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A Madame B., en bloguerie restante »
En bloguerie restante
Par Kozlika le vendredi 31 mars 2006, 22:37 - Lien permanent
Il y a des lettres qu'on n'écrit pas parce qu'on n'a pas d'adresse à laquelle l'envoyer ou qu'on n'oserait jamais poster ou dont le destinataire est difficilement joignable.
Si comme moi vous aimez écrire de ces lettres en bloguerie restante, je vous propose de la rédiger sur votre blog en la signalant dans les commentaires de ce billet ou par un trackback ou directement ici dans les commentaires.
- Ecrire une lettre à un proche, chez Thierry.
- Lettre à un inconnu, chez Traou.
- Lettre à Dieu et Lettre à Dieu, bis, chez l'Enfant bulle.
- Correspondance, poste restante, chez Gilda.
- Bien cher N., chez Flo.
- A madame B., Kozlika.
- Lettre à la femme que je deviendrai, chez Bibiscotte.
- A Fabien, chez Tatou.
- Lettre à D.F., par Monsieur KA.
- A Cédric K., Kozlika.
La discussion continue ailleurs
- 1.
Le lundi 3 avril 2006, 00:21 par Traces et trajets
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Correspondances, poste restante
Chère Alexeïa Grigorievitcha, Des gens très bien ont dit que la vieillesse est un naufrage, je suis seulement un peu en avance sur mon âge, et n'ai plus trop envie de (sur)nager. Du temps du Titanic tu m'as tendu
- 2.
Le lundi 3 avril 2006, 22:50 par Kozeries en dilettante
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A Madame B., en bloguerie restante
Madame B.,
J'avais commencé à vous rédiger une longue lettre. C'est idiot les longues lettres, vous vous seriez endormie avant la fin, ou vous l'auriez repliée sans la lire, étourdie d'avance par mon babillage.
Madame B., toutes ces phrases...
- 3.
Le mardi 4 avril 2006, 13:50 par bibiscocote
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http://spaces.msn.com/bibiscocote/Blog/cns!5C3B7B3842CB416F!1328.entry
Lettre à la femme que je deviendrai
- 4.
Le dimanche 16 avril 2006, 00:05 par Une autre vie de Tatou
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Lettres en bloguerie restante - A Fabien
Maisons-Alfort, le 15 avril 2006, en milieu de nuit.
Fabien,
Tu as certes reçu beaucoup de preuves de mon existence dans les deux dernières années. [...]
- 5.
Le samedi 6 mai 2006, 17:42 par Kozeries en dilettante
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A Cédric K., en bloguerie restante
Cher Cédric,
Ecoute, j'ai bien réfléchi.
Non non, ne va pas croire que j'y réfléchis depuis (oh putain) trente ans, mais bien depuis une dizaine d'années. Depuis que j'ai rencontré Vivianne dans une rue du cinquième arrondissement.
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Commentaires
J'ai une vieille lettre au Père Noël, écrite au moment où je n'y croyais plus sans pouvoir y renoncer pour autant. Vais chercher ça.
Exactement dans cet ordre d'idée, j'ai fait ça ce mois-ci : Ecrire à un proche
Moi, j'ai l'adresse mais j'ai beau envoyer, je n'obtiens quasi jamais de réponse...
Dis, c'est grave ? ;-)
au fait, vous croyez que le Père Noël lit les blogs ?
Aucune idée. En tous cas, il n'a pas eshanché son imposteur...
je ne peux quand même pas faire un trackback sur un blug d'imposteur postant de cette posture.
Ah ben non alors si il faut parler des choses importantes dans son blog ça va plus ! Kozlika ou l'art de mettre le doigt là où ça fait résonner...
Je ne sais pas encore si j'en trouverai le temps, mais oui, quelle belle idée !
Très bonne idée !
Belle idée. Mais je ne sais pas si je pourrai te suivre. LEs lettre que je n'écris pas, en général, j'ai de bonne raison de ne pas les écrire…
Ca me fait penser au très beau SoThere aussi : http://www.sothere.com/
PostSecret est extraordinaire d'inventivité et d'originalité dans ce style. On passerait des heures à lire toutes les cartes postales (ça compte comme des lettres, hein ? :) )
Je découvre ici PostSecret (merci Thierry). Belle idée. J'y ai effectivement passé un moment... J'avais écrit à un inconnu en bloguerie restante récemment (je vous le refais avec le lien, c'est mieux...)
Mais j'ai d'autres missives en tête à expédier de la même façon pour d'autres raisons, alors je ne dis pas que...
Cette lettre (http://www.etmerde.123.fr/article.php3?id_article=70) et cette autre lettre (http://www.etmerde.123.fr/article.php3?id_article=133) répondent aux critères : je n'ai pas l'adresse du destinataire et en plus il est difficilement joignable...
Thierry, Traou et l'enfant bulle, j'ai lié vos billets à la fin de celui-ci, merci beaucoup !
