Lettre à Monsieur LaVie
Par Kozlika le mardi 12 avril 2005, 20:32 - Lien permanent
Service Contentieux
Monsieur LaVie
2005 Saidure-Bordelle
Monsieur,
J’ai un contrat chez vous depuis le 13 novembre 1960 et je n’ai jusqu’alors jamais songé demander mon transfert chez votre concurrent, monsieur LaMort. Je répugne en effet à m’adresser à une société dont les clients n’ont jamais renvoyé quelconque feedback de leur expérience utilisateurs et ce n’est pas quelques témoignages dont la provenance n’a jamais été avérée qui sauront me convaincre, je suis par trop incrédule. Les gestions opaques ne me disent rien qui vaille.
Toutefois, bien que dans l’ensemble je sois satisfaite de vos prestations, je m’adresse à vous pour vous faire part d’un certain mécontentement dont j’espère que vous tiendrez compte, si ce n’est pour moi au moins pour vos futurs clients.
D’une part, vous m’avez quelque peu forcé la main à signer dix semaines avant l’échéance prévue pour le début de notre collaboration. Cinq semaines d’essai dans une boîte en plastique me furent nécessaires avant de prendre ma décision finale. Vous auriez pu me laisser finir la maturation de ma réflexion selon les termes convenus six mois et demi plus tôt, c’eût été plus élégant. Nous avons été à deux doigts de rompre. Mais passons.
Ce qui justifie ma lettre de ce jour, c’est le matériel que vous fournissez. Je veux dire : les sacs à dos. Le mien fut dès le départ trop lourd et je ne cesse depuis d’essayer de trouver une position qui rende son port plus confortable, en vain hélas. Car vos armatures, passez-moi l’expression, sont à chier. Les cailloux qu’il m’a bien fallu charger au fur et à mesure du chemin, sans parler de ceux qui s’y trouvaient déjà, forment des saillies aux bords aiguisés comme des lames. Oh bien sûr, j’ai tenté de les repousser tout au fond du sac, mais étrangement, ils reviennent toujours se placer à l’endroit le plus blessant, celui où on ne peut ignorer la douleur.
J’ai parfois tenté de poser mon sac au bord du chemin et m’octroyer une pause mais la méthode est totalement inopérante : d’une part les autres marcheurs vous regardent d’un air réprobateur, d’autre part vos amis prennent de l’avance et vous devez ensuite courir pour les rattraper et enfin lorsque vous reprenez le sac, il vous paraît dix fois plus lourd.
Toujours à la recherche de solutions, il m’est venu à l’idée que je pourrais faire appel à un homme fort pour m’aider à supporter la charge. Alors là je dois dire que ce fut ma plus mauvaise expérience, outre qu’il n’a pas du tout porté mon sac, je le soupçonne d’avoir lui-même glissé à mon insu (ou pire encore avec mon consentement) quelques lingots de plomb dont on fait les semelles. J’ai abandonné mon idée stupide, personne ne peut porter le sac de personne… Marcher côte à côte en chantant des chansons et en partageant la calebasse et les sandwiches est une meilleure option.
Suivant le conseil de quelques amis, et de Madame Lévidence, j’ai finalement pris des cours de taille de pierre chez une polisseuse afin d’apprendre à la fois à renforcer l’armature de ce foutu sac et à polir les pierres aux angles les plus aigus. Je dois dire que les cours ne sont pas sans une certaine efficacité mais songez qu’au rythme d’une fois par semaine depuis plusieurs années il en reste encore, et que de nouvelles apparaissent bien que je prenne maintenant mes leçons en position couchée, ce qui permet paraît-il une qualification plus rapide.
Oh, je sais bien ce que vous allez me dire : que vous avez des clients aux sacs bien plus lourds, aux cailloux plus nombreux, plus affûtés, à l’armature inexistante, et que ceux-là ne se plaignent pas. Mais moi je sais bien qu’ils ploient tant sous le poids de la charge, qu’ils passent tant d’énergie à colmater les plaies ouvertes, qu’ils sont bien trop essoufflés pour se plaindre à vous.
