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Fil des billets

jeudi 1 octobre 2020

Ce qu'ielles en disent

Plusieurs autrices et auteurs ont publié un/des billet/s sur leur expérience à l’Auberge. La liste en est publiée sur le forum mais comme je ne sais pas combien de temps il va rester ouvert et que de surcroît seul·e·s les inscrit·e·s y ont accès, j’en publie la liste ici, qui sera mise à jour si d’autres textes sont publiés après ce billet.

samedi 26 septembre 2020

Jojoff

Comme je le disais hier, j’ai participé au jeu de l’Auberge avec un second personnage, Joseph Midaloff dit Jojoff.

J’ai adoré.

Ça s’est décidé très vite. Deux inscrit·e·s nous avaient fait savoir dans la première semaine de jeu qu’ielles ne viendraient pas finalement et malgré mes appels sur le forum et sur Twitter l’une des chambres ainsi libérées est restée vide.

Comme je le disais hier je n’étais pas très à l’aise avec Jeanne : profil flou, nécessité de billets passe-plat ou accusés réception, confusion entre le personnage et l’animatrice du jeu… Par ailleurs parmi les désistements et les personnages « disparus » il y avait les seuls rares profils issus de milieux populaires et je trouvais que ça manquait à notre galerie.

La règle de ne pas avoir deux personnages à la fois avait pour but qu’on ne doive pas refuser l’entrée à quelqu’un alors qu’un autre aurait occupé deux « chambres ». J’étais bien placée pour savoir que ça ne serait pas le cas même si j’avais bien conscience que je profitais du privilège d’avoir une information que d’autres n’avaient pas.

Je n’ai eu aucun mal à déterminer le profil de Joseph. Depuis longtemps je régale mon entourage des anecdotes de mes anciens collègues rotativistes, leur franc-parler, leur gouaille, leur loyauté les uns vis-à-vis des autres (parfois leurs côtés sectaires et corporatistes mais j’ai décidé de laisser cet aspect de côté pour le jeu). Je me suis largement appuyée sur deux en particulier avec lesquels j’ai suivi une homérique formation au management lors d’une grande opération d’« accompagnement au changement » dans mon entreprise. Homérique.

Joseph a fait deux séjours avec une pause d’une quinzaine entre les deux.

Pour le « pitch » du premier séjour j’avais deux souhaits : faire se démener Joseph dans l’absurdité de l’actualité (en évitant la covid) et l’ancrer dans une activité professionnelle pour pouvoir évoquer les us et coutumes des ouvriers de l’imprimerie. Sur le plan de l’écriture je voulais m’amuser à des exercices de style entre son parler naturel et ses échanges formels avec sa hiérarchie.

Ainsi est née la « mission à la con » d’un roto parigot préretraité envoyé à Bourg-en-Bresse pour un projet secret stupide du gouvernement. J’étais contente aussi d’endosser un personnage du même âge que moi, Jeanne ne pouvant décemment pas avoir une fillette de 10 ans *et* être au bord de la retraite ! Pour développer une autre forme d’écriture que ce que je faisais côté Jeanne — et aussi parce que ça me semblait plus cohérent pour son récit — les textes du premier séjour étaient des mails qu’il envoyait à trois interlocuteurs : la direction de son entreprise, son ancien collègue à Paris et sa femme Julie. La comm policée, le brut de décoffrage, l’intime. L’idée était de jouer sur les différents registres d’écriture avec la version où il écrit à sa direction et celle où il raconte la même chose à son collègue de Paris ou à sa femme.

J’ai commencé et identifié quelques jours plus tard deux difficultés principales.

D’une part il m’aurait fallu plus de temps pour dérouler tout le scénario que j’avais en tête, surtout que comme il y avait à chaque fois deux versions du récit je ne pouvais pas en placer des tonnes à chaque billet sous peine qu’ils fassent douze kilomètres de long. En outre l’histoire que j’avais en tête m’amusait beaucoup mais ajoutait trop d’éléments extérieurs à l’auberge et réclamait trop de développements et de personnages, demandant au lecteur un effort de mémorisation d’un billet à l’autre pour retrouver ses repères. Or nous étions très nombreux, c’était impossible dans le cadre de ce jeu. J’ai d’ailleurs eu l’impression que beaucoup ont décroché très vite, dès le deuxième texte. C’est en tout cas l’impression que j’ai eue au faible nombre de commentaires et à l’absence de sollicitations sur le forum.

