Some playeuses shoot again
Par Kozlika le mardi 19 août 2008, 08:51 - Lien permanent
Maureillas, un lundi soir d'août, c'est pas super engageant. C'est triste et désert. Le 28 rue des Aires (désert ?) offre un porche fermé par une lourde et large porte sans plaque de nom, pas plus que la boîte aux lettres ornée d'une étiquette "pas de publicité". Pas de fenêtres au rez-de-chaussée. Celles du premier et du deuxième étage sont ornées de rideaux de dentelle blanche. La maison est semble-t-il habitée et bien entretenue. S'il y a un jardin, il donne sur l'arrière de la maison. De la rue on ne voit rien.
Faut voir de jour. Tout à l'heure. Prendre, au moins, quelques photos. Et si on frappe on dit quoi ? Samantdi et moi avons hier imaginé quelques scénarios abracadabrants en guise d'antidote à la mélancolie qui imprègne le village et notre impression d'être entrées dans la quatrième dimension.
On se dirige droit vers le scénario le plus probable : rien de plus ne sortira de ce voyage, le mystère restera aussi épais que cette porte peinte, aussi vierge que ces rideaux proprets.
Commentaires
Pas un troquet, pas une boutique, pas une laverie automatique, pas un salon de coiffure, pas une bibliothèque ou tenter d'en apprendre un peu ?
(et si vous n'avez pas peur que ça vous plombe : pas d'indices au cimetière ?)
Voulez-vous que je vous expédie un joueur de pétanque expérimenté pour noyauter les parties locales (et qu'après tu sais tout sur tous du village, tu y apprendrais même peut-être ta propre existence) ?
Arpentez, photographiez, ça finira bien par intriguer quelqu'un et qui peut-être sera causant.
Puisqu'il y a des rideaux de dentelle, pourquoi ne pas inspirer profondément, expirer lentement, puis frapper à la porte résolument ?
J'espère de tout cœur qu'aujourd'hui sera plus avenant qu'hier. Après tout les autochtones ont peut-être besoin d'être apprivoisés doucement ?
Je vous embrasse
Ah non non non non non! On ne baisse pas les bras et on s'accroche aux pensées positives! Bonne chance!
Mercredi dernier mon homme et moi étions invités par de bons amis qui vivent à Maureillas: on a dîné au restau sur la place de la mairie, pleine à craquer ce soir-là...
un couple d'anglais jouait saxo, accordéon ou alternativement orgue électrique...;
ce soir là le terrain de pétanque était aussi plein de joueurs de boules et bien éclairé.
Allons, allons, ce n'est pas le désert Maureillas .....Courage !