Où sont passés mes bas ?
Par Kozlika le dimanche 20 août 2006, 17:11 - Lien permanent
Où sont passés les bas
Les bas, les bas si beaux
Qui glissent (...)
Claude Nougaro - Les bas.
Mais pourquoi des bas ?
(Note : les lecteurs peu portés aux études scientifiques pourront se rendre directement à la partie suivante de notre exposé Kozli dans le métro.)
Tous ceux qui me connaissent ne serait-ce que vaguement savent qu'au dessous de 15 °C je commence à claquer des dents et qu'en deçà de 10 °C je me fais une idée très précise au niveau de mon vécu de ce que dut être la Grande Période Glaciaire. Il s'ensuit que la durée pendant laquelle il me semble envisageable de me promener jambes nues sous ma robe ou jupe n'excède que fort rarement deux mois par an, dans le meilleur des cas.
Or la sexytude d'un collant sous une jupe n'a d'égale que la sensualité des bûches en plastique dans une fausse cheminée. L'esthétique déjà très discutable de la vision en sur- ou plutôt sous-impression d'un slip ou même d'un string sous le collant, lui même garni d'une couture (le plus souvent digracieusement tordue) au beau milieu du bidon, est pour les personnes de mon délicat gabarit agravé de la hauteur jusqu'à laquelle il faut élever la ceinture dudit collant pour éviter le tire-bouchonnage sur les hanches.
Il faut savoir - je m'adresse là aux béotiens de la maille soyeuse - que les collants sont comme le reste conçus pour de grandes perches faméliques dont l'empennage pubis/nombril mesure environ le double du mien. S'ajoute donc à l'anti-flirt transparentiel celui du collant dépassant par le haut de la ceinture de la jupe. Une horreur. On peut contourner l'écueil du rôti bardé grâce au remplacement du collant simple par un collant-slip mais pour la hauteur de la ceinture rien à faire, la matière ne permet la confection d'aucun ourlet (wé wé, j'ai déjà réfléchi au truc mais c'est vraiment infaisable).
Il n'existe donc qu'une alternative pour la tenue idoine lors d'un rendez-vous prometteur au printemps ou à l'automne : l'élégant pantalon ou le combo jupe + bas. L'hiver, il me faudra compter sur ma brillante intelligence, mon esprit subtil, mon humour dévastateur et mes compétences de vestale pour allumer un feu en conditions extrêmes - compétences hélas trop peu souvent mises en exergue dans nos urbains appartements parisiens.
Kozli dans le métro
Une jupe et des bas donc, telle était la tenue dans laquelle je montai dans le wagon du métro pour me rendre à mon rendez-vous prometteur du moment. J'inaugurais pour l'occasion le port de bas autofixants. Le caoutchouc de maintien était recouvert d'une dentelle classieuse dont les quelques fils gris anthracite qui la parsemaient tranchaient délicatement sur le noir de l'ensemble. Et rappelaient, certes pour ma seule gouverne personnelle à ce moment, mais qui sait ce que réservait la soirée, la teinte du caraco porté sous le pullover.
Je m'étais (légèrement) maquillée, ce qui prouve que ce devait être une année bissextile et de surcroît aventureuse car le manque d'habitude me procure toujours la peur de ressembler à une voiture volée comme dirait ma mère. Ah, précisons que je portais également des chaussures de dame. Bref j'étais du moins dans mon petto au top du top et je souriais béatement à mon reflet sur la vitre, anticipant la putative descente des jolis autofixants aidée par des mains audacieuses avec laquelle j'espérais voir la soirée conclure. Disons-le tout net, s'il fut un jour de ma vie où je ne fus pas envahie par le doute quant à ma séduction, nous étions en ce jour précis.
J'en étais là à admirer la capacité qu'ont les fantasmes de faire éprouver les sensations comme si elles étaient réelles et de littéralement sentir le glissement caressant sur ma jambe gauche lorsque le regard de Marlon Brando assis sur le strapontin près duquel je me tenais debout m'avertit que j'étais passée du mode suivez-moi jeune-homme au mode comique de situation. Le pauvre homme se pinçait les joues et tentait désespérément de regarder ailleurs mais ses yeux ne pouvaient s'empêcher de revenir observer... mes chaussures ? Je baissai les yeux.
Mon bas gauche avait tout entier atterri sur ma cheville, formant corolle autour de mon joli soulier.