D’autre part, comme Jojoff était à l’imprimerie une bonne partie de la journée, le cadre et les événements de l’Auberge étaient peu exploités et les interactions à peu près inexistantes. Si imaginer mon Jojoff dans sa mission me régalait j’avais aussi très envie de jouer aux interactions. Aussi, dans mon esprit à quoi bon participer si c’est pour ne se servir ni du cadre ni des personnages de l’Auberge[1].

J’ai alors peu à peu laissé tomber ce que j’avais prévu de descriptions et péripéties de la « mission » pour me recentrer plus à l’auberge. Moi qui étais en manque d’interactions, j’ai été servie : le bal du 14 juillet d’abord, plus tard l’altercation avec le comte russe, la balade à vélo avec Natou puis la partie de pétanque avec trouze mille personnes. Qu’est-ce que je me suis régalée, vous n’avez pas idée ! Je voulais continuer ça, ce kiff comme dirait Yann. Je me suis réinscrite sur une période creuse, pour un deuxième séjour jusqu’à la fermeture où je serais totalement sur place, emportant dans mes bagages ma femme Julie.

Je craignais tout de même l’effet come-back de trop et je n’avais plus la « mission alakon » pour fil conducteur. La présence de Julie m’a aidé, bien que j’aurais aimé savoir lui apporter plus d’individualité, mais en écrivant à la première personne c’est assez difficile.

Mon objectif principal du deuxième séjour était de jouer le plus possible aux interactions et je m’en suis donnée à cœur joie. Parcourir les billets de mes partenaires de jeu pour piocher des éléments qui étayeraient leurs personnages ou feraient progresser leur récit et les insérer dans l’interaction était un exercice très amusant et satisfaisant quand j’y parvenais.

Côté écriture, l’enjeu était de les faire réagir ou parler dans les dialogues sans les trahir, de garder ce que je pouvais de la gouaille et de la bonhommie de Jojoff mais sans en faire ni un comique ni un gros bêta. J’ai tâché de m’appliquer aussi — et c’était un exercice très intéressant — de chasser mes tics d’écriture/syntaxe pour qu’on ne me reconnaisse pas derrière Jojoff. Les parenthèses et incises, les adverbes antépostés, etc. Un point dont je me suis rendue compte vers la fin, mais apparemment pas vous, c’est que Jojoff et Jeanne appliquaient la même typographie dans l’écriture des dialogues. Les deux seuls à le faire comme ça d’ailleurs. J’ai pensé que cette particularité ferait que je serais découverte ou plutôt révélée dès la première heure du QuiEstQui !

Le petit regret, mais qui ne gâche aucunement le reste, c’est qu’à la fin du jeu j’étais sur les rotules et j’ai dû prioriser l’énergie qui me restait pour l’affecter à Jeanne et ses derniers billets et du coup la production-jojoff s’est arrêtée tout net mais après tout, il n’y avait pas d’arc narratif, alors on s’en fout que ça reste en suspens, non ? ;-)

Note

[1] Et comme j’ai encore un peu ma casquette d’organisatrice, je précise que c’est MA façon de voir les choses en tant que joueuse, pas un principe auquel tous devraient adhérer.

vendredi 25 septembre 2020

Jeanne

J’ai écrit pour deux personnages à l’Auberge. Aujourd’hui parlons de Jeanne Lalochère, l’aubergiste.

Jeanne a été présente tout l’été, c’était l’aubergiste, comme Violette Rossignol avait été la directrice de l’Hôtel des Blogueurs. Ayant été rapidement coincée à ce jeu précédent par la somme des tâches « non écrivantes » et aussi parce que je me suis vite retrouvée dotée par d’autres personnages d’un passé sulfureux dont je ne savais pas quoi faire, Violette avait eu une production plus que modeste.

Je m’attendais plus ou moins à ce qu’il en soit de même avec Jeanne, comptant essentiellement jouer de son rôle pour lancer des animations générales ou donner quelques repères globaux au récit. J’avais du coup esquissé son profil de façon très sommaire : une jeune mère d’une fillette dégourdie d’une dizaine d’années, un frère nommé Gabriel bossant dans le spectacle et vivant à Paris, un nom Jeanne Lalochère. Si tous ces éléments vous font penser à Zazie dans le métro, c’est normal !

