'immeubles à briques rouges pour nous.
(Pour Madame Lachèvre : ça alors, quel drôle de nom !)
Heu --et quand tu as été élevé au youkaïdi, YouKaîda, t'as tout faux ?
Hé, mais c'est vrai que Pif Gadget au début il s'appelait Pif Poche, j'avais complètement oublié ! Merci Samantdi de réactiver chez moin un vieux neurone de la mémoire perdue.
LaVita, si tu repasses par ici, sache que mes pois sauteurs (ceux de cet automne pas ceux d'y il a 35 ans) sont toujours "vivants" quoique nettement moins dynamiques.
Pif-Gadget et Pif-Poche, c'était deux publications différentes, enfin !
Dame Kozlika, je ne pense pas que la lecture prolongée du Journal de Mickey ait influencé ce que mes oreilles tolérent aujourd'hui. Pas plus que je trouve très prolétaire votre manie d'aller écouter la péroraison de divas sous les trop bourgeois plafonds moulurés d'or d'opéras provinciaux. Je n'aborderais même pas l'antre parisien de cet art, où l'incarnation architecturale de la gauche caviar a succédé au "Palais Garnier" voulu par un de nos plus anti-communards dirigeants. ;) On chante rarement en ces lieux le Temps des cerises, le Chant du muguet ou l'Internationale, non ?
Et plus sérieusement, mais Monsieur Ka, me reprendra sans doute si je me trompe, il me semble que les publications Disney européennes de ma jeunesse, n'étaient pas riches du maccarthysme triomphant qu'imposait Walt sur son marché interne. Elles étaient réalisées par les équipes européennes de la maison, en l'occurence celles du Topolino italien : nettement plus riches graphiquement et moins idéologiquement marquées.
Oué, n'importe quoi, Samantdi. Dans Pif-Poche, y avait pas de gadget, pas de Rahan, pas de Horace - Cheval de l'Ouest, pas de Docteur Justice, pas de Gai-Luron, rien... Même pas de Krapulax ou de Professeur Belpomme. Que des vieilles bandes de Pif et Hercule mal dessinées par ce gros tâcheron besogneux de Roger Mas, avec des chutes pourries et la sombre envie d'égorger quelqu'un, là, tout de suite.
Alors que dans Pif-Gadget, y avait de la joie, du bonheur, de l'humour, et de l'aventure, et puis des mains qui disaient "je suis un enfant du monde", et qu'on collait sur la Simca 1301 de ses grands-parents.
En fait, Pif-Poche était à Pif-Gadget ce que Sarkozy est à Che Guevara.
Labosonic > Certes, ce n'était pas le MacCarthysme triomphant. Mais ça empiétait sur le territoire de Pif-Gadget, cette publication merveilleuse qui faisait de nous des enfants du monde. Donc c'était mal. Et je ne parle pas des publication catholiques bon teint (Astrapi, tout ça, ou pire, le Fripounet de la Comtesse). Pareil, le mal. Hors Pif-Gadget, point de salut !!!
Je voulais juste préciser aux lecteurs que pour la retraite en Ardèche, c'est déjà fait : Kozlika a vécu près des Vans dans une vie antérieure. Elle nous racontera ça sûrement un jour, n'est-ce pas Koz ? Toutefois, je tiens à préciser qu'elle n'élevait pas de chèvre, du moins à ma connaissance...
C'est vrai ça, Claire, je crois que pour la prochaine retraite je vais tenter une autre région ;-)
Quant à raconter mon séjour en terres néo-babs, déjà que Xave me soupçonne d'être mythomane et Samantdi d'inventer des noms propres... je n'ose plus vous raconter "Maman miraculée à Lourdes", "Cédric Klapish m'a tuer" ou "Le point commun entre Jésus et moi" (et autres aventures kozlikiennes)...
Teaseuse !
si si si, on attend ça de pied ferme et on mollira pas !
ah ben tiens, elle est pas mal celle-là. Je relis ton billet comme suite à celui du jour, et si tu as tilté sur le tard pour "La Chèvre", moi c'est un "Petit père" qui soudain me saute aux yeux, rapport à un diminutif ami que j'utilisais jusqu'alors sans la moindre arrière-pensée.
Certains billets écrits un soir d'humeur (bonne, triste, joyeuse ou nostalgique) sont de sacrés révélateurs.
Je soussigné, Domi, de mon ptit nom internet Lhise, n'avoir pris connaissance de cette histoire de Madame Lachèvre qu'aujourd'hui-même, suite au renvoi fait vers ici dans le billet du 2 octobre.
Ma presque-transformation-en-chèvre des jours derniers, sur le forum Dotclear, était évidemment complètement fortuite.
Je dois tout de même avouer que ce billet-ci, conjugué à la petite chèvre de bas de page, vient d'apporter sur mon visage un sourire amusé.
Bêêêê. ;)
Ah tu comprends désormais pourquoi je défendais si âprement les chèvres sur le forum ;)
Bienvenue Lhise :)
Ah! nous sommes nombreux à avoir grandi sous l'autorité des parents"camarades",moi c'était mon père, guerre d'Espagne, grand militant.... Finalement on n'oublie jamais, j'avais envie de te le dire, le partager cinq minutes.... Je pense à lui souvent en ce moment.
slt slt sai michel sai bien dapprendre,mais apprendre sans but ne sert a rien.un bon éleve doit avoir un but a ateindre