Le wagon était trop vide pour que je puisse espérer opérer discrètement une remontée du caoutchouc désobéissant, trop plein pour trouver un recoin où me réfugier pour procéder à la manœuvre. Par ailleurs le bas restant étant tout aussi noir que son confrère anéanti à mes pieds l'aspect domino de mes deux jambes côte à côte ne pouvait à l'évidence pas passer inaperçu.
J'étais encore assez perdue sur mon nuage rose. Je pense que c'est là que je puisai la force de respirer un grand coup et de me pencher avec une aisance que m'envieraient les plus grandes actrices qui friment à Cannes pour remonter résolument le fugitif comme si le geste n'avait rien que de très naturel. J'eus la satisfaction d'épater manifestement Marlon Brando, qui devait depuis quelques minutes récapituler intérieurement ses cours de réanimation sagement appris à ses sessions de secouriste urgentiste pour faire face à l'instant où je découvrirais le drame qui se jouait sous ses yeux.
Cette victoire se prolongea une bonne quarantaine de secondes, le temps exact qu'il fallut pour que le bas retourne à la place d'élection qu'il s'était choisie quelques instants auparavant. Un coup de foudre entre un bas et une chaussure sont de ceux que nulle ne peut combattre.
Déjà beaucoup moins fière et détendue il me fallut alors me rendre à l'évidence : ôter les deux bas, ici et maintenant, était la seule solution. Si remonter le premier m'avait semblé ne devoir faire preuve que de culot, je crains avoir eu nettement moins de prestance à effectuer la manœuvre inverse, beaucoup plus consciente aussi du ridicule spectacle que je devais présenter.
Sitôt les deux objets de mon ressentiment au creux de ma main, je me ruai sur le quai de la station suivante, les jetai avec dépit dans la poubelle, puis repris le chemin en sens inverse et retournai chez moi enfiler un jean et mes baskets.
Bien m'en prit. Lorsque je parvins enfin au charmant bistrot, en retard mais pas trop grâce à ma confortable avance précédente, Rendez-Vous Prometteur était super content de me voir, ses yeux brillaient de mille feux et il n'en avait vraiment rien à fiche de ma tenue avec ou sans bas : il avait une super bonne nouvelle à m'annoncer à moi sa toute nouvelle super bonne copine : il venait de rencontrer la femme de sa vie.
Commentaires
Waw... (C'est juste pour dire que je reste
pantispantois !)Un coup dans l'eau...
Quelle chute !
Wwwooooouuuuuuffffff!!!!!!!
Euh!!! T'es sure que c'était pas pour te tester???
Non, quand même pas, ce serait trop bas!!!
Zub > cette histoire se passait il y a un bon moment déjà je peux donc confirmer que ce n'était pas un test ;-)
Je suis sûre que Marlon ne t'a pas oubliée. Un bas, un haut.
Ah, le porte-jarretelle, lui, ne vous laissera jamais tomber !
Je plussoie Samantdi. Sous réserve que la culotte soit portée sur le porte-jarretelles et non pas dessous. Sinon, on retrouve le stress du dégraffage du soutien-gorge, multiplié par cinq (les quatre jarretelles et le pj lui-même).
La vie est bien difficile, parfois.
-- Xj
(ça alors : mais qui le porte "sous" ? ) revenons à l'essentiel : la subtile succession du "je montai" puis "j'inaugurais" montre que le bloguisme reste une activité hautement désintéressée...
La, je dis : bravo ! encore !
Nuits de Chine, je crains que la culotte portée sur le porte-jarretelle ne perde une partie de son intérêt... quant au stress du dégrafage, (bien compréhensible compte tenu de la maladresse masculine toujours émouvante à nos yeux), il sera compensé par le savoir-faire féminin qui facilitera l'effeuillage, sans en avoir l'air.
Il n'y a donc rien à craindre du porte-jarretelle, contrairement au bas auto-fixant dont la fourberie est sans égale et qui peut aller, comme le montre l'exemple de Kozlika, jusqu'à l'abandon de poste pur et simple !
Après avoir bien ri, je m'en voudrais de te laisser dans l'ignorance de cette innovation majeure du 21ème siècle que sont... (tata !) les collants taille basse sans couture ! Je pense aux collants "Eden Dim" que l'on trouve dans beaucoup de grandes surfaces, et qui évitent les accidents de bas (pseudo)auto-agrippants sans pour autant être saucissonnée dans un truc beigeasse qui te crée des bourrelets là où tu étais pourtant persuadée de ne pas en avoir, et qui, last but not least, est compatible avec la mode des jupes taille basse !