Mais plusieurs facteurs ont contribué à ce que finalement elle prenne autant de place que les autres présents tout l’été. L’équipe plus nombreuse pour l’animation et la modération, un profil défini d’emblée comme compétent et sérieux évitant que je me retrouve dans un cul-de-sac, le rôle réel du forum en tant qu’espace de concertation entre auteurs. À ces conditions de confort bien plus grandes qu’à l’édition précédente se sont ajoutées mes retrouvailles avec le plaisir d’écrire. Du diable si j’allais laisser passer cette occasion, il n’en était pas question !

Le personnage s’est donc construit peu à peu, au fil des éléments qui me venaient en tête, souvent pour rebondir sur des éléments introduits par d’autres participant·e·s au début du jeu : un valet de chambre fantasque, une alarme incendie au milieu de la nuit, ah oui tiens au fait pourquoi élève-t-elle seule sa fille, etc. C’était très amusant de traiter les informations en sous-texte des autres pour tisser des fils et Jeanne s’est ainsi enrichie de facettes que j’ai pu développer tout au long de l’été : une patronne avec des préoccupations pragmatiques et des soucis financiers, une mère d’une enfant parfois un peu trop maligne, une sœur…

Il lui manquait toutefois un peu de chair et on ne lui voyait pas beaucoup d’aspérités. La compétence était acquise, mais au point qu’elle était un peu trop lisse et sa position n’offrait quasiment pas de possibilités d’interactions personnelles avec les clients ou son équipe. De plus, tout le monde ayant bien compris que je ne voulais surtout pas que le personnage ni l’auberge partent en vrille, Jeanne était très, trop préservée, tout le monde la trouvait parfaite (quelle plaie !).

Gaston-Pep m’a sauvée vers la mi-juillet en proposant d’initier un fil conducteur que nous développerions jusqu’à la fin du jeu : la constitution de ce qu’il a appelé « la tribu ». Cela créerait du liant entre membres du personnel, leur offrirait des interactions plus personnelles, fournirait un étayage pour son personnage. Au passage cela permettrait à Jeanne d’exprimer des aspects plus intimes autour des difficultés à concilier la vie personnelle et professionnelle et lui apporterait un amoureux. Un beau cadeau (le tout, pas que l’amoureux, rho comment vous êtes) à point nommé.

Pour donner un déclencheur qui permettrait d’illustrer l’équipe en train de se souder, Jeanne fut placée au bord du burn-out, son équipe venant à son secours. Cette belle ouverture m’a permis d’étoffer le personnage, de la sortir de sa réserve et de son opacité toute professionnelle. De même en a-t-il été autour de l’embauche début août d’une nouvelle recrue, ex-cliente devenue serveuse, la si touchante Natou que Jeanne a prise d’affection et sous son aile. Grâce à Natou, Jeanne a pu faire preuve d’empathie et montrer un autre aspect en guidant affectueusement la jeune serveuse.

La mise en place s’est donc faite progressivement durant toute cette première partie. J’avais tout ce qu’il me fallait pour que Jeanne soit « complète » et n’avais plus qu’à dérouler tous ces fils, les entremêler en sautillant de l’une à l’autre des facettes à ma disposition, les faire se rencontrer. Ça m’a été bien utile. Quand j’étais en attente de progression du récit sur un front je pouvais me déplacer sur un autre pour trouver sans problèmes matière à raconter. Tout se goupillant plutôt bien j’ai pu finir comme prévu la dernière quinzaine avec sur le plan personnel l’esquisse d’un relâchement du contrôle que Jeanne excerçait sur elle-même par crainte de n’être pas reconnue professionnellement (avec une mémorable virée en combi avec la sémillante Miss June) et sur le plan professionnel l’officialisation du passage d’une responsabilité à assumer seule vers une association avec son frère et la « tribu ».

Oui c’est long mais c’est chez moi et j’ai une mémoire de poisson rouge, j’ai besoin d’écrire tout ça pour y revenir dans quinze ans, z’avez qu’à pas tout lire aussi…

Sur le plan de l’écriture les débuts ont été (vraiment) très laborieux. La machine était rouillée et si je savais encore pédaler j’avais complètement perdu la méthode pour monter en selle.