Elles sont jolies les lettres perdues...
brol, si je te dis que je me repends, ou si je te dis que je fais preuve de coupable négligence vis-à-vis d'autres aussi, ça ne va pas amoindrir ma faute hein ? Pardon pardon :'(
Oh, flo, je veux bien ta lettre au père noël si tu l'as retrouvée ?
J'ai commencé quant à moi à en écrire une et puis je l'ai trouvée trop déprimée. Zou, effacée. Et maintenant je me demande où est l'œuf et où est la poule de la proposition de ce billet ou de mon brouillon d'hier parti aux oubliettes...
je n'ai pas retrouvé cette lettre physiquement, mais j'ai fini par la retrouver en la réécrivant. Or ça, ayé donc.
fais uneexpérience, retrouve donc la tienne de la même façon, en réécrivant ; les choses qu'on réécrit renaissent et elles semblent en fait naître, bien plus véritablement qu'à la "première" écriture, comme si la seconde, à défaut d'être la première dans le temps, retrouvait le sens premier de ce qu'on voulait vraiment dire.
Enfin, ce n'est peut-être pas très clair ce que je dis là, c'est un truc que j'ai souvent ressenti mais difficile à décrire.
Moi ausshi je shuis shcandaleujement shnobé alors que je shuis absholument mignon comme chou et que j'ai bien du mérite à toush vous shupporter !
Bref, che traitement dont je shuis la victime est nhonteux !
bon, c'est simple : il n'y a qu'à confier au beau LeChieur et au chou-mignon Le Nérichon le soin de revisiter le code de tous les plugs in pour les adapter à la v2. C'est ti pas une idée de chez idée ça ?
Merci Kozlika d'avoir mis ma lettre en lien, ça me touche beaucoup.
merci aussi, ce qui est marrant c'est que je ne voulais pas participer pour un des mêmes motifs que toi, qu'en plus je voulais me coucher de bonheur car longtemps je ne l'ai pas fait (Clopine, si tu passes par ici, c'est pour toi ;-) ) et que par dessus le marché j'avais pas le temps. Et puis un billet d'un autre blog entrevu et une chanson plus tard, je suis tombée dedans. Kozlika, fée des blogs, tu es redoutable !
Envoi en bloguerie restante.
Chère vous, voulez-vous fumer un petit café avec moi aux environs de 16 heures ?
Je ne sais pas très bien comment on fait un "trackback" (est-ce le même chose qu'un rétrolien?), mais j'ai remis sur mon blog une lettre à moi-même que j'ai écrite il y a quelques années et qui est censée être celle que l'adolescente de 16 ans écrirait à la femme de 50 ans qu'elle imaginerait devenir...c'est un peu tiré par les cheveux, je vous l'accorde!
Lettre à D.F.
On dit parfois qu'un enseignant, voire un écrivain, peut influencer le destin d'un enfant. L'inverse est vrai aussi, et c'est la raison pour laquelle je t'écris cette lettre en espérant que tu ne la liras jamais.
Tu te souviens peut-être que je devais faire écrire un conte à ta classe, une histoire dans laquelle les villes auraient un rôle à jouer. Je vous montrais des photos, ne cessais de vous poser des questions, le scénario se construisait petit à petit, tout le monde participait. Tout le monde, sauf toi.
Seul à une table, tu ne disais rien. Occupé à gribouiller je ne sais quoi, enfermé dans ta bulle, inaccessible.
En vérité, tu étais en train d'illustrer l'histoire que tes copains inventaient : une course de voitures à pédales au pied de la tour Eiffel sous la neige, une savane plantée de baobabs, un poisson géant sous le pont en zigzag de Shanghaï à l'entrée du jardin Yu Yuan…
Tu dessinais avec précision, application, avec talent. Parce que les mots te manquaient, parce qu'à douze ans tu ne savais ni lire ni écrire.
Un jour, apparurent dans cette odyssée de petits coquillages qu'on appelle cauris et qui jadis servaient de monnaie d'échange en Afrique de l'Ouest. À la séance suivante, tu en sortis une poignée d'un sac Auchan et tu les enfilas patiemment dans deux lacets de cuir qui partaient d'un gri-gri carré. Quand le vieux collier fut reconstitué, tu me l'offris sans un mot.
Les mois, les ans ont passé. Ce collier ne m'a pas quitté, il est là devant moi pendant que j'écris cette lettre. Une poignée de coquillages, un lacet de cuir et un gri-gri carré. Il me suffit de le saisir pour que je surgissent les élégantes en boubou de Bamako, la route poussiéreuse sur laquelle cahote une antique camionnette, le son de la korah, le caquètement des poules et les habitations dogon accrochées à la falaise de Bandagiara.
L'incroyable pouvoir des gri-gri.
À la fin de l'année scolaire, tu savais lire et écrire. Je ne sais pas des deux cadeaux lequel est le plus beau, je ne suis pas certain d'en mériter aucun. Mais je voulais te dire ici, publiquement, dix fois, cent fois, mille fois merci.