La fête des voisins (jouons !)
Par Kozlika le jeudi 28 mai 2009, 19:50 - Lien permanent
Comme promis, jouons, à la façon de Compartiments blogueurs (références : présentation et trame de juin 2005).
Principe du jeu
Quelques blogueurs se retrouvent à la fête des voisins, dans la cour intérieure d’un immeuble. La soirée commence à 18 heures (mais les personnages arrivent à l’heure qui leur plaît). Ils ne se connaissent pas ou peu (l’immeuble est tout récent), ne savent pas que les autres bloguent. Un certain nombre d’événements vont se passer au cours de cette soirée et chacun les rapportera à sa façon (c’est-à-dire en conformité avec son personnage) dans un billet. Les histoires n’ont pas besoin d’être cohérentes entre elles, mais ça peut si ça vous amuse de vous concerter à plusieurs.
Règles
Vous devrez impérativement écrire votre billet à la première personne, au nom du personnage que vous incarnerez. Vous ne choisirez pas ce personnage tout à fait librement, vous devrez choisir parmi ceux prédéfinis dans le canevas de l’histoire (voir plus loin). Vous pouvez si vous le souhaitez incarner autant de personnages - et donc rédiger autant de billets - que vous le voudrez. Plusieurs joueurs peuvent choisir le même personnage, la confrontation des rédactions peut être intéressante.
Il est obligatoire de mentionner tous les éléments imposés par le canevas. En revanche, l’importance que vous accorderez à tel ou tel élément est laissée à votre discrétion.
Trame
Personnages
- Liliane, 54 ans, gardienne de l’immeuble. Après trois ans de chômage elle a réussi à décrocher enfin un boulot, bien loin de sa formation initiale (couturière de costumes de théâtre). C’est elle qui a monté, hors du cadre de ces fonctions, cette fête. Si seulement ce boulot de con pouvait lui apporter quelques compensations comme réussir à créer un petit monde dans cet immeuble !
- Maurice, 27 ans, tout juste arrivé à Paris. Ses parents lui ont acheté un deux pièces. Bien sûr, sa sœur a trouvé moyen de faire suer le monde en hurlant à l’injustice. Mais les écoles de commerce, c’est dur et exigeant, elle c’est pas pareil, elle a arrêté après le bac et elle bosse, il avait bien plus besoin d’un appart qu’elle. Il est venu pour voir s’il peut se faire des contacts intéressants pour son carnet d’adresses pro.
- Félicia, 32 ans, comptable. Deux bouts de chou épuisants (des jumeaux…) et son mari vient de commencer dans un nouvel emploi de 14 heures à minuit ; elle en est crevée d’avance. Ce soir, Félicia en est au neuvième jour de retard de règles. Elle espère que la soirée lui changera les idées et qu’elle rencontrera des gens sympas. Là où ils habitaient avant les gens ne se disaient même pas bonjour.
- Etienne, 41 ans, prof de grec. Enfin français, latin, grec. Enfin prof d’histoire, d’éco, de français de latin et de grec. Joueur de saxophone dans un orchestre amateur, collectionneur de boules à neige les plus kitsh possible. La gardienne lui a dit que certaines personnes s’étaient plaintes de son saxo, il espère pouvoir les repérer et les amadouer.
- Arthur, 17 ans, lycéen. Ses parents ne sont pas là ce soir, ni son frangin. Il a invité ses potes à la maison tout à l’heure et passe faire un tour à la fête voir s’il ne pourrait pas carotter quelques bouteilles.
- Camille, 19 ans, élève sage-femme. Sa compagne lui a dit « va voir si c’est sympa, tu m’appeleras si ça vaut le coup que je descende ». Camille espère surtout que si Alice descend elle ne se présentera pas comme sa colocataire, comme l’autre jour à la gardienne. Merde on est au vingt-et-unième sciècle quoi !
