Mama Kozlika, santé, fortune, retour de l’être aimé
Par Kozlika le jeudi 14 mai 2009, 12:55 - Lien permanent
À la relecture des quelques billets que j’avais publiés avant et pendant le voyage à Maureillas cet été, je viens de décider de réorienter ma carrière. Oh pas pour l’argent, pensez donc, mais par altruisme pur. Il serait dommage que mes talents de voyante ne puissent servir au bon peuple des blogueurs.
Je ne vends pas du vent et je tiens à apporter la preuve incontestable de mes compétences. Voici donc un extrait de ce que j’écrivais le 10 août dernier (c’est moi qui graisse) :
On m’ouvrira et je dirai « J’ai connu le monsieur qui habitait là avec sa femme jusqu’en 1996. » Et on me répondra « Noooon ? Vous connaissiez Fred ? » et puis « Oh, mais dites-moi, ne seriez-vous pas sa fille ? » et puis je suis son petit neveu ou son arrière-grand-cousin ou quelque chose comme ça. « Mais entrez, entrez donc ! » (et je repenserai à cet ami que sa demi-sœur a reconnu tout de suite sans l’avoir jamais vu et comment elle l’a fait entrer dans sa maison et dans sa vie, et comment c’est doux et chaud aujourd’hui et comment je suis heureuse de leur avoir la nuit dernière prêté mon appartement parisien). Oui oui, je vous raconterai comment ils nous ont fait entrer et offert un Vichy-menthe parce que Papa buvait toujours des Vichy-menthe en été et Maman pareil parce qu’elle aimait bien faire comme Papa. Et la journée qu’on a passée ensemble à papoter des couleurs des pyjamas et toutes ces choses importantes. Ils me diront si dans sa famille, ma famille maintenant, on l’appelait Fred ou Fedor ou Ephraïm.
Satisfait ou remboursé (à l’exception de 1 000 euros de frais de dossier).
Commentaires
C'est beau quand la vie rêve et que la réalité lui emboîte le pas.
Quel talent, m'dame marabou !! Et tu fais dans le tirage du loto, aussi ?
C'est bien qu'est-ce que je disions, M'âme Kozlika vous avez quelques dons, même s'ils sont parfois l'ennemi de votre sommeil ;-) .
PS : Du coup méfie-toi, ne fais surtout pas comme moi qui en chapeau du blog que j'avais ouvert pour des haïkus qui n'eurent pas le temps d'en être
"la complainte de l'ange fatigué, de l'oiseau blessé et de l'amoureux éconduit : Comme ils sont longs, Les jours, Sans ailes." et peu après s'entamait la valse des circonstances qui poussèrent 4 de mes 5 plus proches à s'éloigner (ou à marquer une lassitude qui peut-être préexistait). Il n'y avait pas eu de signes avant-coureurs visibles.
PS' : Vive l'internet et les petits-neveux généreux !