J'ai eu la vision fugitive d'une certaine, il y a longtemps, qui n'était pas bien haute non plus et trouvait marrant de remonter son collant jusque sous les aisselles… Pour avoir chaud, disait-elle.
Ceci étant, s'il y a de l'innovation dans ce domaine (rendons grâce aux chercheurs toujours à la pointe du progrès), m'est avis qu'il va falloir se cotiser pour payer à Mâm'Koz les accesoires adéquats afin que les Marlon Brando de la ligne 6 s'abstiennent de défaillir.
Elle fait quelle taille, Mâm'Koz, en collants taille basse sans couture ?
J'en reste baba ! Bas les bas ! vive les débats et les ébats ! (sans Abba, bah quoi ?)
Bravo pour cette histoire. Avant de se coucher, elle tombe à pic.
Content de voir que tes vacances t'ont profité!
De l'utilité du blog ? Tirer un texte magnifique d'un voyage en métro désastreux ;)
SU-BLIME !
@ KA > Ah non ! Que l'on ne me parle pas de cette chose horrible qu'on appelle "collant". Les bas sont tellement plus... "Sexy" !
G.
Grands dieux, on rate un billet et toute une préparation psychologique ... Indéniablement et en dehors de l'effet indésirable magnifiquement dépeint ici, je pense que le caractère bâtard du bas autofixant (aussi peu sexy à ôter qu'un collant et aussi couvrant qu'une paire de bas) enlève les éventuelles joies que procurent les deux.
Un rendez-vous prometteur qui n'est pas capable de prévenir avant LA rencontre qu'il a rencontré la femme de sa vie ne mérite qu'une chose : un coup bien placé dans ses joyeuses. Bas ou collants mis à part.
Non mais ! ....
Ca depend, Souchette. La discussion aurait pu etre comme ceci :
Rhalala la koz d'ici n'est pas la fée du forum dissi car elle le répète assez souvent pourtant :
"Quand ton bas se fait la malle, il faut mettre un clear:both; dans ton #footer !"
Anne, je t'aime !
Je serai un mec, et le rendez-vous prometteur (ou une nana et le rendez-vous prometteur), tiens, c'est bien simple, je te demanderais ta main !
Catherine, MDR et on me l'a déjà faite celle-là (sans les bas, qui tiennent sans effort sur mes cuisses charnues)
(Pardon à ceux dont les commentaires avaient été bloqués par SpamClear, j'espère avoir libéré tout le monde ?)
Groumphy, ton premier commentaire me rappelle ces fameux panty que j'ai portés petite fille, c'était super joli (du moins c'est ce qu'il me semblait) avec des froufrous partout mais je crois que ça n'est jamais revenu à la mode, on se demande bien pourquoi !
Bra : de reins ?
Zub, non seulement je suis certaine que ce n'était pas un test mais maintenant que j'y repense je me demande si mon émetteur récepteur de signaux ne mériterait pas une révision complète ; en règle générale si je crois qu'on m'envoie des signes manifestes d'intérêt c'est que le gars me prend pour son copain de régiment et je n'apprends que des années après que si j'avais eu un peu de clairvoyance j'aurais bien vu qu'Untel ou Bidule m'informait discrètement de son inclinaison. Tu crois que ça peut s'apprendre en cours (du soir évidemment) genre Congé Individuel de Formation ?
Tiens par exemple j'aurais peut-être dû demander de l'aide à Marlon, hein Flo ? Marlo, si tu me lis, mon formulaire de contact est à ta disposition, je ne t'ai jamais oublié ! :-D
Nuits de Chine et Samantdi, ben le slip dessus forcément, faut compter avec le facteur feignasse en outre de celui de l'ardent désir d'aider mon prochain et c'est quand même beaucoup plus pratique aux toilettes non ? (oui c'était mon quart d'heure poétique)
Ka et telline, mince alors des collants taille basse ! Mais pourquoi n'ai-je ouvert un blog plus tôt ??? Euh... collants-slips ? (rha je sens le bonheur pointer à l'horizon). En tout cas Labosonic a raison, à bas les autofixants ! un joli collant-slip taille basse sans couture et on n'en parle plus, le porte-jarretelles pour les rendez-vous seulement s'ils sont labellisés prometteurs par de véritables experts (cf. ci-dessus). Je m'adresserai à vous pour expertiser, cela va sans dire.
Dolgo les bas qui tombent entraînent dans leur chute les histoires du soir à pic, c'est connu.