- Alfonso, 61 ans, glandeur retraité. Il a fait 68, il a fait le retour à la nature, il a entamé trois analyses (fini aucune, il en savait plus qu’eux, il a lu tout Freud et tout Lacan). En enfilant job sur job on se retrouve avec une retraite assez misérable, mais en venant à cette fête il va peut être pouvoir trouver des clients pour son pote en Ardèche qui fait de la culture bio. Une petite comm au passage et ça devrait lui donner de quoi mettre du joint dans les épinards.
Incidents de soirée à recaser
- Les deux mouflets se suspendent à la robe de leur maman… qui se déchire
- Etienne voit Arthur glisser une bouteille dans sa veste de jean
- Liliane reçoit un coup de fil la société de gestion de l’immeuble à 18h30 ; on passe l’éponge pour cette fois mais il est hors de question qu’elle renouvelle ce genre d’initiative sans consulter son employeur, et encore moins sur ses heures de travail
- Etienne a descendu son saxo
- Un pizzaïolo se pointe à 19 h 30, un certain M. Planchet lui a commandé cinq pizzas à cette adresse mais il n’a pas trouvé le nom sur la boîte aux lettres
Modalités
Vous avez jusqu’au 10 juin au soir pour remettre votre copie selon deux modalités : soit en rédigeant un (des) billet(s) sur votre blog et en réalisant un trackback ou en le mentionnant dans les commentaires ici, soit en le rédigeant directement dans les commentaires.
À vous !
Commentaires
Miam !
Que ça a l'air appétissant tout ça !
Ha c'est sympa, on peut être le personnage qu'on veut. Et même plusieurs si on veut (et si on a le temps ?) :-)
Oui m'dame (même que c'est dit dans le billet, d'abord…) !
Alors on dirait que je serais … et puis toi tu serais … et puis on ferait ça mais d'abord il y aurait … hi hi, on va bien rigoler \o/
Allez, un petit week-end à Paris et je m'y mets! Difficile de choisir un personnage mais les week-ends portent conseil!
@Marie Alster, si c'est parce qu'aucun personnage ne t'inspire il faut me le dire, je me suis peut-être plantée dans mes "profilages" ?
Ha non, bien au contraire! C'est difficile de choisir car en prendre un c'est abandonner les autres!...
ah mais pas du tout !
qu'elle a dit Liliane-organisatrice...C'est pour un scénario d'un Desperate Housewives à la française ? On peut mettre des cadavres dans les congélateurs ?
Juste un petit détail : la formation de sage-femme ne se fait pas à l'école d'infirmières. On ne parle d'ailleurs plus "d'école d'infirmières" mais d'Institut de Formation en Soins Infirmiers ou IFSI. En conséquence, les futures infirmières ne sont plus des élèves mais des étudiantes. Je ne sais pas si elle y tiennent beaucoup mais leurs formateurs(trices) énormément. Ben vi, c'est beaucoup plus valorisant de former des étudiants que des élèves, même si ceux-ci sont incapables de faire une règle de trois en sortant du baccalauréat... Ne riez pas, c'est véridique.
Les sage-femmes, disais-je, ont une formation commune, au moins en ce qui concerne la première année, avec les étudiants en médecine, en chirurgie dentaire et en pharmacie. Les étudiants sont appelés à choisir leur filière à l'issue du concours de fin de 1ère année en fonction de leur classement.
La formation des sage-femmes est sanctionnée par un diplôme d'état qui leur octroie un statut médical à compétence limitée à l'obstétrique. Elles bénéficient d'une représentation ordinale comparable à celle des médecins instituant une confraternité et obligeant entre autres au respect du code de Déontologie. Les infirmières, à ce jour, n'ont pas de représentation ordinale, même si le projet est dans quelques tuyaux, ce qui fait grincer quelques dents.
Celà-dit (tu as vu j'ai bien retiendu), ton projet choral m'inspire bien et je vais m'y mettre. Ta Felicia, c'est Lynette Scavo !
Même si je ne suis pas certain d'avoir le temps de participer, j'aurais deux questions :
- doit-on faire part de TOUS les incidents de la soirée ou juste de certains ?
