Merci à ceux qui étaient là, même ceux qui m'énervent parce que je suis incapable de leur porter la contradiction tout en pestant intérieurement à la fois contre leur brio et mon indigence oratoire, ceux auxquels j'ai à peine eu le temps de dire bonjour que pfiout ! repartis aussi sec, ceux qui hésitent, viendra, viendra pas, et qui finalement viennent, ceux qui rentrent à pied parce que le taxi ne veut pas prendre quatre passagers, ceux qui irradient de leur sourire, de leurs yeux bleus et de leurs tournées de grenadines, ceux qui offrent la tendresse de leur regard plus belle que la rose qu'ils vous tendent, ceux qui...

Merci à tous parce qu'en ce moment, à regarder autour de moi et plus loin, je trouve que le monde tourne de moins en moins rond, que l'indifférence et le repli (me) gagnent du terrain chaque jour un peu plus, mais qu'on peut raconter ce qu'on veut, Paris Carnet n'est pas une rencontre de blogueurs, mais de gens qui ont envie de rencontrer les autres, connus ou inconnus.

Ça y est, me revoilà encore à bisounourser. Là je deviens grave. Ça doit être l'effet Nouvelles-de-Bamako. Vite, le point final.

Post-scriptum. – Après une mise au point très ferme de la titulaire de l'appareil photo, je ne suis pas autorisée à en publier d'autres sur ce blog. La suite sera par là. Le tout c'est d'attendre qu'elle se décide...