On ferme
Par Kozlika le vendredi 24 février 2006, 23:44 - Lien permanent
Prise d'une inspiration subite ce matin à la suite d'un commentaire d'une grande finesse, j'ai mis quelques mots clés dans mon filtre antispam qui m'ont confirmé que plus le nombre de commentaires augmente plus leur niveau baisse. Et moins les gens lisent et le billet et les autres commentaires, ce qui n'améliore pas non plus le taux de pertinence. En conséquence je ferme les commentaires sur les billets concernés et invite ceux qui souhaitent poursuivre cette discussion à le faire sur leur propre blog (je laisse les trackbacks ouverts). Je signale aux pauvres censurés du jour qu'outre être moche, mal baisée, prude et jalouse, je suis également totalement intolérante aux attaques personnelles, qu'elles visent mes amis ou d'illustres inconnus.
Je ne suis pas certaine qu'afficher une charte puisse servir à quelque chose, mais je suivrai avec intérêt cette discussion chez Samantdi.
Commentaires
Je n'ai pas les caractères grecs, mais ça donnerait à peu près : gnoti ceauton.
En français (approximatif) : faute avouée est à moitié pardonnée.
... et je ne crois pas faire partie des censurés. Grâce en soit rendue à la dame Kozlika.
Pfff ... On ne s'amuse plus ici. Je retourne sur Embruns. :)
Laisse faire les mauvaises langues ... ça fait partie de tout ça
Mais surtout n'oublie pas les autres qui font avancer ke monde comme toi
Et pourquoi tu n'utilises pas l'option
de Dotclear ?Parce qu'il y a des vieux billets qui sont encore commentés comme Recensement ou celui sur l'air de la Reine de la nuit par exemple et que je n'ai pas envie de fermer.
J'hésitais à modérer les commentaires chez moi, finalement mon sale caractère a rendu cette procédure inutile (encore que je comprends que faire l'économie des basses insultes, des propos haineux et des amalgames débiles n'aurait pas été superfétatoire).
L'enseignement surprenant que j'en ai tiré sur mes pages, c'est qu'au registre des attaques personnelles, il n'y a point de sexisme et que les femmes y recourrent tout autant que les hommes. Je ne sais pas en revanche s'il faut s'en féliciter :)
Et en hors-sujet mais eu égard à un commentaire plus haut, je me demande bien ce que Socrate (cité par Platon) vient faire dans ce débat. (Gnôti séauton dont je connais la graphie grecque mais non sa transcription sur le clavier, signifiant "connais-toi toi-même).
comme on dit au Luxembourg : Shueberfuermeindeig!
Biou > j'avoue à ma grande honte ne pas parler un mot de luxembourgeois, et donc Shueberfuermeindeig signifie... ?
ca signifie à peu de chose près : le lundi de la grande foire de luxembourg qui s'appelle shueberfuer... (le jour d'ouverture en gros( euh bon ok c'était juste pour dire une connerie vu que je ne parle pas luxembourgeois mais j'aime bien la musicalité du mot :P
Je rêve d'une option dotclearienne qui mettrait des baffes réelles aux commentateurs injurieux.
C'est faisable ?
trop naze moi ces jours derniers pour avoir tout suivi, mais en gros ça veut dire qu'il n'y a plus moyen d'avoir une vraie grosse discussion sur un sujet de société (appelons ça comme ça) sans que ça dégénère moche ? c'est bien triste.
Ce n'est peut-être pas important mais le : gnoti cé-auton, c'est la devise sur le temple de Delphe et était la vrai réponse à ceux qui venait consulter la Pythie pour connaître l'avenir. Lorsqu'on laisse un commentaire, on fait d'abord l'affirmation d'un"je" ( qui est pour ou contre). Ceux qui font des commentaires désobligeants, ne font qu'affirmer ce qu'ils sont.
Merci pour cet éclairage Moukmouk :).
Je précise tout de même que si j'ai fermé les commentaires, les trackbacks restent quant à eux ouverts, je ne veux pas priver les visiteurs de leur pouvoir de contradiction (et également de contradiction des contradicteurs d'ailleurs) mais on peut espérer que ceux qui prendront le temps de rédiger chez eux et la peine de s'impliquer via leur propre blog y seront plus dignes qu'en venant anonymement déposer un « commentaire ».
J'aimerais pouvoir fanfaronner et dire que c'est seulement pathétique et ridicule mais en réalité certains m'ont réellement blessée (ici ou ailleurs) et je ne vois pas au nom de quoi je devrais supporter ça sans me protéger au moins « chez moi ».
xave : tu pourras troller en direct, même ! Je réserve mes pop-corns et mon fauteuil :)
franck : l'idéal serait un temps de vie avant modération je pense.
gordh : il n'est pas dans mes habitudes de jeter le bébé avec l'eau du bain, rassure-toi. Et puis sûrement qu'avec un peu de recul je me dirai que ça n'aurait pas fait tant de vagues s'il ne s'était agi que de deux ou trois folles-dingues en proie à leurs délires.
