C'est pleine d'humilité et la tête basse que je me présente devant vous, chers lecteurs. Le front rouge de honte - mais digne malgré tout - je me dois de procéder au rétablissement de la vérité, ma réputation internationale dût-elle en souffrir.

Le doute s'est insinué en moi en lisant le billet d'hier de Matthieu et c'est ce matin, après une nuit troublée par ma conscience et la lecture de ce commentaire de Ouf qu'il m'a fallu me rendre à l'évidence :

Ma cervelle est une infâme bouillie.

Je demande également pardon à messieurs Sondheim et Hitchcock : j'ai allégrement pris les ingrédients de l'un et de l'autre, opportunément rebondi sur la proposition d'un visiteur à faire disparaître le corps pour établir mes plans meurtriers, mélangé le tout et régurgité ce brouet.

Tout ça c'est quand même un peu la faute de Ouf qui nous a régalées Fûûlion et moi de larges extraits d'une peu ordinaire comédie musicale, Sweeney Todd (il en parlait d'ailleurs dans ce post d'operadatabase quelques jours auparavant) : l'association d'une cuisinière aux affaires peu florissantes en raison du coût prohibitif de la viande avec un barbier qui fait un propice usage de son rasoir. Association fructueuse, on se presse chez Mrs Lovett pour déguster ses meat pies au goût inimitable !

photo Sweeney Todd

Moins trash mais tout aussi noir, Lamb to the slaughter (L'inspecteur se met à table) est un film issu de la troisième saison d'Alfred Hitchcock présente d'après une nouvelle de Roald Dahl. Ici, point de canibalisme mais une femme qui après avoir tué son flic de mari avec un gigot congelé fait manger aux aux collègues de celui-ci l'arme du crime et en reçoit force compliments. Méfiez-vous de la revanche d'une femme trompée !

Lamb to the Slaughter

Bon ben voilà, vous pouvez y aller avec les tomates pourries !