Kozlika

Anna Moffo : « Gualtier Malde... » (extrait de Rigoletto, Verdi).
Si j'aime aussi les voix d'hommes à l'opéra, ma véritable passion va aux voix de femmes. Cette passion prend des formes diverses. Rester suspendue au souffle inépuisable des pianissimi de Montserrat Caballé dans une apnée quasi-mystique ; vivre, jouir, souffrir avec elle, en un mot être Maria Callas ; toucher le ciel et ses anges, perdre le sens du réel avec Natalie Dessay...
... désirer Anna Moffo. (Lire la suite.)

Julien

Jennifer Charles et Nathaniel Merriweather : « Sex (I'm A) (extrait de Lovage).
Le morceau Sex (I'm A) est en fait une reprise du groupe Berlin. Ce morceau avait par ailleurs fait un petit scandale lors de sa sortie à l'origine (vous comprendrez pourquoi en prêtant garde aux paroles). Et interprété ici par Madame Charles.... mmmmmhhhhh.... je fonds... une voix caressante... qui me prend à la nuque... puis descend gentiment le long du dos... en chatouillant juste ce qu'il faut... et ensuite...... sur la fin du morceau...... mmmmmmmmmmm...... je vous passe les détails... (Lire le billet entier)

Kera : « Next shiver » Puisque c'est dimanche, que je m'emmerde n'ai pas grand chose à faire, puisque la démarche de Kozlika ne semble pas rencontrer beaucoup de succès, voici un second billet sur le sujet de la personnification de la voix d'Eros. Billet qui a plus de chances de plaire aux femmes, puisqu'il s'agit cette fois-ci d'un chanteur. (Lire la suite)

Zeubeubeu

Lhasa : « El pájaro » (extrait de La Llorona)
Mon choix se porte donc sur la divine Lhasa et surtout sur son premier album La Llorona car c'est couillon mais pour moi entendre la diva chanter en français ou en anglais dans The living road pertube un peu l'effet magique de l'ambiance latine/gipsy/tzigane qu'elle dégage. (Lire la suite)

BabOOn

Sinnead O'Connor : « Nothing's compare to you »
Si je devais me prêter à cet exercice, je crois qu'une voix qui m'a plongé dans l'émoi est celle de Sinéad O'Connor avec son titre Nothing Compares To You.
Au moment où j'entendais la chanson pour la première fois, ce n'était pas tant les paroles que cette voix envoûtante et cette ambiance qui me transperçaient l'être à la manière d'un cimeterre.
De plus, cet air est pour moi associé à des évènements forts - d'aucuns diraient tragiques - qui ont jalonné ce petit bonhomme de chemin emprunté par ma petite bonne femme de vie. Ce qui fait qu'inéluctablement, quand j'entends cette mélodie, je revis, de manière quasi cathartique, ce passé marqué. (Le blog de BabOOn)

Nicolas D.

Astrud Gilberto : « The Girl From Ipanema » (avec Stan Getz)
Je ne crois pas qu'une voix particulière ne me procure les même sensations sexuelles que celle de Anna Moffo n'en procure à Kozlika. Cependant, si je ne devais vraiment sortir qu'une seule voix de toute ma discographie, ce serait celle d'Astrud Gilberto quand elle chante The Girl From Ipanema en duo avec Stan Getz. (Lire la suite)

Alexiafromparisse

Morrissey : « Half A Person » (extrait de The World Won't Listen, Smith)
C'est Morrissey que je choisi pour Half a person sur The World won't listen des Smiths. Je suis d'ailleurs en train de l'écouter pour bien me rappeler de toutes les sensations que ce morceau me procure. Sa voix est une caresse. Ca commence par des fourmillements dans les reins et puis les yeux qui s'humidifient. (Lire le billet entier)

David

Tori Amos : « Not The Red Baron » (extrait de Boys For Pele)
Ma voix d'eros a moi, c'est Tori Amos. Oui, étrangement c'est une voix de femme, alors que mes orientations me feraient plutôt me pâmer sur des voix masculines. Par exemple, Perry Blake ou Chris Isaak ont des voix qui me plaisent, et que je trouve sexy. Mais Tori Amos m'excite des pieds à la tête, je n'y peux rien. Ce n'est pas sur une chanson en particulier, mais sur tout un album que l'effet est le plus intense : Boys for Pele. C'est un disque d'une sensualité incroyable, celui ou sa voix peut passer en une seconde de la soumission à la domination. Elle feule, elle râle, parfois elle crie, parfois elle murmure. Et puis elle a une façon de traiter son piano, de faire corps avec lui (il faut la voir en live, chevauchant son tabouret comme une amazone, caressant ou frappant les touches...) Tout ce qu'elle fait en musique est pour moi, de toute façon, très érotique. (Le blog de David)

Zvezdoliki

Christa Ludwig : extrait de l'acte II de Tristan, Richard Wagner
A la demande de Kozlika qui cherche à rassembler nos voix d'Eros, je pourrais évidemment répondre en parlant des voix qui atteignent direct mon point G, des chanteurs avec qui je me marierais dans le quart d'heure. Curieusement, ce sont plutôt des voix masculines; comme je ne suis pas à une contradiction près, je fonds devant deux types de voix d'hommes : (Lire la suite)

Obni

Alexiou : « Theos an Eina »
Xaris Alexiou fait partie de ces voix que j'écoute souvent. Chaude et vibrante… voix qui a vécu le courage, le combat, voix qui vibre, qui pousse un cri, voix vivante qui apporte la sérénité. À mes yeux, les voix féminines possédent ce don d'enfantement viscéral. Comme un lien au Sacré… l'inexprimée émotion d'être ici, et d'être bien… de se sentir en osmose…
Soudain des images défilent lorsqu'on ferme les yeux. (Le blog d'Obni)