- est-il possible de rédiger le texte sous la forme de dialogue ?
Merci ;)
@Eric > ooops, je vais corriger, merci !
@In Cold Blog > Oui on doit faire part de tous les incidents mais on a le droit de ne pas s'y attarder (ex. "Le portable de Liliane a sonné, à voir sa tête c'était pas un prétendant qui lui faisait une déclaration d'amour").
La forme du récit est absolument libre mais c'est censé être un billet sur le blog du personnage qu'on a choisi.
Et voilà, ma modeste contribution. Je me suis amusé comme un petit fou et j'ai adoré.
J'étais super motivée, mais mon robinet à inspiration est résolument contrarié par la technique. Résultat des courses, rien à faire, je n'aurais l'esprit tranquille que quand la mécanique sera réglée ! Pourvu que ça soit avant le 10 :)))
oupssss 10 juin? j'avais pas vu! pas être simple...bon je vais réfléchir au problême
Bah mince, j'étais persuadée d'avoir réussi à laisser un message ici ... mais non ? J'ai du le manger...
Je disais que je tirais mon chapeau à la dame Koz qui avait ourdi une trame si fouillée et vivante.
J'avais aussi ajouté que du coup cela m'avait intimidée... J'ai le robinet sec moi aussi.
On peut avoir un petit délai sup ?
Steuplé...
J'accorde d'autant plus volontiers un délai supplémentaire que je suis moi-même hors d'état de produire un texte dans les délais. Un peu bousculée ces temps-ci…
Ah, ouf, un délai supplémentaire... Merci :)
Oh, oui, merci! ça aurait été très difficile avant demain...
Pareil pour moi. Je venais aux nouvelles et je suis rassurée.... de pouvoir quand même jouer, mais plus tard !
Ben alors les gens ? Elle est en panne, la fête des voisins ? La concierge s'est cassée la jambe dans l'escalier ?
Eric, personellement j'attends jeudi et le bac le philo: je vais surveiller 4 heures durant les petits jeunes qui suent sur leurs copies, je devrais réussir à trouver une petite inspiration... Enfin j'espère !
Le tout c'est de s'y mettre...
Je n'ai pas encore lu ta contribution, je le ferai après :-) Oui j'ai espoir !
Moi je vais ! la semaine prochaine.
Ne comptez pas sur moi pour participer à une fête dans laquelle se trouve un lycéen de 17 ans, même la semaine prochaine.
Quant à moi, je ne supporte pas les profs de grec, fussent-ils également chionosphéréphiles !
oh le beau cas ;-)
Euh, c'est chionosphérophile... mais c'est pas très grave, c'est toujours des boules kitsch avec de la neige dedans :-)
Ah merci Eric, j'ai copié bêtement sans chercher ce qui clochait !!!
(oui, j'ai honte)
et moi aussi je tente de m'y coller demain, s'il ne fait pas trop chaud dans mon préfa de 14h à 18h... bonne idée ada, la philo, ces méninges en remue-ménage stimuleront peut-être nos neurones ;-)
Ma copine Margouillette est trop modeste pour oser vous présenter elle-même son excellente contribution, qu'elle considère hors concours, mais c'est un jeu, pas un concours ;-)
Alors je la dénonce. Voilà qui fait de moi un délateur. Ça fait tout drôle, sans rire.
C'est du terroir de chez nous, pas évident à décrypter à la première lecture pour le profane, qui contient beaucoup d'expressions assez fleuries et imagées. Mais on s'y croirait. J'en pleure encore de rire.
Moi j'avais des idées, et puis je suis partie en vacances.
Je vais voir si ça m'inspire, depuis mon camping près de la méditerranée... de parler de la ville maintenant que j'en suis loin !
Si je résume bien tous les commentaires qui précèdent, j'ai donc droit jusqu'au 10 septembre pour tourner mon stylo bille dans la bouche, c'est bien ainsi?
Ensuite je pourrai cracher tout violet.
Et je ne précise même pas l'année, mais 2009 devrait hâler.