« Evohé Bacchus est roi ! » Oui, je sais, quand on s'attend à entendre Nicolas Bacchus, ça surprend un peu ;-).

En même temps, je n'avais que trop tardé à faire entendre Natalie Dessay. Deux mois de blogage et rien sur elle ? Enfer et damnation ! Pardon Natalie, je t'aime ! Euh non, désolée, je voulais dire : j'aime beaucoup ce que vous faites. Ah, Natalie, il faudra qu'on en reparle, d'autant qu'elle est en train de casser la baraque à Genève dans la Manon de Massenet (pourquoi mais pourquoi n'y suis-je pas allée[1] ? et quel dommage que j'ai raté la retransmission radio, bouhouhou). J'en suis bien contente car il était devenu d'usage chez les lyricomaniaques de faire la moue en prononçant son nom. Mais là, elle leur en a fichu plein la vue et les articles sont élogieux.

Je reviendrai donc à Dessay, dans un billet tout à elle consacré. Quant à l'extrait ci-dessus, il est tiré d'Orphée aux Enfers d'Offenbach. J'ai mis du temps avant d'écouter Offenbach. J'avais le préjugé - assez répandu je crois - d'un compositeur de sous-ordre, tout juste bon à accompagner le french cancan aux Folies Bergère. C'est Marc Minkowski et Laurent Pelly qui m'ont fait découvrir un autre Offenbach. C'est fou la différence que ça fait quand le chef évite les pièges de la fanfare et des flonflons et que le metteur en scène ne nous fait pas tomber dans la tarte à la crème des comédies de boulevard.

Ceux d'entre vous qui ont raté La Belle-Hélène au Châtelet auront une chance de se rattrapper en se précipitant l'année prochaine à La Grande Duchesse de Gerolstein. Minkowski, Pelly, la délicieuse Dame Felicity Lott... toute la fine équipe, quoi. In-dis-pen-sabe.

Notes

[1] Ah oui, une stupide histoire d'argent je crois.