Si vous êtes aussi chanceuse que moi vous avez à votre bras la délicieuse Alexia from Parisse pleine de fraîcheur et de curiosité, se laissant bercer par la mélodie des voix de ses deux voisins de droite (dont je ne connais pas le nom) dont le discours est plein de mots étranges comme « wiki », « java », « parser ». Les paroles sont étranges mais la musique est jolie, me déclara-t-elle avant de revenir participer à la conversation bien plus passionnante que je tenais avec Olivier puisque nous échangions nos histoires de cœur autour d'une francfort-frites tout en foudroyant du regard les geeks qui essayaient de lui parler de DotClear. Coder n'est à l'évidence pas le truc qui motive le plus Olivier à se lever le matin en ce moment.

Je n'oublierai pas cette fois de mentionner que j'ai croisé Michel V. que j'avais honteusement omis la dernière fois. Je regrette cependant de ne pas avoir eu l'occasion d'échanger plus que quelques mots rapides avec lui. Finalement le mystère reste entier, d'autant qu'il n'a pas blogué depuis perpette : qui est Michel V. ? Je m'efforcerai de le découvrir la prochaine fois. Croisés aussi sans avoir l'occasion de leur parler mais au moins saurai-je maintenant à quoi ils ressemblent, Mr Peer, Phersu, Georges, Cossaw, Nacara... Padawan et Lunar étaient là aussi mais avec eux non plus je n'ai guère eu l'occasion de parler, d'ailleurs je crois que Padawan ne m'a pas reconnue ;-) Eve apparut et disparut à plusieurs reprises, mais c'est normal pour une fée ! Ou était-ce l'effet des cigarettes, hum, magiques de Pierre Bernard ?

J'étais ravie également de pouvoir enfin rencontrer « en vrai » Olivier G., que j'ai déjà eu l'occasion de croiser au détour d'un blog ou l'autre, notamment celui d'Alexia ; je confirme qu'il est aussi sympa en vrai qu'en blog. Il venait à Paris pour un entretien d'embauche je crois. J'espère que ça a marché pour lui. (édit du 6 novembre : ah ben non, je m'étais trompatouillée en fait.)

En deuxième partie de soirée, après le départ d'Alexia[1], j'ai rejoint avec Olivier G. la tablée chaleureuse de Veuve Tarquine et François Granger avec lequel je n'ai pas eu beaucoup le temps de papoter non plus avant son départ. Puis Laurent Gloaguen et Eolas nous ont rejoints. Le capitaine arborait la mine réjouie du marin qui embarque le lendemain pour une transatlantique ou de l'amoureux qui va rejoindre son dulciné - ou les deux à la fois. Veuve Tarquine pourrait tout aussi bien ôter le r de son nom tant son regard est malicieux ; dans son panier à malices elle avait son nouvel appareil photo et son mobile tout neuf. Nous admirâmes comme il se doit.

Last but not least, il est venu !

Oh ! Je connais le fond de votre âme, je sais qu'en vrai de vrai vous lisez bien poliment mais vous sautez des mots, vous sautez des phrases, une seule chose vous intéresse : Est-il venu ? S'est-il prosterné pour lui demander pardon ? Les fiançailles sont-elles définitivement rompues ? Car nous avons tenu les gazettes en dehors de nos problèmes de couple et vous n'en pouviez plus de ce silence imposé aux médias...

Eh bien oui, il est venu, oui, je lui ai pardonné (je sais, je pardonne trop facilement). Car il m'a apporté ce dont rêvent toutes les femmes : un gâteau opéra. (Bon, en fait, il n'y avait pas de gâteau opéra dans la pâtisserie où il s'est rendu alors c'était un autre machin dont je ne me rappelle plus le nom mais on s'en fout, c'est l'intention qui compte.) Fin psychologue il s'est douté également qu'en offrant un cadeau à ma protégée il s'assurait mon affection indéfectible, il m'a donc confié le dernier numéro de 20 Ans à remettre à Alexia (il sait à quel point cette revue littéraire la passionne). Que vouliez-vous que je fasse. J'ai cédé à ses instances et j'ai accepté un autre rendez-vous. Je ne peux vous en dire plus pour le moment, il faut nous laisser notre part d'intimité...

Notes

[1] Au fait, Alexia, une question me taraude. Comment se fait-il que, jetant un regard discret sur le contenu du sac en plastique que tu avais avec toi j'y découvris une paire de draps et des taies d'oreiller ? Tu te promènes toujours avec des draps de rechange ? Mais où sont passées les promesses de ton premier billet ?