Imaginons que vous puissiez recuperer UN objet dans UN livre (fiction uniquement). Quel serait cet objet ?, demande TarValanion, et il suggère d'en mentionner deux, l'un « officiellement magique », l'autre « officiellement non magique ».

Officiellement magique

Un téléporteur. (Source : une demi-centaine de romans de science-fiction). Certes, on me dira que le voyage constitue l'ingrédient indispensable du dépaysement, que le temps qu'on met à se rendre permet de mesurer la distance parcourue et de s'éloigner... Certes, certes. Alors disons que je suis d'accord pour faire un voyage par an en respectant tous ces principes, mais que pour les autres, un claquement de doigts suffirait. D'ailleurs je ne juge pas indispensable de mesurer la distance de la maison au gagne-pain chaque matin et chaque soir, n'est-ce pas ? D'autant qu'en cette circonstance, le dépaysement...

Officiellement non magique

Giboulée. (Source : Les Pardaillan[1], de Michel Zévaco). J'en ai passé des nuits de mon enfance à ferrailler à l'aide de la fidèle rapière du brave chevalier pour sauver des vies, et la mienne ! contre les oppresseurs de tout poil, les injustices, les âmes hideuses. Savez-vous que j'étais imbattable ? Si, si, je vous assure, je soulevais même des poutres d'une seule main et je les lançais sur une vingtaine de soudards qui tombaient comme des mouches, anéantis. Et c'est moi qui ai balâfré le duc de Guise, je ne vous l'avais pas dit ?

Et vous ?

Notes

[1] Disponible sur le projet Gutenberg.