Des sourires qui vont (presque tous) jusqu’aux yeux, des sourires joyeux et des sourires un peu tristes, des sourires tendres et des sourires qui attendrissent. Des qu’on est contente de retrouver à chaque fois. Des qu’on n’a pas vus depuis longtemps, alors que deviens-tu ? Des photos, plein, avec ou sans flash ; celui-ci teste son nouveau « caillou », celui-là en a reçu un lui aussi, direct from States. Des qui s’asseyent, des qui repartent, des qui au bar, des qui sur le trottoir et la clope.

Celle-là, tiens, ça doit être la première fois depuis deeeees mois (années ?) qu’on échange autre chose qu’un chaleureux regard. Celui-ci me fait un massage impromptu, miam, mon dos en est encore tout reconnaissant. Celui-là drague, celui-là attend son heure, celle-là est venue rejoindre son amant avec des pâtisseries orientales. Des tables se constituent, se désagrègent, s’entre-mêlent et se refont. J’avoue pour ma part avoir surtout joué la douairière et attendu que les petits enfants viennent à moi, hors pause bar et clope. Le mojito est en passe de devenir ma boisson rituelle à Paris-Carnet (et ma dose d’alcool mensuelle), comme devient rituel le traditionnel tartare que je commande, affamée. Devrais-je pousser le fétichisme jusqu’à m’habiller chaque mois de la même façon ?

A propos de fétichisme, il y a des blogueurs bizarres. Un petit nouveau nous déclare hésiter à rendre public son blog consacré à Olivier Minne. J’espère qu’au moins il mettrait un warning, je n’aimerais pas que mes enfants tombent là-dessus par hasard.

Je reçois des messages de la part des papa-maman de la belle brune, on me donne un message à transmettre à ma fifille.

Je fais des photos, je les rate toutes. Dommage, si elles n’étaient moult floues, il y a deux ou trois postures que j’ai captées au bon moment. J’emprunte le nouveau jouet du gars qui m’a à la bonne : je crois avoir appuyé sur le déclencheur quand j’ai en fait éteint l’appareil… Tanpis, ça sera pour le prochain.