Avertissement au lecteur : Oui, c'est inutile et mesquin. Oui, ça n'a aucune importance et je suis parfaitement consciente d'être un peu moi-même ridicule. Et oui, je me fais plaisir à bon compte. Ce billet entre donc à 100% dans la cinquième raison de bloguer décrite avant-hier et je vous dispense par conséquent bien volontiers de le lire !

Envoyé ce jour à la tenancière de Une pincée de rêve pour soupoudrer [sic] ma vie (chuis d'ac, Alarc'h, très probablement plus malheureuse que méchante, promis j'ai honte !)

Madame,

J'ai écrit à votre hébergeur afin de lui demander de retirer votre billet copié sur le mien puisque vous n'accédiez pas de vous-même à ma demande. Si les interlocuteurs français de votre plate-forme n'ont pas douté de la légitimité de ma requête, la société qui gère votre blog est américaine. Or aux Etats-Unis ce type de procédure réclame démarches d'avocats, fourniture de copyright et autres papiers timbrés en vingt exemplaires.

Je ne perdrai ni mon temps ni mon argent à une telle entreprise, somme toute dérisoire. J'abandonne. Vous pouvez laisser en ligne ce texte. Il me suffit de savoir que vous savez que je sais. Que vous et moi – et mes lecteurs – connaissons votre pitoyable chapardage. Vous pouvez tromper vos visiteurs, s'ils sont assez stupides pour vous croire vous vous méritez bien. Mais vous ne pouvez vous mentir à vous même, sauf à perdre tout sens du réel, auquel cas je vous plains sincèrement.

Laissez ce billet en ligne. Laissez les commentaires ridicules et insultants à mon égard de vos visiteurs. Ils vous empêcheront d'oublier votre médiocrité. Oui, surtout prenez soin de ne jamais retirer ce billet ni vos commentaires pour que chacun puisse venir se rendre compte de votre scurrile forfaiture ; j'y envoie du monde régulièrement, les occasions de rire sont si rares de nos jours.

Anne Cavalier (Kozlika)

PS. Ah et puis de grâce, la prochaine fois que vous mettrez vos mains sales dans les textes d'un autre, tâchez de moins le massacrer que le mien, ou alors faites croire que vous avez douze ans on excusera peut-être vos ganacheries.