Je ne me raconte pas
Par Anna Fedorovna le lundi 11 décembre 2006, 11:27 - Mes petits cailloux - Lien permanent
Je ne me raconte pas, ne croyez pas ça. Vous ne me connaissez pas. Sait-on à quel tableau appartiennent 46 pièces d'un puzzle de 10 000, même bien réparties ?
Ou peut-être : les couleurs dominantes.
Commentaires
Le puzzle lui même ne connait pas (toutes) ses propres pièces... Je trouve très pertinente l'analogie avec un puzzle
Et pourtant, le lecteur, comme l'auteur obéïssent à un besoin tout aussi irrépressible que celui de respirer: celui de se faire une image, une représentation de. Et il n'y a aucun doute: l'image que vous formez est génératrice de chaleur. Parfaitement humaine et très humainement imparfaite.
Ha ! Je connais ce sentiment (et sans doute les remarques qui allaient avec) :-)
très jolie l'image du puzzle :-)
Il y a un peu plus de 46 cases (cf. nombre d'entrées du blog). Je n'aurais pas réagi de la même manière à certaines entrées anciennes si j'avais lu la suite, donc certes on ne connaît pas le tableau, mais on le méconnaît un peu moins.
Autre sujet de dissertation : qu'en est-il des calendriers de l'Avent ?
Oui, jolie la métaphore.
Point de vue du lecteur (d'une lectrice en l'occurence), qui écrit donc avec aussi un petit bout de puzzle en réaction à ce qu'il lit, pour continuer le propos d'Anita : bien sûr qu'on ne "connaît" jamais l'auteur de ce qu'on lit. Mais ce que tu écris peut aussi parler à quelque chose de nous que l'on se met à mieux connaître grâce à ce que toi tu en as dit.
Tortueux ?
Tu ne te racontes pas, tu ne te la raconte pas non plus… mais tu nous la raconte un peu quand même. :op
On sent des parfums, des idées, une traversée de l’époque. À mon avis, le tableau, il est impressionniste.
Il nous parle sans doute au moins autant de nous que de son auteur, non ?
(flûtzgue, je me relis avant d’envoyer et voilà-t-il pas qu’Otir m’a coupé l’herbe du « portrait collectif en creux » sous le pied)
Comme c'est bien dit...