Alors voilà, Monsieur LaVie, je voulais vous dire que votre société souffre cruellement d’un manque de service après vente et que c’est bien dommage car votre entreprise est magnifique.
Voilà ce que j’avais à vous dire.
Une dernière chose. Vous vous étonnez peut-être que je vous écrive à vous et non à votre femme, Madame LaVie. En fait c’est une question de genre. On a constaté ça avec par exemple la façon dont les utilisateurs d’ordinateurs parlent de leur outil. Les hommes disent « cette fichue machine déconne » et les femmes « cet ordinateur fait le con ».
Alors moi je vous dis, Monsieur LaVie, faites un petit effort. Je vous aime.
Kozlika.
Edit du 25 septembre 2006.
Podcast de ce billet lu le 4 septembre 2006 par Brigitte Patient pour l’émission ”Journal infime” de la Radio Suisse Romande. Merci à elle.
Commentaires
Chère madame,
Le service du contentieux a bien enregistré votre plainte. Nous avons conscience des désagréments causés par l'admission au programme appelé V.I.E, programme auquel vous avez adhéré non sans quelque hésitation semble-t-il.
Bien que certains numéros soient plus chanceux que les autres, chaque programme est unique et comporte un certain nombre de difficultés.
En ce qui vous concerne, les services en charge de votre dossier ont noté une propension à avancer gaillardement malgré la lourdeur et l'inconfort du sac qui vous a été remis. Nous notons aussi que ce type de sac, malgré ses inconvénients, génère aussi quelques bénéfices collatéraux tels que : originalité, créativité, sens du partage, sympathie et compassion. Enfin, née en 1960 vous avez 44 ans, chiffre associé aux brumes et humidité de la Loire-Atlantique comme vous le confirmeront toutes les personnes de votre âge. Dès l'an prochain, le suffixe hypocoristique en "-et" du Loiret vous promet douceur et apaisement.
Car moi, Monsieur LaVie je suis long, non comme un jour sans pain, mais comme un valide octogénaire, et vous n'êtes qu'au milieu de mon affaire pleine de rebondissements et surprises joyeuses, et si vous m'aimez, je vous le dis : moi aussi je vous aime.
Restant à votre disposition pour de nombreuses années, je me permets de vous faire une bise et de vous envoyer mes plus affectueuses pensées.
Monsieur LaVie
excellent... toutes les deux :)
Après cela il n'y a plus qu'a vous faire de gros bisous, et vous souhaiter longue vie le plus légère possible.
Entrprise LaMort
Service accueil et gestion des accès
Je tiens à rectifier. Notre entreprise ne se pose pas en concurrente de LaVie, mais nous avons un accord de partenariat avec cette entreprise. Accord très ancien mais toujours d'actualité, même si nos directions n'ont jamais accepté le principe de la fusion.
Je ne puis cependant accepter que vous traitiez notre gestion d'opaque. La réserve et la discrétion font chez nous partie de la culture d'entreprise. Mais sans trahir de secret je suis tout de même autorisé par la direction à vous faire remarquer qu'aucune plainte n'a jamais été posée contre nos services par aucun de nos adhérents. De toute façon le transfert des usagers à nos services ne peut se faire qu'en parfait accord avec la société LaVie.
Par contre nos capacités d'accueil font l'objet d'une gestion très stricte en accord avec LaVie et nous devons vous annoncer qu'il n'est pas possible d'accueillir des usagers en dehors de périodes définies.
C'est pourquoi nous serons ravis de vous recevoir à la date prévue, mais nous sommes au regret de vous annoncer qu'en aucun cas nous ne pourrons vous servir avant cette date prévue et que celle-ci ne peut être avancée.
Mais, chère cliente, dans l'assurance de vous retrouver un jour, nous vous adressons nos meilleures salutations et vous laissons entre les mains de notre partenaire dont les services éprouvés n'ont rien à envier aux notres.
Cordialement
LaMort
Ce billet et les commentaires qui s'ensuivent sont complètement délectables.
