Sept bonnes raisons...

1. Le Nez, Chostakovitch, Opéra Bastille.

Je ne connais pas même un extrait de l'œuvre mais tous ceux que je connais qui ont eu l'occasion de le voir en sont revenus enthousiastes. D'après l'ouvrage éponyme de Gogol, une distribution 100% russe pour cet opéra de 1930. Dans mon quota découverte. Espérons que ça me plaira davantage que les russes de cette année. (17/11/05)

2. L'Amour des trois oranges, Prokoviev, Opéra Bastille.

C'est drôle, c'est encore russe - mais d'après la comédie de l'Italien Carlo Gazzi - et c'est le spectacle proposé par l'opéra de Paris à l'occasion des fêtes de fin d'année. José Van Dam [1] en Tchelio, Beatrice Uria-Monzon, certes dans un petit rôle mais quelle dame !, une mise en scène de Deflo et sous la direction de Cambreling, je crois que je ne prends pas trop de risques sur ce coup-là. (19/12/05)

3. Rigoletto, Verdi, Opéra Bastille.

Oh, un Verdi ! je me jette dessus of course... Certes pas pour la distribution, à mon avis ça ne devrait pas être extraordinaire, mais on ne rate pas un Rigoletto quand on a l'occasion d'en voir un. Et pour ceux qui découvrent ce blog, on se rue sur la radioblog pour écouter Annaaaaa Moffooooo dans « Caro Nome », j'en ai abondamment causé là et ça me fait toujours le même effet. La pauvre Laura Claycomb n'a aucune chance de lui ravir la première place. (26/02/05)

4. Adriana Mater, Kaija Saariaho, Opéra Bastille.

Sur un livret d'Amin Maalouf. Mise en scène Peter Sellars. Alors ça c'est mon quota œuvre contemporaine de l'année, une création. Saariaho n'en est pas à son premier coup d'essai, elle compose régulièrement pour l'opéra. Il paraît que c'est mélodieux. Tant mieux car à lire « informatique musicale » dans la distribution ça me fiche un peu la trouille. En instrumental je connais plusieurs de ses pièces pour flûte traversière mais ça sera pour moi une découverte dans le domaine de l'opéra. Et puis Maalouf et Sellars ne sont pas des inconnus non plus. (30/2/06)

5. Les Noces de Figaro, Mozart, Opéra Garnier.

Le seul opéra que je prends à Garnier, car on est obligé de prendre la même catégorie pour tous les spectacles d'une même salle. Et Garnier, mal placé c'est inconfortable et on ne voit pas bien. Mon Garnier annuel sera donc mozartien (trois Mozart cette année). Les Noces pour Peter Mattei (Almaviva) et Chritine Schaeffer (Cherubino). Je doute que celle-ci parvienne à me faire oublier l'incomparable Federica Von Stade, dont le « Voi que sapete » me rend toute chose, mais elle devrait bien convenir au rôle. (11/3/06)

6. Simon Boccanegra, Verdi, Opéra Bastille.

Yeah, un autre Verdi, c'est Byzance ! Un peu les mêmes réserves que pour Rigoletto, je ne suis pas certaine que la distribution sera de celles qu'on se remémore avec délectation. M'enfin c'est un Verdi, alors... Je crains surtout Carlos Alvarez et Stefano Secco, les deux ténors de la distribution, qui certes poussent l'aigu sans faiblir mais ne présentent guère de ce moelleux que j'aime à entendre dans ce registre (ah, Carlo Bergonzi, reviens !). (14/5/06)

7. L'Elisir d'Amore, Donizetti, Opéra Bastille.

Du nanan pour mon dernier spectale de la saison : à la mise en scène Laurent Pelly, aux décors Chantal Thomas, peu de chances qu'on s'ennuie une seule minute pendant le spectacle. L'opéra en soi est déjà très drôle, alors avecs Paul Groves en Nemorino et Laurent Naouri[2] en Belcore... Je me régale déjà ! Je ne connais pas Heidi Grant Murphy, qui jouera le rôle d'Adina mais on va supposer qu'elle sera très bien aussi. Pour ceux qui ne connaissent pas l'œuvre, le DVD avec Georgiu et Alagna vaut le coup, voire s'impose dans toute dévédéthèque.

...plus une

Et j'ai retrouvé aussi mes places pour le Théâtre de la Ville (100% danse contemporaine cette année). Je vous en cause demain parce que là il faut vraiment que j'aille m'occuper de ce fichu tas de papiers.

... et même une autre

Je pars en vacances dimanche matin, wé !

Notes

[1] L'interprète du Maître de musique pour ceux qui ont vu le film.

[2] Qui est loin de n'être que « monsieur Dessay ».