Qu'y a-t-il de commun entre les acteurs du web (formule globalisante pour être sûre de n'oublier personne) et les lyricomanes ? Bien plus que vous ne croyez, à commencer par la passion que les uns et les autres manifestent, tant dans leur amour pour la chose que leur emballement pour le mot[1]. Et la passion vomit les tièdes.[2]

Les hasards de mon actualité webesque et lyricophile font que tandis que les conneries fusent de part et d'autre (au choix, le contenu ou le contenant) des « spécialistes » du web, attaques personnelles et trolls assortis, le forum d'Operadatabase connaît une crise majeure avec scissions, accusations de trahison, limogeages... attaques personnelles et trolls assortis.

Pour qui débarque dans le monde du web ou dans le monde lyrique ces jours-ci, la lecture des « débats » convainc plus sûrement que ne le feraient leurs pires détracteurs que le monde - du web - lyrique -[3] et ses querelles de clocher est à fuir absolument.

Au final, les geeks n'iront jamais à l'opéra et les lyricomanes continueront de faire des sites immondes et inaccessibles. On a gagné quoi ?

Notes

[1] « Le mot et la chose », ça se lit là et c'est savoureux.

[2] Merci à Catherine, à laquelle j'ai emprunté le titre de sa nouvelle.

[3] Rayer la mention inutile.