Un train qui reste en rade en gare de Bordeaux ? Ça n’est pas de la malchance c’est une aubaine, ça donne le temps de mûrir une décision en germe depuis quelques jours :

Ça claque !

Ça n’est donc pas un reflex mais j’ai là de quoi me régaler sans me briser le dos ! Journée écossaise pourtant, avec la découverte que le top-case de l’Homme du bout du quai avait été prélevé de son scooter avec tout son contenu : nos deux casques, nos paires de gants, les écharpes, la ceinture pour que le petit bonhomme reste bien accroché à son papa quand il est passager. Et puis tandis qu’ils faisaient cette découverte j’apprenais que le magasin où je m’étais rendue pour acquérir mon nouveau jouet venait de vendre son dernier exemplaire. On me recommanda d’aller faire un tour une heure ou deux, le temps qu’un coursier en apporte un autre depuis le stock central.

Nous avons donc mis ce temps à profit pour racheter de nouveaux casques à quelques stations de métro de là. De mon point de vue ça n’était pas plus mal car un ami m’avait effrayée au sujet de mon choix précédent de casque “ouvert” et je voulais me racheter un intégral, mais pour le Gars qui m’a à la bonne le coup était plus rude, car il lui va falloir de surcroît racheter la malle arrière. L’ambiance n’était donc pas trop à la fête malgré le plaisir que j’anticipais à manipuler mon nouvel appareil.

À notre retour place d’Italie, patatras, le coursier s’était trompé et avait livré ailleurs ; il était trop tard pour qu’il puisse le rapporter. J’aurais pu en rester là et décider que ce n’était pas mon/notre jour mais justement cette idée me contrariait plus que tout. Je n’aime pas l’idée qu’il existerait des mauvais sorts, la poisse ou le destin. J’étais bien décidée à ne pas rentrer chez moi sans mon Lumix, ah mais !

Alors je suis allée là où avait échoué mon appareil, accompagnée de mes deux gardes du corps, le grand et le petit, qui gentiment, malgré la contrariété de l’un et l’ennui de l’autre pour ces affaires de grandes personnes, ne m’ont pas lâchée à la station de métro la plus proche.

Je suis revenue avec mon trésor et ne cesse depuis de m’extasier sur ses performances ! J’ai été drôlement bien conseillée, cet appareil est exactement celui qu’il me fallait. Vivement Paris-Carnet, que je mitraille à tout va !

Pendant que la batterie se chargeait, j’ai ressorti mes balles de coton et mon crochet. Un tel bijou mérite d’être vêtu sur mesure.

Parure en cours