Dans mon processus d’écriture, je retravaille peu mes textes à part à la marge pour supprimer des redondances de mots ou en choisir un qui me plaît mieux qu’un autre. Certains sont immédiats, mais le plus souvent il y a une période de gestation quelque part dans un coin de ma tête. Quand j’écrivais beaucoup sur mon blog, c’était généralement pendant les temps de transport que le billet que j’écrirais le soir se dessinait, parfois même avec déjà des phrases complètes, la chute ou l’amorce ou tout ça à la fois.

J’avais oublié ça si bien qu’au lieu de lancer une tâche de fond dédiée à cette marinade je me plantais « toute nue » devant ma page blanche à l’heure d’écrire en attendant que ça vienne et ça ne fonctionnait évidemment pas. Je m’en suis sortie grâce au collectif, en utilisant les textes des copains pour la matière première comme je le disais tout à l’heure, ce qui pour le coup tombait bien puisque ça m’a permis d’étoffer le « background » de Jeanne, mais c’était frustrant. Je me suis demandé si la capacité d’écrire ne s’était pas tout simplement éteinte.

Les automatismes sont revenus peu à peu en quelques semaines. Seule différence avec le temps des blogs : plus de transports, peu de temps de cerveau disponible en raison des autres occupations et de mes différents squaters chéris chez moi. Les rouages ne commençaient à tourner qu’une fois couchée et comme j’avais beaucoup moins confiance de m’en souvenir le lendemain je me suis de nombreuses fois relevée au milieu de la nuit pour écrire avant que les mots s’effacent de ma mémoire.

L’autre écueil que j’ai rencontré tenait involontairement à mes partenaires de jeu. Le « fil » de Jeanne sur le forum était le lieu de demandes à l’animatrice et pas à l’auteur d’un personnage : questions sur l’inscription, l’environnement de l’auberge, les règles du jeu… Mine de rien ça m’a un peu compliqué la tâche, alors que les contours de Jeanne étaient déjà si flous pour moi. Dans le même sens il y a eu quelques commentaires qui renvoyaient Jeanne a une sorte de porte-parole de la meneuse de jeu et sous-entendaient qu’elle me servait à faire passer des messages, ce qui m’a plus blessée que je ne l’aurais voulu, quelles que soient les intentions de leurs auteurs, et m’a freinée dans certaines interactions, infaisables avec ce « soupçon » sans qu’on rique d’y voir des règlements de comptes. J’ai fini par m’en taper, mais trop tard.

Bref, c’est pas très grave hein ? Je le note surtout parce que c’est pour toutes ces raisons que j’ai créé clandestinement (à part pour Pep et Franck) un second personnage, qui me permettrait de fictionner tranquillement dans mon petit coin de joueuse comme les autres. Mais ça, je vous le raconterai un autre jour !

jeudi 24 septembre 2020

Quitter Pollox

Les lumières s’éteignent peu à peu. Celle du flux des billets, puis celle des commentaires, le dernier mail collectif, bientôt le dernier message sur le forum, la fermeture des comptes Twitter et Mastodon.

L’aventure de l’Auberge des Blogueurs est finie.

C’était beau, émouvant, stimulant, chaleureux (et disons-le aussi : fatigant !). C’était ce plaisir un peu oublié du pêle-mêle joyeux des projets collectifs, du bonheur d’écrire et de partager, de l’équipe de modos parfaitement soudée, de la réussite — inattendue quant à ses proportions — de notre complot ourdi depuis l’été dernier avec mes deux compères.

On s’attendait à une quinzaine de fadas qui suivraient notre petit délire, c’est finalement une soixantaine qui se sont présentés au guichet des inscriptions, sans parler des quelques-uns qui sans jouer directement ont contribué au montage du projet, qui par un joli plan de situation en aquarelle, qui par ses relectures des règles du jeu, ses conseils juridiques ou son enthousiasme anticipé des lectures d’été ainsi promises.

