Boire un pot à Lyon
Par Kozlika le jeudi 20 janvier 2005, 20:08 - Lien permanent
MàJ du 23 janvier : la réponse (dans les commentaires) ! Hé hé, pas si loin, Pep !
J'ai très légèrement l'esprit d'escalier. C'est ainsi qu'il me vient à l'idée que l'expression "boire un pot" pourrait bien venir de ces fameuses bouteilles qu'on voit sur les tables lyonnaises (mardi soir par exemple...) en guise de carafes.
Je suis vraiment très futée (tiens au fait futé descend-il du fût ?).
Mais quand même, il reste une question d'importance : Pourquoi les culs des pots lyonnais sont-ils aussi épais ? Malgré la présence de personnes très cultivées et très diplômées à notre table nul n'a su répondre à cette innoncente et néanmoins pertinente question de Fûûlion. Quelques hypothèses ont toutefois été émises. Je laisse Pep exposer la sienne dans les commentaires et vous invite à faire de même. Mais sans passer par la case Google hein !
Puis si vous avez un lien vers une photo... Je n'en ai pas trouvé qui ait un cul aussi épais que celle qui occasionna notre humiliante déroute intellectuelle...
Commentaires
Trop facile !
C'est une question de stabilité : quand tu es bourré, tu peux te raccrocher à la bouteille...
D'ailleurs, l'expression "boire comme un pot lyonnais" vient de là...
J'ai bon, hein ? Ok, ok.... ->[]
Mais non c'est pour assurer la stabilité du pot quand il est plein.et quand il est vide je le plainds.
Enfin je le pense, peut-être un peu embrouillé
Il y a du vrai dans ce que vous dites, c'est en effet un problème de stabilité mais, hélas, le politiquement correct a jusqu'ici jeté un voile sur les véritables raisons de cette nécessité. J'ai procédé à une longue et difficile enquête et je me dois de vous dire qu'en réalité cela vient des ébénistes lyonnais.
Il faut savoir qu'à Lyon les ébénistes travaillaient par saison : au printemps la confection des marionnettes pour Guignol, en été les huches à pain à couvercle escamotable,
au printempsen automne les tables de restaurant et en hiver ils se reposaient (les Lyonnais sont très feignants comme chacun sait).Or, l'automne c'est aussi la saison du beaujolais nouveau, dont les ébénistes détiennent le record de consommation, et plus encore à Lyon bien entendu. Il en appert que les tables confectionnées comportent des pieds d'inégale longueur, ce qui obligea les maîtres verriers (qui ne voulaient pas qu'un tel nectar se perde) à concevoir des bouteilles suffisamment stables pour ne pas verser dès qu'un convive posait le coude sur la table (ou le levait).
Je pense donner une conférence à ce sujet dès mon retour à Paris. D'ici là, motus, je ne voudrais pas que mon bérêt si reconnaissable me désigne à la vindicte des Lyonnais qui pensaient leur secret si bien gardé...
oh bin, on dirait qu'ils ont des saisons très bizarres à Lyon... ou alors ils se reposent six mois par année et travaillent deux fois plus au printemps ? ;-)
Rha zut, je corrige, merci Julien.
Le beaujolais sans doute...
ils sont futés les lyonnais, ils font des tables bancales pour justifier leur ivresse, fort très fort
Le Lyonnais est toujours premier, quand il s'agit d'inventer des stratagèmes pour que ses nuits d'ivresse se passent au mieux. De l'intelligence jusque dans les vices. Voilà une définition qu'elle est belle.
On est moins facilement bourré à Lyon: le pot lyonnais ne fait que 46 cl contre 75 cl pour une bourteille normale.
Il est vrai qu'i n'en a pas toujours été ainsi et la réduction à ce format de 46 cl avait occasionné des émeutes à l'époque...
Je trouve cette théorie des saison très bonne !! j'aimerai te rencontrer pour discuter avec toi des saisons des ébénistes Lyonnais !! Ton enquète a du etre longue et fastidieuse !! J'en ai parler a des confrefres qui aimerait débattre de cettte thèse avec toi nous organisons un diner lors du 71ème congret de l'amicale des Francs-Maçons nous serions honoré de ta présence et dèminent collègue et moi même souhaiterions votre présence !!!
Merci de votre réponse qui j'espère sera positive contacter moi au 0689785641.
Veuillez agréé l'expression de mes sentiments distingué .
Proffesur Djamelski
mais non, l'histoire c'est que les canuts (soyeux) avaient droit à 50cl de vin payé par les patrons. Ces derniers pour les exploiter 1 peu plus ont réduit le pot à 46cl en rajoutant un fond ce qui a d'ailleurs provoqué une rebellion sans précédent (d'ou la cour des voraces)
c est des trucs anglosaxons de mesures de merde qui nous enduisent d'erreurs 46 cl c est rien mais la forme de la bouteille te donne l'impression d'etre un champion du monde du pinard et de boire la morale "le pot lyonnais c'est bien mais ca ne salouerait pas un ingenieur breton calle en math et alcoolique "