Veuve Tarquine : je dirais que j'ai été moins surprise que toi de retrouver autant d'acrimonie chez les femmes que chez les hommes si je ne pensais pas que tu fais là une figure de style ;-) Cela dit malgré le facteur qu'on appelera au choix intolérance ou emportement juvénile c'est plutôt la réaction des plus jeunes qui m'a abasourdie. (Ou l'on reparle de temps de vie avant modération ;-))
biou : je note dans mes nouveaux mots mais ça va être dur à replacer ;-)
Vroumette : mets-toi au php et fais-en donc ton premier plugin, je te soutiens moralement. En attendant le bannissement d'IP est une alternative convenable il me semble.
Gilda : c'est plus qu'un problème de société. Ça touche à l'intime. Sans parler des commentaires abrutis qui ne valent pas qu'on s'y attarde, autant le machisme le plus flagrant peut facilement être repoussé par quiconque un peu ouvert, autant remettre en cause le machisme ordinaire est inacceptable dans ce que ça représente d'atteintes à soi même et non sociétalement : Suis-je insultée parce que j'essaie de séduire ? Suis-je bon à mettre à la poubelle parce que je frémis à la vue d'un décolleté ? C'est cette lecture egotique qui brouille l'entendement. Au propre comme au figuré d'ailleurs. D'où la ruée sur les insultes violentes ad nominem.
Moukmouk : je crois que ma réponse à Gilda croise plus ou moins la tienne en effet.
Un dernier mot pour chloé à laquelle je cesserai de m'adresser désormais. L'acharnement que tu mets non à défendre tes idées mais à détruire l'autre est à vomir, quel que soit le vernis de civilité dont tu l'enrobes. Ce vernis te rend même bien plus ignoble que les lourdauds précédents et ceux des autres blogs où tu as commenté parce que tu maîtrises parfaitement tes mots, leur portée et le mal qu'ils peuvent faire et que tu choisis délibérément de le faire. Tu n'es pas la bienvenue ici.
Ce que je trouve assez désolant pour ma part c'est que le témoignage chez certains n'a plus, semble-t-il, aucune valeur s'il n'est pas battu en brèche, contredit afin que seule reste la version du contradicteur ;-(
Sans parler au recours lamentable des attaques ad hominem...
Enfin, autant j'aime polémiquer, contredire ET être contredit, autant me faire insulter (parano, complexe de supériorité, sans humour, etc.) est d'un lourd qui n'aide en rien un débat. De plus, je sais ne pas être dépositaire d'une vérité et encore moins de LA vérité, tout ce que je cherche à faire est de donner mon éclairage tel que je le vis avec mes trippes, et à la limite convaincre (ne serait-ce qu'un chouïa) m'indiffère passablement.
Bref..., comme tu le soulignes, tout ceci est d'un navrant...
J'espère être le bienvenu ici même si je suis (parfois, souvent, toujours ?) un peu chiant.
Bonjour,
Fidèle lecteur silencieux, je ne puis qu'apporter un soutien moral et distant, mais bel et bien présent par ce commentaire...
Un petit diction happé aux hasards de ma jeunesse (qui n'est vraiment pas loin !) : "Ne sommes nous pas tous le trou du cul de quelqu'un ?" ... Ceci en réponse aux quelques crudités qui ont étés balancées à ton égard semble t'il !? (Mais dont je n'ai pu lire... Et que je suis content de ne pas avoir lu). Mais ne nous en faisons pas, les critiques sont faciles, les fidèles restent ! Peu importe les avis.
Good luck,
G.
C' est toi qui invite, c'est toi qui commande.
La vérité est parfois cruelle, Kozlika ! Et cependant, crois-moi ou non, mon but n'était nullement de blesser quiconque ; juste de passer d'un registre trop subjectif (le rapport que chacune peut avoir avec sa féminité), à celui moins étroit qui regarde les choses pour ce qu'elles sont, sans arrière pensée ni réaction de frustration.
Cela s'apparente à l'ouverture d'esprit et à la sérénité ... j'ai bien noté que ça dérange ; je vous laisse entre vous.
Rapport que chacune peut avoir avec sa féminité, réaction de frustration, et ta conclusion. Merci pour la démonstration parfaite de ce que je disais plus haut. Tu fais le choix de l'insulte aux dépens de l'argumentation. Tu te prétends féministe mais tu as recours au même registre de dévalorisation que celui que tu prétends combattre. Ou comment se prendre les pieds dans le tapis.