Un petit bijou de lettre. Attention toutefois, de nombreux clients mécontents pourraient être tentés de se l'approprier, ce qui rendrait votre plainte un peu moins exceptionnelle. Petite suggestion : pourquoi ne pas vous constituer en association de défense des consommateurs, ce qui apporterait plus de poids à vos griefs et permettrait surtout à ceux des autres personnes dans votre situation de bénéficier d'un porte-parole de génie ?
LaVie, LaMort,
Alors c'était donc vrai ? Vos deux sociétés offriraient en quelque sorte des services complémentaires, en passant un contrat chez l'un on serait automatiquement redirigé tôt ou tard chez l'autre ?
C'est en effet ce qu'on m'a dit, mais je n'arrive pas à me faire à cette idée. Je conçois toutefois qu'un numerus clausus doive s'appliquer pour offrir les prestations de la société LaVie à de nouveaux clients, et j'entends bien que de là vient aussi le formidable dynamisme de l'entreprise, mais j'avoue que je ne suis pas pressée (litote) d'être transférée d'un compte à l'autre. D'autant que l'opération est irréversible, de cela au moins je suis certaine.
Monsieur LaMort, vos clients ne se plaignent pas il est vrai, mais je trouve cela suspect, justement. Votre entreprise serait donc la seule à générer un taux de satisfaction à 100% ? Je crois surtout qu'on les empêche de parler, qu'on les bâillonne. Et puis je vois de vos démarcheurs partout, c'est très agaçant, certains font preuve d'un manque de scrupules patent, pratiquent la vente forcée avant terme. Vous ne me plaisez pas, monsieur LaMort, et je me tiendrai éloignée de vous le plus longtemps possible, soyez-en certain.
Monsieur LaVie, je vous remercie d'avoir si promptement répondu à ma lettre, c'est pour ça aussi que je vous aime, vous savez toujours me reconquérir avant que je perde confiance en vous.
Entrprise LaMort
Service accueil et gestion des accès
Chère madame, ce que vous me dites me chagrine beaucoup. Cependant nos flux d'abonnés sont extrêmements nombreux (et notre succès ne fait que croître) aussi sommes nous dans l'obligation de faire appel à des intervenants extérieurs. Nos succursales franchisées suivent une charte de bonne conduite très stricte, mais les indépendants ont facilement tendance à faire du zèle.
Mais ces indépendants étant partie prenante de la société associée LaVie c'est aurpès de celle-ci que vous devez faire vos réclamations. Même si cela ne devrait sans doute pas être dit, notre situation est quasi monopolistique et notre clientèle totalement captive (Nous détenons sans limite de validité tous les brevets importants sur la mort), il importe donc assez peu pour nous de précipiter les flux d'arrivants de manière inconsidérée. Je dirais même que certains collecteurs indépendants nous mettent périodiquement dans des situations de débordement difficiles à gérer.
Je me permettrai donc de vous conseiller encore une fois de vous tourner vers le personnel de LaVie pour tenter de remédier à ces agissements irresponsables qui ternissent notre image de marque et nuisent à la qualité de notre service. Vous savez que la devise de notre entreprise est "l'heure c'est l'heure mais avant l'heure ce n'est pas l"heure", n'hésitez donc pas à le rappeller chaque fois que nécessaire aux agents trop zélés. N'hésitez pas à faire confiance à LaVie, même si sa communication laisse parfois à désirer, il s'agit d'une entreprise extrêmement sérieuse et vous avez fait un excellent choix en contractant avec eux.
Merci en tout cas de vous soucier de la bonne marche de votre contrat (dont le titre je vous le rappelle n'est pas vie mais vie/mort) et je vous souhaite de profiter au mieux de l'ensemble de nos produits.
M. LaMort
Ces textes sont magnifiques... j'admire votre capacité à tous de trouver les bons mots et votre imagination. Bravo !
(ce pseudo là, est vraiment tiré par les cacahuètes !!!)
