Trois générations de gourmètes
Par Kozlika le vendredi 8 janvier 2016, 23:16 - Lien permanent
L’une de la génération d’après est allée chercher celle de la génération d’avant en carrosse. Elles m’ont rejointe à midi tout près de mon lieu de travail, dans un restaurant je-te-dis-que-ça et nous nous sommes -empiffrées- régalées de notre compagnie mutuelle, de la conversation et des plats succulents.
Côté mangeaille, une mention spéciale à l’entrée : une soupe de potiron versée sur un lit de petits morceaux de lardons et magrets grillées ainsi que d’une boule de glace à l’orange (si, si). Une tuerie. C’est un peu chérot (compter environ 50 euros par personne avec les boissons et le café) mais pour une occasion spéciale ça vaut vraiment le coup, d’autant que le service est mieux qu’agréable.
Apparemment les femmes ne sont pas censées savoir apprécier la bonne chère, j’ai cherché en vain un féminin de gourmet.
Commentaires
Intuition juste ton gourmète (et non gourmette) avec un seul t à la fin.
Le dictionnaire CNRTL mentionne vers 1330 : subst. fém. groumete « courtière en vins ».
Ben non, dis donc, les femmes sont là pour faire la cuisine et attendre que les hommes aient fini le repas pour leur épargner la corvée de vaisselle !
Je vous imagine et je souris :)
La gourmette a t-elle pris du retard dans son travail ?
Ah bbt j’avais lu trop vite la page du CNTRL et raté cette mention. Courtière en vins, pour moi qui ne consomme de l’alcool que les semaines des quatre jeudis, n’est peut-être pas trop adapté cependant…
Sacrip’Anne, je pense que tu as raison, d’ailleurs les grands cuisiniers, les vrais, ne sont-ils pas des hommes pour la plupart ? Quelle autre explication ?
Cristophe, ça dépend ce qu’on appelle en retard : par rapport à l’habitude, certes, mais comme j’avais prévenu, cela compte-t-il comme un retard ?
Je serai aussi intéressé par des photos de la gourmette, par pure curiosité. :)