J'adore quand mes billets vous « font marcher », je me régale à rester crédible jusqu'à l'avant-dernière ligne, rester au plus près de moi, et éclater de rire, avec vous à la fin. Jouer avec le presque vrai, le très possible ou les bloug fight amicaux. Parce que c'est important pour moi pour des raisons que je n'ai pas envie d'expliquer aujourd'hui, je ne maintiens jamais la supercherie au-delà du point final : quand je rédige de ces billets-là, je signale toujours d'une façon ou d'une autre qu'on est dans le registre du « pour de faux ».

Mais parfois ça marche involontairement trop bien quand même. Kozeries c'est fini, comme notre Flame War au cap'tain et moi ont été lus tels quels par quelques-uns, ou ont du moins provoqué « un doute raisonnable ». Ce ne sont pourtant que de ces billets aux frontières du réel, le premier rassemblant les sous-entendus entendus dans les propos de proches au sujet de mon activité blogueuse, le second inspiré par deux mails effarés le jour du clin d'œil de Laurent (« Mais je croyais que vous étiez copains ??? Il y va fort dis donc ! »).

Ne rangez pas votre boîte à outils de décryptage en éteignant TF1 : les blogs c'est comme la télé, faut pas croire tout ce qu'on dit dans le post(e).