Je retiendrai la remarquable tenue d’un si grand groupe à faire en sorte que chacun s’y sente bien, à montrer de la bienveillance les uns vis-à-vis des autres, à s’encourager mutuellement, à partager la joie, à tenter d’apaiser les douleurs. Bien sûr ça ne concerne pas la totalité des participant·e·s mais ce serait impossible et ça n’enlève rien à la dynamique générale.

J’observe avec attendrissement de nouvelles amitiés naître ou se renforcer, les échanges d’adresses façon fin de colo, l’entraide déjà proposée pour les relectures, les auteurs et autrices qui prennent le temps et dégagent de la disponibilité pour assurer le « service après-vente » avec les lecteurs sur le forum et les remercier d’avoir été fidèles.

Pour certain·e·s il faudra qu’un peu de temps s’écoule, que le soufflé retombe, avant que la tension et l’investissement émotionnel cessent de les bouleverser et que leur ciel se dégage, mais j’ai confiance que ça viendra. Nous ne digérons pas tous au même rythme.

Je retiens aussi, et je n’oublierai pas — car c’est aussi ça la vie —, qu’il y a des gens qui non vraiment merde quoi, mais ça pèse un pouillème dans l’océan du reste.

Je n’ai pas envie pour le moment — mais j’en ai l’intention plus tard — de faire un bilan plus « studieux » sur les plans de l’organisation, de l’animation, de ce que j’en tire s’il devait y avoir d’autres projets de ce type auxquels je participerais. On a le temps, tout notre temps.

Ah et puis je quitte Jeanne et Joseph avec beaucoup d’affection et je les remercie de m’être tant régalée à les imaginer et les faire vivre. Je reviendrai sûrement aussi là-dessus plus tard, quand j’aurai tout à fait quitté ma casquette d’aubergiste.

mardi 2 juin 2020

Auberge des Blogueurs - Le point du jour

Grosse affluence hier, il y a en tout 38 inscrits ce matin. La répartition est surtout concentrée sur le début de la saison. Toutefois quelques personnes se sont inscrites sur des périodes très longues et sont prêtes à décaler leur arrivée pour faire de la place (nous posons une limite à 26 joueurs simultanés).

Il est donc encore possible de s’inscrire en débutant le 15 juin si c’était votre intention. En début de période il reste aussi de la place pour un ou deux membres du personnel (femmes de chambre wanted). Après le 15 juillet les places sont progressivement de plus en plus disponibles (5 pour des séjours débutant mi-juillet, 9 début août, une douzaine à partir de mi-août…).

Aperçu (flouté) du planning d'occupation pour la période 15 juin - 15 juillet, juin 2020
Aperçu (flouté) du planning d'occupation pour la période 15 juin - 15 juillet

J’ai vu que la plupart des personnes prévoient que leur personnage vient seul. Ça n’est ni un problème ni une obligation : la contrainte est d’un seul personnage écrivant par chambre, mais ce personnage peut tout à fait être venu accompagné.

Conséquence des inscriptions de client·e·s solitaires ? Nous avons une solide proportion de personnes en proie à des questions existentielles venus réfléchir au sens de (leur) vie ;-)

Diversité des personnages : je n’ai pas fait de stats sur la proportion hommes/femmes mais mon impression est que c’est assez équilibré. Pour l’orientation sexuelle il est trop tôt pour le savoir il y a peu d’indices dans les profils. À ma connaissance pratiquement tout le monde est blanc (mais là encore je manque peut-être d’indices). Côté milieu social des clients, presque uniquement des classes moyennes – ce qui correspond je pense à la clientèle habituelle de ce type d’établissement. Les âges se répartissent de la vingtaine à la soixantaine ; il n’y a pas d’enfants (pour le moment ?).

Pour finir cette recension, un petit bilan provisoire sur l’organisation. Globalement tout s’est très bien passé malgré quelques petits ratés vite rectifiés. Nous avons dû renvoyer quelques confirmations à cause d’informations manquantes (sur les dates de séjour retenues par exemple). Notons, puisque ça ne sortira pas d’internet, que je suis responsable d’une bonne partie desdites anicroches.

Le forum commence doucement à bruisser, les modos chauffent le goudron et les plumes pour les participants qui tardent à y faire leur première connexion (la préinscription a une date de péremption).

