Mon problème récurrent avec les Paris-Carnet, et je ne suis pas la seule si j'en crois les comptes-rendus, c'est qu'il y a trop de gens bien.

Si, si, je vous assure que c'est un vrai problème. La première fois que j'y suis allée, je n'avais rencontré auparavant qu'Olivier Meunier, je devais y retrouver Atlanico, j'espérais bien y croiser Veuve Tarquine et Laurent Gloaguen dont j'étais lectrice. Au fil des Paris-Carnet, l'effet boule de neige m'amène à n'être que trop peu disponible à de nouvelles rencontres et n'avoir pas même assez de temps pour prendre des nouvelles de celui-ci ou celle-là. Et de plus en plus souvent me dire le lendemain : ah flûte, Machin/e était là et je ne le savais pas !

C'est frustrant. Je vous le dis : trop de gens bien. J'ai abandonné depuis un moment d'ailleurs l'idée de faire des billets de compte-rendus qui tourneraient rapidement à l'énoncé d'une liste de noms dans laquelle, fatalement, j'oublierais quelqu'un.

Evidemment la solution pourrait consister à réduire le nombre de carnetiers : ce mois-ci, les blogs commençant par les lettres A à M, le mois prochain N à Z. Ou de placer un videur à l'entrée. « Ah non, désolé, il y a déjà trente blogueurs, revenez le mois prochain. » Moué, je sens que vous n'êtes pas plus convaincus que moi.

Au printemps et à l'été, les pique-nique offrent la possibilité de plus ou moins doubler les rendez-vous, en outre sur une durée plus longue. Je ne vais pas vous suggérer de revêtir nos tenues de ski doublées de polaire pour renouveler l'opération en plein hiver, mais je me demande si l'on ne pourrait pas trouver un bistrot sans chichis, même un peu excentré, où l'on pourrait se retrouver un dimanche pour un brunch déjeuner goûter un peu comme un pique-nique d'intérieur ? Vous connaîtriez ce type de lieu ? (Nawal, le bistrot-resto dont tu m'avais parlé à Daumesnil, ça marcherait ?)

Enfin voilà quoi. Trop de gens bien c'est nul.