Garfieldd : le verdict est rendu
Par Kozlika le vendredi 3 février 2006, 20:23 - Lien permanent
Message de Garfieldd à l'attention de celles et ceux qui l'ont soutenu
J'ai été informé aujourd'hui de la décision du Ministre me concernant.
Le Ministre est revenu sur la révocation, ainsi qu'il l'avait annoncé dans son communiqué de presse du 20 janvier dernier.
Je suis sanctionné, certes, mais mon maintien dans l'Education Nationale est assuré. Je ne peux ni ne souhaite m'exprimer plus avant.
Quelle que soit la forme que vos soutiens aient pris, quel qu'en ait été l'impact et l'influence sur la décision finale, je veux vous remercier.
Tous et toutes.
Sincèrement.
Chaleureusement.
Parce que sans ce soutien, sans ces marques de sympathie, d'amitié, de confiance, j'aurai eu du mal à tenir. Je vais continuer à m'en nourrir.
Rien n'est vain quand il s'agit d'aider un mec qui était en train de sombrer, et vous avez été formidables.
Merci.
Garfieldd
Commentaires
Yééééé !!!! Voilà une bonne nouvelle pour finir la semaine !
Yaiiiiiiiiiiiiiiissssssssssssse \o/ (avec le mouvement du bras qui va avec)
Super week-end, et même que je vais laisser le logo encore un moment :-)
Une bonne nouvelle c'est vrai et j'encourage Garfieldd à remonter la pente. Mais peut-on se réjouir pleinement quand le mal a déjà été commis ? Excusez cette note triste mais il y a des choses et des gens qui me filent le bourdon...pas la pêche là...
Merci pour l'info M'dame, c'est une Excellente nouvelle.
Je souhaite à Garfieldd de "laisser" très vite ce cauchemard derrière lui et d'aller de l'avant ... Bon week-end !
Contente contente contente
Le jour où une institution saura aussi dire "nous vous présentons nos excuses", et pas 50 ans après les faits de préférence, on aura fait un autre pas en avant. Mais là, faut pas rêver, déjà au niveau individuel c'est pas systématique, alors...
Bises @Garfieldd, on se connaît pas direct mais ça empêche pas!!!
hé hoooo
je viens de lire le billet de Laurent, je suis un peu moins contente tout d'un coup. Allez, une bise de+ Garfieldd.
C'est un grand ouf, mais un peu triste, puisque ça revient quand même à dire que toute une partie de la population n'a pas le droit même sous pseudonyme de s'exprimer via un blog classique ; voilà tous ceux dont les employeurs sont chatouilleux condamnés à la fiction. ou alors il nous faudra faire collectivement comme pour nos réservations à l'opéra : par exemple je raconterai à par exemple G...dd mes histoires d'usine, qu'il racontera sous pseudo dans un blog, si on l'attaque il dira ah non je travaille pas à l'usine, ce sont juste des imaginations ou des trucs que j'ai entendus dire et à moi ou d'autres encore il racontera les billets qu'en tant que proviseur il n'a plus le droit d'écrire et nous les écrirons pour lui. Je risque pas de me faire virer de l'éducation nationale puisque je n'y travaille pas et pourquoi n'aurais-je pas le droit de narrer à ma manière quelque chose qu'un ami anonyme a évoqué en privé devant moi ? A tout abus de répression, une parade au moins existe en plus qu'on va tous vachement accroître nos compétences professionnelles ... ou devenir romanciers (si l'on choisit l'option d'écrire des fictions puisque c'est la réalité sans réserve qu'on condamne (ou l'inverse))
Je suis tout à fait d'accord avec Gilda. Sérieusement, où se situe la limite, qui la décide. C'est du grand n'importe quoi tout ça. La seule exception à la liberté d'expression devrait être la limite de la liberté d'autrui (par exemple, le secret professionnel des avocats ou médecins qui racontent l'histoire nommée ou reconnaissable de leurs clients/patients, comme dans la vraie vie en somme ; mais allez interdire à un psy de publier sur les patients qu'il a traité et dont il a déterminé des conclusions sur les pathologies et leur traitement, ce serait n'importe quoi), et tout ce qui a attrait au secret défense (évidemment, me direz-vous, mais moi-même, puis-je vous conter ce que je fais dans la journée ? Rien n'est moins évident, nulle part cela est spécifié, et pourtant vous pourriez avoir très peur...). Maintenant des choses aussi subjectives que "ne pas porter atteinte à la bonne réputation de la profession", ça touche au délire pur, étant donné la détermination des critères...