La poétesse Zazie disait en l'an 2004 cette phrase sublime : "Ro-Dé-o, c'est la vie pas l'paradis". On ne peut guère être plus clair. Le mythe de Sisyphe de Camus, c'est de la gnognote à côté. Les sacs "LaVie" sont justement garantis à vie. As-tu essayé de modifier les bretelles de marque "Existence". Des fois, ça allège.
Très beau(x) texte(s).
Le simple passant que je suis
(''que je m'efforce de devenir au fil
du temps, avec l'afflux trop puissant
en moi de votre premier destinataire,'')
se permet de vous faire part
de son admiration joyeuse.
Bravo! (et je pèse ce mot).
Chère Anne,
Merci de votre soutien dans mes démarches, cela m'encourage à poursuivre mon action. Cependant, permettez-moi de signaler à votre attention une curieuse méconnaissance de votre environnement. Mais peut-être êtes-vous épargnée ?
Des associations de consommateurs, il en existe, elles sont même nombreuses. J'ai adhéré dans ma jeunesse à « Lendemains qui chantent », qui suscitait alors un grand engouement. « Amour » existe depuis de nombreux siècles et si ses adhérents ne semblent hélas épargnés ni des démarcheurs indélicats ni des cailloux pointus, je les entends souvent chanter sur le chemin. Cela dit, l'adhésion marche par cooptation, c'est pas gagné.
Quant aux autres, « Foi », « Folie » pour les plus anciennes, « Télé » dans les récentes (pour ne citer que les plus connues), elles n'ont pas su me convaincre non plus...
Je suis une nouvelle venue dans la famille DotClear! ton blog est un petit bijou! Ce billet est formidable, ainsi que ses réponses! bonne continuation^^!
Entreprise les limbes
Chère Madame,
Mon entreprise se doit de garder la plus grande discrétion, cependant votre lettre à l'entreprise LaVie, dont nous avons eu connaissance, nous a beaucoup touché. J'aimerais que les quelques mots que je vous adresse vous rappellent l'instant, peut-être de folie, en tout cas décisif, où vous avez décidé de vous charger de ce fatidique sac à dos. De notre entreprise on parle bien peu, on oublie même son existence. On en dit quelques mots à l'enfant qui demande :
"Mais où j'étais avant de naître ?
– Mais, dans le ventre de ta maman !
– Et avant ?
– ... Avant, tu étais dans les limbes..."
Nous nous occupons donc de ce lieu où vous étiez avant que votre père ne connaisse votre mère, ce paradis d'avant l'existence où les âmes attendent dans la quiétude du non-être, et d'où, un jour, inéluctablement et inexpliquablement, elles partent. Vous comprenez que je ne puisse vous en dire beaucoup plus, la bonne marche de LaVie et de LaMort dépendent de notre discrétion. Mais certainement dans vos rêves, dans vos souvenirs, dans les paroles des poètes, vous trouverez des traces de notre activité. J'ose espérer que cela vous donnera du courage pour la suite des événements.
juste un PS de Monsieur LetempsquiPaz: je suis collègue de Mr LaVie, on est solidaire, et on fait tout pour ne pas passer à côté l'un de l'autre. Toujours.
Très joli texte. C'est un regal à faire partager, ce que je me suis empressée de faire.
je suis abonné a canal plus ca fait plus d'un an et pendant la facturation de fevrier a mars 2006 il m'on retiré 60euros en plus de mon abonnement ca fait 2 fois que je l'ai appel et cela me coute aussi et il me dise a chaque fois qu'il vont me rembourser et j'attend depuis. Quel style de courrier pourrais je leur ecrire. merci par avance de votre réponse.
remi> un vert.
Hé c'est vrai qu'elle le lit fichtrement bien Brigitte Patient, ton texte, qui déjà est un vrai bonheur et tellement tout à fait ça. Quelque chose, dans sa façon de dire, comme si ça venait d'elle, vraiment. Elle a tout compris et nous le partage. Tu as bien fait de mettre le podcast. merci
Je découvre ce post à la faveur de ton anniversaire et aujourd'hui il tombe à pic (je pense qu'il tombe à pic à pic n'importe quel jour dans la vie de n'importe qui). Bon... Ces pierres dans mon sac à dos n'ont qu'à bien se tenir...