Le site de l’auberge a basculé en public depuis hier matin, avec – forcément – peu de contenu encore puisque l’auberge n’est censée ouvrir que le 15 juin. Les membres du personnel débuteront leurs publications quelques jours avant les autres (autour du 10-13) pour faire état de leur prise de poste.

Tous les textes qui sont et seront publiés (à l’exception des Notes de la direction, qui ne sont qu’informationnelles) sont ouverts aux commentaires tant des autres auteurs que des visiteurs.

lundi 1 juin 2020

Auberge des Blogueurs - Les inscriptions sont ouvertes !

Depuis ce matin, les inscriptions au jeu de l’Auberge des Blogueurs sont ouvertes.

L’Auberge des blogueurs est un jeu de rôle littéraire collaboratif. Dans une unité de temps et de lieu, les pensionnaires et membres du personnel d’une auberge au bord d’un lac jurassien tiennent leur journal intime[1] durant l’été 2020. Chaque participant·e incarne un personnage, imaginé par elle/lui ou par les organisateures du jeu (dits les aubergistes) si vous préférez leur confier cette mission.

Le jeu – comme le récit – se déroulera du 15 juin au 15 septembre ; chacun·e joue pendant la durée qui lui convient[2].

Un forum permet aux auteur·ice·s de se concerter pour coordonner leurs récits et s’entraider. Il leur est réservé pendant la durée du jeu et sera rendu public à l’issue de celle-ci.

Les participant·e·s peuvent s’inscrire sous leur vrai nom (ou le pseudo sous lequel ielles sont habituellement connu·e·s) ou s’inventer un nom de plume si ielles préfèrent que même les aubergistes ne sachent pas qui ielles sont. Ils indiqueront les dates auxquelles ils souhaitent participer (ça n’est pas lié au jour de l’inscription).

Le forum est utilisable dès la confirmation de l’inscription, les textes seront publiés « en temps réel » à partir du 15 juin.

PS. – Important : C’est dit dans la FAQ mais comme tout le monde ne lit pas tout avant de s’inscrire je le reprécise ici : notre histoire est COVID-free, sinon on va s’em***der avec des désinfections, des masques et des distanciations qui vont nous bouffer le récit !

Notes

[1] Ou leur blog personnel.

[2] Nous recommandons toutefois un « séjour » d’au moins deux ou trois semaines.

mercredi 27 mai 2020

Psssssssst

Je soigne mes visiteurs, je vous donne un aperçu en prime VIP :)

Quelques aperçus du site et des satellites de l'Auberge, mai 2020
Quelques aperçus du site et des satellites de l'Auberge

Vous avez bien réfléchi ? Vous avez quelques pistes pour votre personnage ? Un nom peut-être ?

Ouverture des réservations lundi, premiers textes le 15 juin. (Je saute partout comme un cabri.)

samedi 9 mai 2020

Auberge des blogueurs - préparatifs

Les choses avancent côté coulisses mais je me suis dit que certains d’entre vous auraient peut-être envie d’apporter leur contribution aux préparatifs. Voici ce dont on a besoin, si faire l’un de ces trucs vous amuse manifestez-vous.

Un plan de l’auberge : un rez-de-chaussée et deux étages, une vingtaine de chambres, un restaurant, une véranda, une terrasse, une salle à manger, un accueil, un local à vélos, un salon avec cheminée, une cuisine, un local d’entretien (j’oublie des trucs ?). Nous allons en avoir besoin pour être à peu près cohérents dans nos récits !

Un plan d’accès au village : on imagine que l’auberge se trouve à environ deux ou trois kilomètres du village. L’auberge propose sûrement un petit plan pour s’y rendre. S’il y a des amateurs de cartes fictives, c’est le moment (ne pas oublier que l’auberge est au bord d’un petit lac).

Quelques menus : l’auberge ne fait pas restaurant mais propose la pension ou demi-pension. On va donc avoir besoin de savoir ce que l’on peut y manger. Telles que j’imagine les choses, on y mange des produits frais de saison et plats régionaux, goûteux mais sans chichis, des plats végétariens y figurent, tout est fait maison. Disons une carte différente par mois (donc 4 en tout puisqu’on démarre en juin et qu’on finit en septembre).

Ou si vous avez d’autres idées de trucs à mettre sur le site, n’hésitez pas à les proposer.

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