TarValanion, tu es un vrai romantique toi, d'ailleurs ta version je me la suis racontée quelques soirs suivants (alors que si ça se trouve, Marlon languissait de moi, quelle gourde !)
Chryde, mais attends malheureux avant de dire qu'il était désastreux, c'est sûrement que c'était un signe du destin, ce gars n'était pas fait pour moi, il m'aurait brisé le coeur, aurait volé toutes mes économies, piqué mes bas si ça se trouve. Je l'ai échappé belle, j'en suis sûre !
Tristan, tu faisais partie des commentaires identifiés comme spam, mais je l'ai vite sorti de la nasse, ç'aurait été dommage de laisser perdre un compliment ;-) (et merci !)
Zeubeubeu mais oui mais justement je ne connaissais rien aux css à ce moment là, c'est ça qui a fait tout capoter ;-)
Catherine, tu sais que c'est le grand rêve de Monsieur X., ça ! :)
Moi je séduis en jean et Petit Bateau : c'est plus sûr. D'un autre côté, je chope moins souvent Marlon Brando. But then again, avec un jean Dior Homme et Eres dessous... huh, faut voir.
(passe une annonce dans Libé, genre "toi Marlon il y a xx ans, moi la fille au bas fluide sous Explorer, t'ai jamais oublié, et toi ?")
Oh mon dieu... Dois-je t'avouer que j'ai ricané en lisant ta note. J'ai honte. C'est bon la honte.
Ah mais Flo, toutafé, le jean-culotte-coton est une option valable qui rencontre son public au même titre que les bas (j'ai des copains chez lesquels le seul énoncé "petit bateau" provoque des tremblements incoercibles et la narine frémissante), mais ne résoud en rien la problématique de la couverture des jambes par climat semi-polaire. Pi tu triches, t'es belle comme un camion et en plus tu te maquilles.
Juju, pfffffffff, je suis sûre que Tri-Tinh fait tenir ses bas par la terreur de représailles aux récalcitrants !
bin je mets des... chaussettes
pouet pouet
des chaussettes à rayures
hivernales tubulures
des chaussettes à pois
guerrières du froid
des chausssettes noires
passque faut pas croire
la poésie c'est dur
j'mrrache pour cloquer rimure
a sont belles mes chaussettes a sont belles
a sont chaudes aussi mesdemoiselles
et des fois
j'mets des mi-bas
avé le patalon
et le coton
pompompompom
Mouwahahahahah Magnifique :)
Superbe texte o_O Les mots me manquent....
Excellent :).
Même si le rendez vous prometteur n'était qu'un coup bas.
Voui voui, ça m'est arrivé aussi, en plein mois de janvier, en remontant la rue de Ménilmontant... Mais je m'en suis rendue compte quand le bas incriminé s'est pris dans le talon de la chaussure et m'a lamentablement fait m'étaler. Ca a fini par un achat en urgence au rebeu du coin d'une paire de collant à 30 centimes d'euros qui s'est avérée être fantastique : fine, confortable, sans couture, et adapté à ma moins d'un metresoixanterie avérée. Bref, un coup du destin. A part ça, très beau texte :-) et vive les porte jaretelles ?
C'est drôle, il n'y a que les femmes pour ne pas aimer les collants. Personnellement je trouve ça très sexy, quand c'est de qualit et bien porté. Sinon il y a une autre alternative non évoquée ici, la plus sensuelle à mon sens : les bas AVEC porte-jarretelles... sous un pantalon (un vieux jean et là c'est l'extase).
Ah, le coup classique !
Et pendant une seconde, on se prend à espérer qu'il (enfin pour moi c'est elle) nous fait marcher, qu'il parle en fait de nous. Et petit à petit arrivent les détails : comment il l'a rencontré (tiens, c'est exactement comme nous), ce qu'il apprécie (tiens, on est fort similaire) et puis un ou deux détails vraiment trop troublant. Il nous fait marcher, on est flatté, séduit.
Et puis vient le détail qui tue : "Le seul problème c'est qu'il habite à Trifouilli". Et là on se rend compte que, non, ce n'est pas nous. Il sourit, on se force à faire de même. On ne veut pas finir la conversation comme ça alors on attend encore 5 minutes avant de se rappeler, soudain, un rendez-vous urgent...
le coup de la meilleure amie, ça me rappelle Jeux d'enfants (passé hier soir), où il lui annonce sa demande à mariage... avec une autre. Ca calme :/ Sinon récit très sympathique et bien écrit au demeurant.
c'est bô !