(j'ai bien gouté le couplet sur "personne ne peut porter le sac à dos de quelqu'un d'autre" aussi)
Du Cioran et du Vian réunis ! Elle a du talent la p'tite dame !
Tu sais que quand Cioran est mort, lui qui avait commis un sublime "De l'inconvénient d'être né", Libé avait titré cruellement "De l'inconvénient d'être mort".
Une conscrite, comme on disait en c'temps-là, dans les 60
Travail corporate
Direction exécutive
Note de service
Chers collaborateurs, cher collaboratrices,
Malgré l'intérêt légitime que vous portez au travail de nos sous-traitant, nous vous prions de bien vouloir dés à présent concentrez a nouveau vos efforts sur l'essentiel: le bénéfice de notre société, Travail corporate.
En effet, après les péripéties que vous connaissez, notre société a désormais pris le contrôle des sociétés LaVie™, LaMort™ et Limbes™.
Dans un souci de rationalisation de la gestion de notre clientéle, et pour mieux la servir, veuillez désormais rediriger toutes les requêtes de ce type vers le service dispatching, qui triera et orientera vers Ressources Humaines, Contentieux, SAV ou Sécurité.
Profitablement,
La direction.
Rha, je le savais, le Grand Kapital est partout !
Bienvenue, effraie :)
Grand Capital
siège social
Zoug Suisse
P.V. du C.A. extraordinaire du 14.09.2026
point 1. Le vote de la mention portant le numéro 1 et supprimant les services faiblements lucratifs du département V.I.E. comme plaisir, amour, chance a bien été enteriné par vote à la majorité qualifié et confirmé par un second tour de vote à la majorité renforcée suite à la demande de la minorité d'opposer son droit de vote.
point 2. Le vote de la mention portant le numéro 2 et renforcant les services à fort potentiel du département M.O.R.T. comme le service euthanasie, peine de mort, avortement a bien été voté toujours par le passage en deux tours et toujours majorité renforcée contre opposition minoritaire ne disposant pas du seuil de blocage.
point 3. Le C.A. extraordinaire entérine la suppression du contrat spécial version vieille méthode de mme Kozlika et le remplace par la nouvelle version et ceci en faveur de la décision du tribunal de commerce en date du 10/04/2026.
Les autres mentions seront débattues dans le C.A. général ordinaire en fonction du calendrier normal des C.A. établi en date du 21.05.2007.
Signé et approuvé par les membres présents ou représentés conformément aux statuts de la société Grand Capital, en date du 14/04/2026
Coucou Kozlika,
C'est Dzana, du forum...
Joli texte. Ou plutôt jolie prière, puisque c'est bien de cela qu'il s'agit. Un peu triste mais tellement vrai. Non, personne ne peut porter notre "sac", ou notre "croix", à notre place. Et toi tu ne peux pas porter celui des autres. Ou alors pas longtemps. Bon, moi je ne vois pas les choses pareil. Pour moi la vie et la mort ne sont qu'une seule et même chose, et il n'y pas lieu de s'adresser plus à Monsieur Vie qu'à Monsieur Mort, puisque c'est toujours le même Monsieur (et je ne parle pas d'un Dieu hypothétitque). Un peu comme le jour et la nuit, la nuit et le jour. Comme disait je ne sais plus qui, si tu rêves douze heures par nuit que tu es une reine, tu finiras par croire que tu es une reine qui rêve douze heures par nuit qu'elle est Kozlika. C'est la même chose pour la Vie et pour la non-vie. Qui sommes-nous réellement ? Qui suis-je ? Qui es-tu vraiment ? That is the question lol
Joli texte... ça fait quelques jours que je parcoure tes archives, là. J'aime bien ton style. C'est un plaisir. Je vais continuer, à bientôt :)
Dzana
Madame
je viens de faire un copier coller de votre
Texte en commentaire sur mon blog a la date du 07/07 , je tenais a vous en informer ,
Catherine
Quant à moi je vais dès la fin du week-end écrire à votre hébergeur, ainsi que je vous en avais avertie (remerciez la malchance qui me fait avoir des soucis informatiques et avoir plus urgent à faire aujourd'hui). Vous ne pensez pas sérieusement que votre histoire de « coïncidence » puisse tenir la route une seule seconde ? Il ne suffit pas de changer trois mots dans un texte pour s'en attribuer la paternité. Votre ami « juriste » vous a fort mal conseillée. Reprenez-vous.
