Avec le sens du devoir qu'on leur connaît, les Vieux Cons furent donc du rendez-vous lancé par les Jamais Rassasiés au bar « La Gueuze » mercredi soir afin de tester si ce lieu pouvait devenir celui des rencontres mensuelles des Paris-Carnet.

Evacuons tout d'abord discrètement le coup porté à ma crédibilité : je n'ai pas offert la tournée générale promise. Nous avions pourtant prévu Gilda et moi d'associer nos deux bourses, mais les arrivées et départs continuels au long de la soirée n'ont pas offert d'occasion de le faire. Je n'y pense que maintenant mais nous aurions dû demander aux serveurs de nous réserver l'addition d'une boisson par personne. C'est donc partie remise mais la promesse sera tenue !

Cette contrition faite, revenons au cœur du sujet : alors la Gueuze, ça colle ? OUF, non ! Mais on a eu chaud : le quartier est plutôt agréable, l'établissement plutôt vaste, la carte des bières variée et on peut y manger. Ben alors quoi ?

  • Situation : bien placé certes, et pour mon compte personnel assez idéalement sur ma ligne d'autobus, avec un retour possible à pieds si l'heure de Cendripolitain est passée. Cependant le quartier n'est pas desservi par le métro mais par le RER uniquement, ce qui en rend l'accès moins aisé.
  • Espace : nettement plus vaste que le désopilant Bottle Shop qui n'a pas fini de nous faire rire, la salle me semble pouvoir accueillir tout au plus une quarantaine de personnes, un peu juste pour la désormais soixantaine habituelle.
  • Circulation : le lieu ne s'y prête guère : les tables sont très rapprochées et la station debout ou le passage de l'une à l'autre n'en est pas facilité. La soirée de mercredi (à laquelle nous étions une grosse vingtaine de personnes) ne permit de parler à d'autres que ceux placés dans la même section que la réunion de tables où nous nous tenions que lorsque notre nombre diminua. Ah si, les fumeurs se sont retrouvés à plusieurs reprises rassemblés dans une autre partie du bar, entraînant derrière eux les non-fumeurs avec lesquels ils poursuivaient une discussion.
  • Aération : très comparable au O'Cantina : la salle est au fond de l'établissement, moins haute de plafond mais cela est compensé par le fait qu'elle est non-fumeurs.
  • Restauration : très possible, trop possible, presque obligatoire : les tables sont dressées pour y manger. Or intuitivement je dirais qu'environ la moitié seulement d'entre nous mangent aux Paris-Carnet. Les patrons accepteraient-ils facilement de bloquer une salle sans l'assurance du nombre de couverts correspondant ? Je n'en suis pas sûre. Qualité de la bouffe : correcte.
  • Tarifs : nettement plus élevés qu'au O'Cantina. J'ai oublié de les noter, mais si mes co-clubiens l'ont fait qu'ils n'hésitent pas à en donner des exemples dans ces commentaires.

Mon avis conclusif : quoique La Gueuze offre quelques aspects séduisants, le O'Cantina reste un meilleur choix. Nous autres Vieux Cons ne nous en plaindrons pas, notre commission conserve son hoc, nous laissant ainsi l'occasion de nous réunir ad à nouveau.

Longue vie aux Vieux Cons !

P.S. – Samantdi, sais-tu que grâce à Monsieur Ka tu fus un peu avec nous mercredi soir ? ;)