Ploum > ui, voilà ;-) Bien vu aussi la définition du romantisme d'ascenseur (et j'attends la suite des 18 cupcakes d'Alexandre P. ;-)
Le Marquis, si si on a parlé des porte-jarretelles déjà, tu n'as pas dû bien tout lire alors... Et je n'ai pas dit que le collant était moche j'ai dit que le dépassement d'icelui au dessus de la ceinture d'une jupe l'était. Et deux gentils lecteurs m'ont sauvé le prochain rendez-vous. Nan mais faut suivre un peu quoi.
Joliment raconter ! Le texte nous emporte et là c'est une réussite... Le marquis voulait juste rajouter un jean par dessus... çà a son charme aussi !
Ah oui, mais alors là, je dis non. Ça marche sûrement impeccablement pour les femmes-fakirs ou avec des poupées de chiffon mais n'étant ni l'une ni l'autre je tiens à mon confort. Mais faites-le donc vous, je suis sûre que vous les porterez très bien.
Joli, le texte, même si la chute est un peu.. rude. Mais franchement, les collants, avec ou sans, qui dépassent ou pas, toussa.. c'est vraiment pas important, si ? Moi je trouve pas..
Assez désastreux à vivre, assez savoureux à lire :)
bobo, je suis tout à fait d'accord, ça n'est pas très important, voire sans aucune importance. C'est du côté de la mise en condition de soi-même essentiellement que ça se passe, le passage du mode je suis une bonne copine à je suis disponible pour une histoire. J'y reviendrai dans un prochain billet.
:-) Beau texte, et j'abonde aux conclusions de tes commentaires. Et puis d'ailleurs, il ne faut pas cracher sur les collants, même pour un rendez-vous prometteur (si on est prête à le voir sacrifié sur l'autel d'un désir trop impérieux :-) )
Plaisir de lecture à ce texte charmeur. J'aime bien quand les commentaires se révèlent aussi prometteurs que le billet. Quant aux bas autofixants, j'ai cessé d'en mettre à cause de ce problème, ils finissaient toujours sur mes chevilles
Ce que j'ai détesté être la bonne copine…
Merci Kozlika. Un billet aussi drôle, c'est plutôt rare. Et sinon, pipi ou pas, le slip, je le mets dessus, pour plaquer les jarretelles contre la peau même si on s'assoit. Sinon, ça se voit sous le tissu...
Ah ben v'la t'y pas (1) que tu racontes ma vie Kozette, maintenant !
(à bien y relire, non : je n'étais pas maquillée, c'est un truc hors de ma zone de compétence excepté pour Johnny :-) :-) )
(1) tu remarqueras mon bel accent normand revivifié.
J'hésite entre : - arrête Kozlika, je vais mourir de rire, c'est pas sympa! (mais la chute est un peu duraille) et: - du bonheur d'être une femme dans la société qui est la nôtre. Allez, j'opte pour: - arrête de me faire mal au bide, surtout avec la 1ère partie du texte :-)
Aahh la mise en condition de soi-même... C'est vrai qu'un rien peut détruire en un clin d'oeil tout le travail d'automotivation, enfin chez moi ça s'passe comme ça. Mais curieusement, c'est toujours lorsque j'avais la pire impression de ma propre image qu'ont débutées les plus belles histoires...
Génial. Comme d'habitude, ce qui fait rire est en fait empreint de douleur. Celui qui rit est cruel. Si tu décris des faits imaginaires, bravo. Si c'est vrai, double bravo.
Bravo pour un réel talent narratif! Mais pour plaider égoïstement en faveur des bas auto-fixants, ma femme ne porte que ça et ce type de mésaventure ne lui est jamais arrivé...
Kafka, je ferai l'essai alors, ce sont aussi les dires d'une amie tout l'heure au téléphone (mais je changerai de marque...).
Parisienne exilée, merci ! Je ne sais pas si celui qui rit est toujours cruel, ça dépend beaucoup de la couleur du rire, de son taux d'empathie : alors celui qui rit peut aussi aider celui qui raconte mettre distance.
Des bas qui tiennent haut perchés comme les cordes d'un violon... comme le chantait Ferré il n'y que ça pour faire tourner la tête des hommes.
les bas "auto-fixants" de grandes marques, ne descendent pas sur les chevilles, une large bande de maintient à dentelles s'en occupe !!!!...mais il faut mettre le prix... quant aux bas nylons, c'est autre chose... même avec jarretelles ...!