Madame
Je vais supprimer nos echanges de mon espace , je pense avoir ete claire et precise , il vous manque un element que je garde pour moi n'ayant pas pour habitude de raconter ma vie ,
Faites supprimer mon espace si celà peu vous soulager
Bon week end
Catherine qui se conseille TOUTE seule !
Votre blog m'indiffère totalement, je tiens seulement à ce que mes textes n'y figurent pas. La lettre à votre hébergeur a été envoyée et toutes copies d'écran jointes.
En tout cas, cela m'a permis de découvrir votre texte et l'aprécier davantage.
Je vous rend visite depuis un mois surtout pour vos notes sur la musique, je découvre une autre facette de votre talent.
Bon courage, tout le monde rencontre des trolls dans sa vie de blogeur ! (moi c'est mes photos que l'on chippe !)
Je trouve votre texte superbe, magnifiquement ciselé. Je dois en être à ma sixième relecture. Merci de publier d'aussi jolies choses, c'est un vrai plaisir pour le lecteur que je suis.
Bonne continuation :)
P.S : Artistes, poètes, écrivains, si vous copiez toujours, on ne vous copiera jamais.
Bernardin de Saint-Pierre
Merci à vous deux, j'aurais été désolée que ce fil de commentaire trouve sa conclusion avec cette dérisoire scorie.
Si la "fautive" a vraiment 12 ans, ça mérite peut-être un traitement direct et privé?
Uh ? Bien sûr que non elle n'a pas douze ans :-D D'après ce que je déduis de son blog nous avons sensiblement le même âge ! D'où sort ce "douze ans" ?
C'est elle qui en parle shez Swâmi, et ça me paraissait pas invraisemblable vu le ton puéril de l'ensemble. J'avais aussi fait l'hypothèse d'une déficience mentale (vu la date de 1959).
Mais j'ai relu plus attentivement et je retire ces deux hypothèses. Les commentaires de la donzelle sur les sites de ses amis sont dépourvus de ce ton puéril et des fautes d'orthographe qui font le "charme" de son blog.
Mystères de la bloguitude...
On se demande bien pourquoi copier quelque chose qui n'a pas la moindre valeur.
Incroyable !
Je vous souhaite, chère Madame, que Monsieur LaVie ait allégé un peu votre sac depuis, et que vous passerez un autre demi-siècle plein de bonheur…
Bon Anniversaire, Kozlika
mince, je voulais que ça parte à 00:54 et puis ça ramait, ça ramait, adsl de brousse, tsss…
et puis c’est là qu’on regrette de ne pas savoir écrire … après une si belle lettre ainsi que les promptes réponses de Messieurs LaVie et LaMort :)
grr, il manque un tiret quadratin entre lettre et ainsi – ou alors …ainsi ou (ainsi
et puis promptes ne sonne pas très joli, mais ça me sidérait qu’en plus ils les aient pondues en moins de deux, trois heures…
snif, chez moi ça va doucement…
donc je recommence, j’essaie du moins :
…que vous prolongiez votre contrat avec Monsieur LaVie pour un autre demi-siècle …en ne le passant bien sûr qu’en bonne compagnie – Messieurs LaDouceur, LaJoie, LeBonheur, Lespoir (euh, pas facile dans le bordel ambiant) et comme d’hab’ j’allais oublier Monsieur LaSanté (c’est la coutume par ici, attention, “et surtout la santé ma bonne dame”…) !