(Moi qui m’étais promis de ne jamais faire d’auto-meta-blogage, mais faut arrêter de m’embêter aussi…)

Ah mais si je blogue. Au moins une fois par semaine, même ; au moins les jeudis. Ou alors, on ne parle pas de la même chose ? Je ne blogue pas les choses de ma vie, mais c’est toujours moi. La fille qui adore transmettre les virus de ce qu’elle aime. Celle qui supportant mal d’être entravée par la technique essaie de faire passeuse pour les autres de ce qu’elle a compris. Celle qui n’aime rien tant qu’expliquer des choses que son interlocuteur a décidé inatteignables et s’entendre dire « aaaaaah oui, j’ai compris ! ». Ça me… et ça me… Si si en vrai, pouvez pas savoir ce que ça me plaît cette série de billets, et comme je m’y reconnais.

Je blogue, et croyez-moi je ne blogue pas tiède. Je m’attable à mon clavier toute frémissante de ce que je vais vous faire faire ou découvrir. Impatiente de voir si vous arrivez à en faire quelque chose, fière quand je vais voir chez vous. Bah vous c’est peut-être pas tout le monde, mais ce vous-là me va pour le moment, c’est ce vous-là que je bichonne et tant pis pour les impies que ça ne concerne pas.

Ça fait bientôt quatre ans qu’une bonne partie de mes loisirs est consacrée à Dotclear. Sauf à être complètement tarée (notez que c’est possible aussi) on imagine bien que 1. ça me plaît vachement beaucoup de m’occuper de ça ; 2. cette activité et plus encore les gens qui tournent autour ça compte pas mal dans ma vie. Alors j’en parle sur mon blog, exactement comme on joue avec les mots ou à imaginer des histoires sur des « comment l’entendez-vous » ; on joue à monter le nouveau jouet.

Il y a une dizaine de jours, l’annonce officielle de l’arrêt du développement de Dotclear 1 a été faite. Je ne l’ai pas commenté ici parce que je n’aurais su que verser dans la nostalgie et le sentimentalisme. Dotclear 1 et plus encore Dotclear 1.4 c’était vraiment un bac à sable pour moi, je m’y sentais comme avec un râteau et une pelle à essayer d’y faire de chouettes châteaux en pouvant me tromper sans conséquences pour les utilisateurs puisqu’on n’était qu’une poignée à en connaître l’existence. Enfin bref, comme dirait Pep, Tcho p’tit gars, tirons le rideau et éteignons les lumières[1].

Mais éteignons la proprement. Nombre d’utilisateurs de Dotclear l’avaient choisi pour sa simplicité, c’est encore et toujours une bonne raison pour choisir Dotclear 2. Mais passer de l’un à l’autre ne se fait pas en un clic et je veux aider ceux qui l’appréhendent. Pour qu’ils puissent continuer à jouer avec leur pelle et leur râteau.

Je ne suis pas près d’arrêter de bloguer.

Notes

[1] Et je voudrais dire à Tristan que quand on a passé des heures à construire un meccano, ben oui on aime bien le montrer avant de le monter au grenier et replonger dans la boîte suivante…