Ce que je reproche aux autofixants, c'est le bardage de matière visqueuse et désagréable au toucher... de plus, ils doivent être portés hauts, sous peine de les voir retomber sur les chaussettes... moi qui préfère les bas dont le large revers débute au-dessus du genou, avec bien sûr l'incontournable porte-jarretelles avec pinces métal, of course...
« Avec pinces métal of course »... dis-moi, tu en as déjà porté ?
"...pinces metal...!" Certains(es) ne feraient-ils pas dans le "sm" par hasard ?!... (rire !...)
"Avec pinces métal" oui ! Car les "en plastoque" sont assez fragiles et le risque de rupture est réel. Et puis souvent, le moulage mal fini forme de petites bavures qui agressent le nylon. Et entre un échelle et un chiffon sur la cheville... ? Conseil de spécialiste : Procurez vous le catalogue Eros - Veneziani au format papier (celui du web est incomplet) et là, on a des pinces de jarretelles d'une efficacité re-dou-ta-ble ! Andrew.
Ben dis-donc, y'a bien que les mecs pour etre aussi "pointus"... bon, d'accord, des pinces,j'en ai déjà cassé deux...
Merci pour ce petit moment de bonheur ;-D
"Aussi pointus"... ? Techniques, veut-on dire ? Bon, alleyes ! Les autofixants, j'en porte aussi, mais il est exact qu'il est difficile de trouver quelque chose qui convienne à sa morphologie. certains articles de chez "Eldys" ne sont pas mal. mais franchement, les bonnes vieilles jarretelles, on n'a pas fait mieux. Il existe des porte jarretelles à 6 points de fixation. Pas excessivements esthétiques ni sexy, mais efficaces.
(NB : Ces derniers ne conviennent pas aux morphologies masculines, pour lesquelles on préfèrera les modèles genre "justocorp" sans armatures - pas besoin - ni baleinage. J'ai trouvé un truc sympa sur le site de "Lingerie caline" en fine résille, avec des bretelles larges. Ca ressemble à un "Marcel"...! Génial !)
Bon, alors ! Il est mort, ce blog ?
Quand c'est qu'on cause de la "féminisation" des hommes ?
Car messieurs, ce genre de mésaventure peut très bien, dans un proche avenir, vous arriver...
"Yo ! Zyva ! La tehon ! J'étais en train e'dcauser avec el'patron et puits y'a mon Dim Up' qui s'fait la mâlle !
(Non, non... Là, le ton n'est pas juste. C'est l'histoire d'un juif qui rencontre un autre arabe... Petit commerçant en mercerie, bonneterie, chaussettes, caleçons, bas et collants... Mon grand père. Son portrait tout craché : Andrew.)
J ai adoré le ton de la narratrice, j'espère qu elle nous fera d'autres chroniques sur des thèmes aussi plaisants. Toutes les femmes ont dû un jour ou l'autre avoir ce genre de déboires, nous les hommes, n'avons plus de fixes chaussettes, pour vous narrez nos aventures.
merci pour cette lecture.
Très instructif et sympa à lire. Bravo pour votre histoire personnelle avec les bas nylon
La chute… quelle gamelle ! pour sortir du jeu de mots facile, il existe des VRAIS bas nylon qui tiennent TRES bien.
Ils sont en vente ici et s’appelent les DIVINE. C’est un truc bleufant.
C’est comme un vrai bas nylon mais avec une large dentelle donc pas besoin de PJ (dommage c’est très joli) voici une photo
Concernant les bas qui tiennent seuls, le souci souvent viens des gels douches hydratants qui laisse un film sur la peau et qui empêche le bas de tenir sur la cuisse. Mais rien ne remplace de toute façon le bas nylon de 10 deniers ultra ultra voile, sur le même site il s’appele le Caroline 10 et c’est merveilleusement doux et transparent…
Ah... les vrais bas nylons sont importables, mon cher... dès que l'on bouge un peu, s'assoir, se relever...et descendre de voiture surtout, (le pire) et hop ! des plis immuables se forment aux genoux, et chevilles... et pour retendre tout ça, pas toujours facile de trouver un endroit discret, surtout si la jupe ou la robe est largement en dessous du genou !...
Votre texte c’est du Mozart, j’aimerais savoir écrire aussi bien. En lisant les commentaires, j’ai trouvée ce texte qui dit autrement la même chose : http://www.caroline-b.fr/info/archi…
Ignes de la Fressange avait une peu ce style et j’adorais ses articles, tellement il y avait de l’humour et un véritable bonheur de vivre…