Je sors de la douche, je tape ce billet au lit avec une serviette nouée en turban sur mes cheveux mouillés. Je me lave plus souvent le soir que le matin. J’ai pris cette habitude lorsque je commençais à travailler à 6h30 et que chaque minute de sommeil de plus comptait.

Depuis janvier je ne fume plus dans la chambre. L’oreiller s’imprègne du parfum du shampooing, les draps de celui de la savonnette. Demain matin, je vais (encore) partir travailler avec une coiffure qui aura pris le pli de mes rêves de la nuit.